Depuis le concert inaugural du 16 mars 2013, nous avons organisé plus de 50 récitals, incluant quelque 200 chefs-d’œuvre célèbres ou méconnus (plus de 1’000 lieder et mélodies du patrimoine mondial), tous interprétés en langue originale.
Nous avons déjà pu programmer des œuvres de près de 80 compositeurs et entendre 12 langues mises en musique. Les nombreux artistes et musicologues que nous avons sollicités ont toutes et tous répondu positivement à notre invitation et ont exprimé le désir de revenir.
Pour chaque récital, nous mettons à votre disposition de nombreux documents : le programme complet, la présentation des œuvres, les poèmes et leur traduction, les communiqués de presse et les biographies des artistes et des musicologues.
Récital du 13 septembre 2024
Récital du 7 juin 2024
bio Gary Magby
Gary Magby
Né à Presque Isle en 1950, Gary Magby a achevé sa formation musicale aux Conservatoires de Boston et New England. En 1973, il a accepté son premier poste de professeur de chant au Conservatoire de Boston, menant en parallèle dès 1974 une carrière de répétiteur, assumant la préparation musicale de productions pour le Wolf Trap Opera, Opera Company of Boston, à l’Opéra de St. Louis et de Washington.
Membre de l’administration du Juilliard Opera Center dès 1977, il fonde la même année un studio de chant privé à New York. En 1983, il assume la direction du Young Artists Program à la Chautauqua Opera dont il sera directeur musicale entre 1988 et 1993. En 1984, il devient directeur du Young Artists Program à la Miami Opera Association.
De 1993 à 2001, il enseigne le chant à l’Opéra National de Lyon tout en gardant une classe privée à Paris. Depuis 2001, il dirige l’Atelier Lyrique de la Haute Ecole de Musique de Lausanne, au sein duquel il a été nommé professeur de chant, poste qu’il occupe de 2002 à 2013. De 2009 à 2013 il donne des MasterClasses à Graz, CNSM Lyon, l’Académie Tibor Varga, l’Académie Keiko Abe Lausanne, récemment à l’Université Yonsei à Séoul et la HEMU/Lausanne.
Ses élèves se produisent sur toutes les grandes scènes mondiales : Metropolitan Opera de New York, La Scala, San Francisco, Bastille, Deutsch Oper Berlin, Wiener Staatsoper, Zürich, etc.
Masterclasses 2024
Récital du 2 février 2024
bio Martin Surot
Martin Surot
Après avoir reçu les prix de piano, musique de chambre, et accompagnement vocal avec distinctions au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Martin Surot se perfectionne à l’Universität der Künste de Berlin. Il bénéficie de l’enseignement de Jean-François Heisser, Marie-Josèphe Jude puis Jacques Rouvier. Il suit les master-classes de Jean-Claude Pennetier, Roger Muraro, Hartmut Höll. Par ailleurs il reçoit les conseils infiniment précieux de Ruben Lifschitz, un maître du Lied et de la Mélodie, six années durant.
L’Académie Internationale Maurice Ravel lui décerne un prix à deux reprises, et l’invite à se produire au Musée Bonnat de Bayonne et au festival des Ravéliades. Lauréat des concours internationaux Piano Campus, Maryse Cheilan Ville d’Hyères et Citta di Ostra, il est remarqué pour son « jeu fin, délicat et coloré » (Le Monde de la Musique).
Il joue la version originale pour piano de Pelléas et Mélisande de Debussy, à l’Opéra-Comique, aux côtés de Stéphane Degout pour le centenaire de la mort du compositeur. Il interprète Katia Kabanova de Janáček au piano, pour un spectacle récompensé par le « Grand Prix du syndicat de la Critique », mis en scène par André Engel, au Théâtre des Bouffes du Nord puis en tournée internationale. Il collabore régulièrement, au Théâtre du Châtelet, à l’Opéra-Comique, avec des chefs tels que Sir John Eliot Gardiner, Evelino Pido, ou encore Jean-Claude Malgoire.
Invité du Festival d’Aix-en-Provence, de la Cité de la Musique, du Capitole de Toulouse, il participe également à des émissions radiophoniques et télévisées, notamment pour la NHK japonaise ; on a pu l’écouter dans « la Cour des grands » et « l’Atelier des chanteurs » sur France Musique.
Programme de la saison 2024
bio Richard Cole
Richard Cole
Licencié en musicologie de l’Université de Genève, Richard Cole est auteur de La vie musicale au Grand Théâtre de Genève entre 1879 et 1918, publié aux éditions Université/Conservatoire de Musique. À part les présentations de répertoire qu’il donne régulièrement à l’intention des abonnés ou des Amis de l’OSR, il est sollicité pour des conférences sur une grande variété de sujets musicologiques : « La génération perdue : Les compositeurs « dégénérés » du Troisième Reich », « Misia, reine de Paris : Le mécénat extraordinaire de Misia Sert », ou « Tremblement de terre : La genèse et la création mouvementées du Sacre du printemps. »
Richard Cole est également chanteur. Il a reçu son certificat de chant dans la classe de Rachel Székely au Conservatoire Populaire de Musique de Genève. En tant que membre des chœurs complémentaires du Grand Théâtre de Genève, il a participé à de nombreux spectacles depuis la Saison 1994-1995. Avec l’ensemble Genevox, il a chanté plusieurs rôles mozartiens ainsi que Érasme dans la création mondiale du Procès de Michel Servet, opéra de Shauna Beesley. De la même compositrice, il a créé Lest We Forget, cycle de mélodies d’après les poèmes de soldats australiens de la Première Guerre mondiale. Plus récemment, entouré de solistes de l’OSR, il a créé un arrangement de Dichterliebe pour baryton et quintette à cordes. Parmi ses projets, il va participer dans les chœurs pour la création suisse de Saint François d’Assise de Messiaen au Grand Théâtre de Genève en avril 2024.
Depuis la Saison 1999-2000, Richard Cole est rédacteur des programmes analytiques de l’Orchestre de la Suisse Romande.
bio Marie Lys
Marie Lys
Lauréate des Premiers Prix au Concours d’opéra baroque Cesti 2018 et au Concours de belcanto Vincenzo Bellini 2017, ainsi que des Prix du Public au Concours de chant de Toulouse 2019 et au Concours Handel de Londres 2016, la soprano Marie Lys a collaboré avec des artistes de renom tels que Ottavio Dantone, Christophe Rousset, Emmanuelle Haïm, Fabio Biondi, Diego Fasolis, Dmitry Sinkovsky, Gianluca Capuano, Maxim Emelyanychev, Alessandro de Marchi, Michel Corboz and Laurence Cummings.
Elle s’est notamment produite au Wigmore Hall, au Buckingham Palace et au Kings Palace de Londres, à l’Auditorio Nacional de Música à Madrid, à la Sociedad Filarmónica de Bilbao, au Centro Cultural de Belém à Lisbonne, à la Casa da Música de Port et au Tokyo International Forum. Elle a chanté avec des orchestres tels que Les Talens Lyriques, Sinfonia Varsovia, The English Concert, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, les Cameristi della Scala et Les Musiciens du Prince-Monaco. Tout récemment, Marie a remplacé au pied levé Cecilia Bartoli dans le rôle-titre d’Alcina de Handel au Maggio Musicale Fiorentino.
Elle a interprété les rôles d’Adelaide (Lotario) au Festival Handel de Göttingen et au Bern Konzert Theater, Dorinda (Orlando) au Festival Castell de Peralada, Dalinda (Ariodante) au Festival Handel de Londres, Galatea (Acis and Galatea) à l’Opéra de Massy, Lisa (La Sonnambula), Adele (Die Fledermaus) et Amour (Orphée et Eurydice) à l’Opéra de Lausanne, Cleopatra (Giulio Cesare) à Bury Court Opera, Servilia (La Clemenza di Tito), Yniold (Pelléas et Mélisande) et Clorinda (La Cenerentola) au Grand Théâtre de Genève.
Après un Bachelor en musique à la Haute Ecole de Musique de Lausanne avec un Prix pour le meilleur récital, Marie Lys a étudié au Royal College of Music de Londres où elle a obtenu son Master avec Distinction en 2014, puis un Diplôme d’Artiste en Opéra en 2016. Elle a remporté deux fois le Concours de chant du Pour-cent culturel Migros dont elle a reçu le soutien, ainsi que celui des Fondations Leenaards, Dénéréaz, Colette Mosetti et Friedl Wald, du Drake Calleja Trust, du Josephine Baker Trust et de la Fondation Samling. En 2015, elle a remporté le Premier Prix au concours Göttinger Reihe Historischer Musik avec l’ensemblee Abchordis, qu’elle a co-fondé en 2011. Leurs deux enregistrements, Stabat Mater et Dies Irae, ont été publiés par Sony DHM.
Pour Naïve, Marie a enregistré l’opéra inédit de Vivaldi Argippo sous la baguette de Fabio Biondi avec Europa Galante. Toujours avec Maestro Biondi, elle chante Bellezza dans le Trionfo del Tempo e del Disinganno de Handel à Granada, ainsi que le rôle-titre dans Betly de Donizetti pour le festival Chopin et son Europe à Varsovie. Ses engagements récents incluent Morgana dans Alcina, Sophie dans Werther et Cunegonde dans Candide à l’Opéra de Lausanne, un programme « Stabat Mater » avec Christophe Rousset et Les Talens Lyriques en Norvège et en Allemagne, Messiah de Handel avec Franco Fagioli au Château de Versailles, Il Tamerlano de Vivaldi dans une tournée italienne avec Ottavio Dantone, Il Giustino de Vivaldi avec Andrea Marcon, Thésée de Lully avec Christophe Rousset et un concert avec Leonardo García Alarcón à l’Auditorium de Radio France. Avec son ensemble Abchordis, elle présente également un nouveau programme d’airs d’opéras baroques inédits dont un enregistrement, “Amate Stelle”, est paru en janvier 2023 chez Glossa.
Lauréate des Premiers Prix au Concours d’opéra baroque Cesti 2018 et au Concours de belcanto Vincenzo Bellini 2017, la soprano Marie Lys s’est fait remarquer fin 2022 lors de son remplacement au pied levé de Cecilia Bartoli dans le rôle-titre d’Alcina de Haendel – mis en scène par Damiano Michieletto – au Maggio Musicale Fiorentino.
2023 a vu la sortie de son premier album solo Amate Stelle réunissant des airs d’opéras baroques inédits écrits pour Anna Maria Strada qu’elle a enregistrés avec son propre Ensemble Abchordis pour le label Glossa.
La saison 2023/2024 voit également Marie Lys prendre part à une nouvelle production de Cublai, Gran Khan dei Tartari (Alzima) de Salieri, sous la direction de Christophe Rousset au Theater an der Wien. Elle retrouvera Christophe Rousset pour L’Olimpiade (Argene) de Cimarosa au Theater an der Wien et à l’Opéra Royal de Versailles, où elle chantera également La Folie (Platée de Rameau) avec Valentin Tournet.
Marie a remporté deux fois le Concours de chant du Pour-cent culturel Migros dont elle a reçu le soutien, ainsi que celui des Fondations Leenaards, Dénéréaz, Colette Mosetti et Friedl Wald, du Drake Calleja Trust, du Josephine Baker Trust et de la Fondation Samling.
Récital du 26 novembre 2023
bio Xavier Dami
Xavier Dami
Né a Genève, Xavier Dami étudie le piano auprès d’Anne-Marie Riise, Eduardo Vercelli, Dominique Weber, Ronald Brautigam, ainsi que lors de cours d’interprétation donnés par Andras Schiff, Vitaly Margulis et Leon Fleisher. Lauréat de divers prix, il est titulaire d’un diplome (mention très bien) et d’une virtuosité (avec distinction et félicitations du jury).
Il collabore avec l’OSR, l’Orchestre de Chambre de Genève, l’Ensemble Vocal de Lausanne, Le Motet, La Psallette, l’Ensemble Vocal Séquence, le Choeur Cantatio, la HEM de Genève. Il travaille avec de nombreux chanteurs renommés et se produit également en récital et en musique de chambre dans des répertoires variés. Il a été invité aux Musiktage Mondsee, près de Salzburg, au Festival d’été de Split, aux Musicales de Colmar.
Xavier Dami a créé l’Ombre des Jumeaux de Didier Puntos a Mulhouse et le Concerto grosso de Gregorio Zanon,et a joué dans le spectacle « Impressions de Pelléas », d’après l’opéra de Debussy, dans une version a 2 pianos. Il est pianiste et chef de chant au Grand Théâtre de Genève depuis de nombreuses années, et on peut l’y entendre souvent au continuo (Le Nozze di Figaro, La Clemenza di Tito, Don Giovanni, Il Barbiere di Siviglia…), au sein de l’OSR (Petrouchka, Lulu…) ou encore en récital. Il a dirigé, depuis le piano, la « Petite Flûte Enchantée » au Festival de Montreux-Vevey.
Récital du 14 septembre 2023
bio Hélène Pierrakos
Hélène Pierrakos
Après avoir obtenu un Premier Prix de recherche en esthétique musicale au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Hélène Pierrakos partage sa carrière entre musicologie et journalisme. Ainsi, elle est productrice d’émissions à Radio-France pendant une vingtaine d’années (France-Musique et France-Culture) et collabore à diverses revues (Le Monde de la Musique, Opéra International, L’Avant-scène Opéra).
Elle a réalisé plusieurs films documentaires sur la musique, notamment Thierry Escaich au miroir de Bach et des entretiens filmés avec de grands musiciens pour le site de la Cité de la Musique / Philharmonie de Paris, et elle présente depuis 2005 les concerts de musique de chambre de l’Orchestre de l’Opéra National de Paris. Elle a écrit de nombreux textes et donne des conférences sur la musique dans des cadres très variés. En 1998, elle a publié chez Gisserot un petit Chopin, et en 2015 chez Fayard un essai plus ambitieux : L’Ardeur et la mélancolie – Voyage en musique allemande.
Dans l’émission La malle à musique sur Fréquence Protestante, elle propose depuis 2007 des rencontres avec des personnalités musicales de premier plan (compositeurs contemporains, metteurs en scène, auteur de livres sur la musique classique et contemporaine) mais aussi des comptes-rendus de concerts, de spectacles lyriques et de festivals, en nourrissant ses émissions de nombreuses interviews et reportages, tant à Paris qu’en France et à l’étranger.
bio Edith Tagle
Edith Tagle
Née à Santiago du Chili, Edith Tagle commence le piano à l’âge de deux ans. Elle commence les études supérieures de piano à treize ans à l’Université Catolique du Chili, qu’elle achève en 1999 avec les félicitations du Jury. Elle poursuit sa formation en Allemagne à la Haute Ecole de Musique et de Théâtre de Rostock, puis à celle de Lübeck, dans la classe du Prof. Konrad Elser, où elle obtient son Diplôme avec distinction. Elle se perfectionne ensuite dans l’art de l’accompagnement des chanteurs dans les classes de Dietrich Fischer-Dieskau et de Thomas Quasthoff.
Dès son jeune âge, elle se produit dans la plupart des salles de concert du Chili et depuis 1999, est active comme soliste, chambriste et accompagnatrice en Allemagne et en Autiche, où elle joue notamment à la Philharmonie de Berlin, au Gewandhaus et à la Mendelssohn-Haus de Leipzig ainis qu’au Volksoper de Vienne. Depuis 2018, Edith Tagle a sa propre classe de piano piano à l’école de musique et de chant de Regensburg.
Edith Tagle est lauréate de plusieurs Concours, dont celui de musique romantique pour piano à l’Université du Chili (1er prix en 1998 et en 1999). En 2017, son tavail a été récompensée par le prix de meilleure accompagnatrice de Lied au Concours International Johannes-Brahms-Wettbewerb de Pörtschach.
bio Daniel Ochoa
Daniel Ochoa
« Daniel Ochoa est un chanteur doté d’une belle voix de baryton, flexible, égale dans tous les registres et de belle sonorité. C’est un musicien à la formation complète et un interprète au goût sûr. Son répertoire embrasse toute l’étendue du Lied. »
— Dietrich Fischer Dieskau
Récemment salué par la presse autrichienne comme un « baryton polyvalent » possédant « une gamme supérieure remarquablement flexible et élégante », Daniel Ochoa a déjà récolté de nombreux succès. Ces dernières saisons, il a chanté à la Tonhalle de Düsseldorf, au Herkulessaal de Munich, au Musikverein de Vienne et au Salzburg Festival Hall ; il a couvert les rôles du Barbier de Séville et du Comte Almaviva au Volksoper de Vienne et a donné des concerts avec Anima Eterna à Bruges et à Francfort. Il est également très recherché pour les productions de CD. Au disque, il a sorti sa propre version de Winterreise de Schubert sur le label Coviello Classics et a participé à l’enregistrement complet de Christoph Spering des cantates chorales de Bach, qui a reçu le très convoité prix ECHO Klassik. Il a également donné des concerts en Afrique du Sud et à Moscou ainsi qu’à l’Opéra National de Hambourg.
Originaire de Leipzig, Daniel Ochoa ressent une affinité particulière pour la musique de Johann Sebastian Bach. Ses interprétations de cantates et de passions de Bach l’ont amené à se produire régulièrement avec le chœur Saint-Thomas de Leipzig, le chœur Gewandhaus, le Kreuzchor de Dresde et un grand nombre d’ensembles et de chefs de premier ordre : Hansjörg Albrecht, Reinhard Goebel, Ludwig Güttler, Matthew Halls, Helmuth Rilling et Andreas Spering.
Daniel Ochoa a collaboré avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, la Staatskapelle de Dresde, la Philharmonie de Dresden, l’Orchestre du Mozarteum de Salzburg, le Bach Collegium Stuttgart, le NDR Radio Philharmonic Orchestra, le Prague Symphony Orchestra, Budapest RSO, l’Evergreen Symphony Orchestra à Taipei, l’Orchestre de chambre de Bâle, la Staatskapelle et l’Orchestre du Festival Haendel de Halle, le Berlin Lautten Compagney, l’Orchestre baroque de Leipzig et le choeur de chambre de Stuttgart. Il a chanté sous la baguettes de chefs tels que Herbert Blomstedt, Marc Piollet, Paul McCreesh, Roderich Kreile, Georg Christoph Biller, Frieder Bernius, Howard Griffiths et Julia Jones.
De 2012 à 2017, Daniel Ochoa a été membre de l’ensemble permanent des solistes du Vienna Volksoper, où il a tenu des rôles importants de son Fach, comme Figaro du Barbier de Séville, Don Giovanni, Marcello, Dr. Falke, Comte Almaviva, le Comte dans le Wildschütz de Lortzing et la partie de baryton dans Carmina Burana. Pendant ces années au Volksoper, il a tavaillé avec des metteurs en scène comme Brigitte Fassbaender, Achim Freyer, Marco Arturo Marelli et Rolando Villazón. De nouveaux engagements l’ont amené à se produire à l’Opéra d’État de Hambourg, au Dresden Semperoper, aux théâtres de Lucerne, Bonn, Gera / Altenburg et Flensburg, et au Théâtre Goethe de Bad Lauchstädt.
Daniel Ochoa a été membre du choeur d’enfants du Gewandhaus. Il a reçu sa formation vocale professionnelle des professeurs Anthony Baldwin (Haute Ecole de musique de Rostock), Hans-Joachim Beyer (Haute Ecole de musique de Leipzig), Thomas Quasthoff (Haute Ecole de musique de Berlin) et Dietrich Fischer-Dieskau (Université des arts de Berlin). Daniel Ochoa donne des masterclasses depuis l’été 2018 à l’Académie vocale de Basse-Autriche.
Récital du 8 juin 2023
bio Pedro Costa
Pedro Costa
Pedro Costa est un pianiste portugais basé à Vienne. Il occupe actuellement le poste de « Senior Lecturer für Korrepetition » à l’Université de musique et des arts du spectacle de Graz.
Actif en tant que soliste et récitaliste, il a joué dans de nombreuses salles de concert européennes, notamment au Wigmore Hall de Londres, au Große Saal Mozarteum de Salzbourg, au Flagey de Bruxelles, à la Casa da Música de Porto, au CCB, au Teatro S. Carlos et à la Fundação Calouste Gulbenkian de Lisbonne. En tant que soliste, il s’est produit avec l’Orquestra Sinfónica Portuguesa, l’Orquestra Metropolitana de Lisboa, l’Orquestra Filarmonia das Beiras, l’Orquestra de Câmara de Cascais e Oeiras, l’Orkest der Lage Landen et la Koninklijke Muziekkapel van Gidsen aux côtés de chefs d’orchestre tels que Joana Carneiro, Yves Segers, Walter Proost, António Saiote, Luís Carvalho et Zvonimir Hacko.
Spécialisé dans le lied et la musique de chambre, il a récemment été récompensé par le 1er prix de piano au Concours de lied Helmut Deutsch à Vienne (2021) et par le 2e prix au Concours international de lied « Franz Schubert et musique moderne » à Graz (2022). Il est également lauréat d’autres concours comme le Concours Louis Spohr d’accompagnement de chant à Kassel ainsi que le Prix d’Accompagnateur au Concours de Chant du Rotary Club à Lisbonne et le 1er Prix au Concours de Musique de Chambre de la Radio Portugaise (Prémio Jovens Músicos). Il a également été récompensé dans d’autres concours importants au Portugal et en Belgique, comme le concours New Tenuto et le concours national d’Estoril, entre autres.
Né en 1989 à Macao, Pedro Costa a étudié au Portugal avec Fausto Neves et Luís Filipe Sá à l’Escola Superior de Artes de Espetáculo do Porto (Portugal). Il a ensuite terminé « avec distinction » ses études de Master avec Piet Kuijken au Koninklijk Conservatorium Brussel (Belgique) et un Master en Accompagnement Vocal à la Kunstuniversität Graz (Autriche) avec Joseph Breinl et Julius Drake. Il a également participé à des masterclasses avec Udo Reinemann, Christianne Stotijn, Anne Sophie von Otter, Peter Schreier, Christoph Prégardien, Brigitte Fassbaender, Wolfgang Holzmair, entre autres.
En tant que cofondateur et directeur artistique du « Projeto:Canção », il a créé à Porto un festival et une série de masterclass dédiés à la chanson d’art avec pour mission de promouvoir ce genre au Portugal. Passionné par l’enseignement, il a collaboré avec le « Projet Xiquitsi » à Maputo, au Mozambique, en apportant la musique vocale et l’opéra à ces communautés.
bio Laure-Catherine Beyers
Laure-Catherine Beyers
La jeune soprano dramatique belge Laure-Catherine Beyers a commencé ses études de chant en Belgique, où elle a étudié avec la mezzo-soprano néerlandaise Jard van Nes. Simultanément, Laure-Catherine a étudié au Koninklijk Conservatorium d’Anvers avec Stephanie Friede, où elle a obtenu son diplôme de bachelor en septembre 2016. Durant l’été 2018, Laure-Catherine a obtenu son diplôme de la Hanns Eisler Hochschule für Musik de Berlin, où elle a travaillé avec Ewa Wolak, Thomas Quasthoff, Wolfram Rieger et Julia Varady. Actuellement, Laure-Catherine poursuit ses études dans le prestigieux programme Master Soliste de la Haute École de Musique de Lausanne, dans la classe de Jeanne-Michèle Charbonnet. Parallèlement, Laure-Catherine poursuit un master spécialisé en musique contemporaine à la Kunstuniversität de Graz, où elle travaille avec Holger Falk et Anna Sushon.
Laure-Catherine a été invitée à de nombreux concours internationaux. Elle a été finaliste au Helmut Deutsch International Art Song Competition, au Concours Gustav Mahler à Genève, et elle a reçu le prix Gérard Souzay de la Mélodie française au Joy In Singing International Art Song competition à New York. Au cours des étés précédents, Laure-Catherine a été boursière au Songfest at Colburn à Los Angeles (2019), à l’édition en ligne de la Music Academy of the West (2020), et elle a été artiste en résidence au Festival Indemini à Indemini, en Suisse (2021, 2022).
Outre son amour pour l’opéra, Laure-Catherine est également très passionnée par le répertoire de la chanson d’art. Elle a participé à de nombreuses masterclasses où elle a travaillé avec les artistes les plus en vue du milieu, tels que Christa Ludwig, John Fiore, Anne Sophie von Otter, Julius Drake et Christoph Pregardien.
En novembre 2020, Laure-Catherine a fait ses débuts à Vienne avec PlusOpera Wien dans das OFF Theater, où elle a chanté les rôles de la Mère et de la Sorcière dans Hänsel und Gretel de E. Humperdinck. Début 2021, Laure-Catherine a vu son projet de récital personnel I’m a Stranger Here Myself …entre deux mondes diffusé sur RTS Espace 2. À l’automne 2021, elle a eu l’occasion de chanter en concert avec l’Orchestre symphonique national syrien, dirigé par Missak Baghboudarian, à l’Opéra de Damas. Cet automne-là, elle fait également ses débuts à la Société de Musique Contemporaine Lausanne, où elle chante A Twilight’s Song de M. Pintscher et Mare de M. Lanza avec l’Ensemble Contemporain de l’HEMU sous la direction de William Blank et Luca Antignani. En mars 2022 Laure-Catherine a chanté en concert avec Renaud Capuçon à la salle de concert de la BCV à Lausanne dans le cadre du Master Soliste Showcase 2022 de l’HEMU Lausanne.
En décembre 2022, Laure-Catherine a fait ses débuts au Musikverein de Vienne, où elle a interprété la Cantate para América mágica de A. Ginastera pour soprano dramatique et orchestre de percussions avec l’ensemble Kontrapunkte, dirigé par Gottfried Rabl. En avril 2023 Laure-Catherine chantera à l’Opéra de Lausanne, où elle interprétera le rôle du Grillon dans Pinocchio de Gloria Bruni. En mai elle fera également ses débuts avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, avec les Sieben frühe Lieder d’Alban Berg.
bio Stefano Arena
Stefano Arena
Né à Caracas en 1999. Débute ses études de piano avec Carlos Urbaneja Silva (2011-2017) à la « Escuela de Música Mozarteum Caracas » et la théorie musicale avec Eduardo Plaza et Eduardo Lecuna. Participe dans plusieurs concerts comme soliste, notamment avec lʼorchestre Municipale de Caracas et Rodolfo Saglimbeni, lʼorchestre de chambre de Mozarteum et avec lʼorchestre Philharmonique Nationale. Il se produit aussi dans plusieurs éditions du « Festival de Música de Cámara Mozarteum » à Caracas. Il joue également pour diverses ambassades au Venezuela, dans le cadre dʼévénements spéciaux.
Avec la chanteuse Pilar Alva Martín, ils forment un duo spécialisé dans la musique vocale du siècle dernier, en se concentrant surtout sur le répertoire espagnol. En plus de ses projets personnels de répertoire et de composition pour piano classique, elle se consacre à la création d’œuvres mêlant musique, photographie et vidéo.
Il reçoit le Prix Paléo en 2020 pour son excellent parcours de Bachelor à la HEMU et le premier prix dans le concours Lavaux Classique pendant l’été 2021. Masterclasses à Caracas, Paris, Suisse et Imola (Italie) avec Natalie Valentín, Ionel Streba Andrei Diev, Kristiina Junttu, Leonid Margarius (participation dans l’académie d’été à Imola), Andrea Lucchesini, Anton Gerzenberg et Eugen Indjic; et de musique de chambre avec Gernot Winischhofer, Patrick Genet et Vincent Coq.
Il est titulaire d’un bachelor et d’un master obtenus au cours de cinq années d’études dans la classe de Christian Favre à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Il poursuit actuellement un second master en pédagogie de la théorie musicale à la Haute Ecole de Musique de Genève.
bio Pilar Alva Martín
Pilar Alva Martin
Originaire d’Espagne, Pilar Alva Martín débute sa formation musicale comme violoniste et poursuit sa spécialisation comme chanteuse avec Stephan MacLeod à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Elle fait actuellement partie du programme de Master de Soliste depuis septembre 2021. Déjà plusieurs rôles dans la carrière de la jeune soprano dont l’Amour dans Orphée et Eurydice de Gluck avec l’Orchestre Ciudad de Granada, 1st Witch dans Dido & Aeneas de Henry Purcell avec l’Ensemble Cantatio Genève. Elle a également interprété deux opéras du baroque espagnol avec l’Orchestre Baroque de Grenade et Iliber Ensemble. L’Opéra La Guerra de los Gigantes de Sebastián Durón a donné naissance à un CD pour la maison de disques IBS Classical.
Pilar se produit en tant que soliste avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne en interprétant l’Elf 1 dans le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn, la Symphonie no4 de Gustav Mahler avec l’Orchestre Filarmonía de Grenade, Le Messie de Händel avec l’Ensemble Fratres et la Messe en Ut de Beethoven avec l’Ensemble Cantatio Genève. En octobre 2021, elle a chanté avec le célèbre ténor Rolando Villazón lors du Gala de la Fondation Crescendo con la Música dans la série de concerts du Rosey Concert Hall.
En récital elle a été invitée par le Festival Internacional de Música y Danza de Granada dans sa 69ème édition et au Festival Lavaux Classic 2022. En 2021 Pilar a remporté le premier prix du concours Lavaux Classic 2021.
Pilar se produit en concert avec les ensembles Gli Angeli Gèneve, Concerto Soave, l’Ensemble Cantatio de Gèneve, Ensemble Fratres, Capella Concertata, FONICS, et Proyecto Nur.
Récital du 9 février 2023
Programme de la saison 2023
bio Marcell Vigh
Marcell Vigh
Après des études initiales à la Royal Irish Academy of Music de Dublin avec plusieurs professeurs, notamment Peter Maurice Tuite, le pianiste Marcell Vigh, né à Budapest, entre au Conservatoire d’Annecy puis au Conservatoire de Dijon.
Suite à son Bachelor dans la classe de Jean-François Antonioli à la Haute École de Musique de Lausanne et un Master de pédagogie auprès de Christian Favre, il effectue un deuxième Master spécialisé en accompagnement dans le même établissement.
Au fil des années, il a eu l’occasion de travailler avec différents pianistes, tels que Jacques Rouvier, Fernando Rossano, Steven Osborne, Márta Gulyás, Balázs Fülei, Roger Muraro et Boris Petrushansky, dans le cadre de master-classes. Il se perfectionne en musique de chambre avec Vincent Coq, Patrick Genet et Hans Egidi à Lausanne, et joue souvent en duo et en trio.
Passionné par l’accompagnement du chant, notamment pour le répertoire de lied et mélodie, il accompagne régulièrement les classes de chant à l’HEMU. Il a eu l’occasion de travailler avec Helmut Deutsch, Martin Katz et Anne Grappotte en master-classes.
Boursier du Cercle Romand de Richard Wagner, il a eu le privilège de pouvoir assister au Festival de Richard Wagner à Bayreuth en 2017.
En 2020, son duo de long terme avec la soprano colorature Anne Sophie Petit a remporté le premier prix au Concours Gustav Mahler à Genève. Ils sont programmés à la RTS dans l’émission « Des Masters sur les Ondes », puis au Festival Lavaux Classic 2021.
bio Faustine Egiziano
Faustine Egiziano
Faustine Egiziano est née à Chambéry en 2002. Elle obtient à 14 ans le Diplôme d’Etudes Musicales (DEM) au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Chambéry-Pays de Savoie dans la classe de Josiane Brachet. Elle se perfectionne ensuite auprès de Philippe Wucher au CRR de Grenoble, ce qui lui permet de se produire dans le premier concerto de Prokofiev avec l’orchestre du Conservatoire. Depuis 2018, elle est en Bachelor of Arts (licence) de violon à la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans la classe de Renaud Capuçon et de son assistant François Sochard. Elle a également reçu les conseils de Tedi Papavrami et Alexandra Conunova, ainsi que de Vincent Coq pour la musique de chambre.
Sa formation au sein des chœurs du Conservatoire à Rayonnement Régional de Chambéry l’amène à se former également en chant lyrique auprès de Marie-Hélène Ruscher, et elle obtient en 2020 le DEM avec les félicitations. Cette même année, elle a eu l’occasion de se produire au Festival de L’Opéra des Landes, notamment avec Mathieu Pordoy. Elle a interprété dans ce même festival le rôle d’Yniold dans Pelléas et Mélisande de Debussy en juillet 2021. Désormais, elle se perfectionne avec la cantatrice Brigitte Balleys, professeur de chant à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Elle a également bénéficié des conseils d’Edwin Crossley-Mercer et Julie Fuchs dans le cadre de l’Académie du Festival Castel Artès, ainsi que de Thierry Pillon. Elle s’est d’ailleurs produite en récital avec Julie Fuchs et Alphonse Cemin à l’Opéra Grand Avignon en octobre 2021.
Elle chantera prochainement en récital dans plusieurs festivals: les rencontres artistiques de Bel Air, les Arts’Scènes, Les Nuits d’été, Pro Musica. En août 2022, elle sera Belinda dans Dido and Æneas de Purcell au Festival Castel Artès, notamment avec Michelle Bradley. Par ailleurs, elle a remporté en septembre 2019 le 1er Grand prix à l’unanimité de la catégorie Jeune Espoir du 5ème Concours Opéra jeunes espoirs Raymond Duffaut, parrainé par Jean-Claude Casadesus. Elle a également reçu le prix Voice Project du Gstaad New Year Music Festival en janvier 2022.
bio Michael Mofidian
Michael Mofidian
Born and raised in Glasgow, Michael Mofidian studied at Cambridge University and the Royal Academy of Music before joining the Jette Parker Young Artist Programme at the Royal Opera House, Covent Garden.
A versatile singer and actor, Michael feels at home in a wide range of repertoire and styles. For the Royal Opera House his roles included Narumov Queen of Spades, Alcade Forza del destino, Angelotti Tosca, Zuniga Carmen, Minotauros Phaedra (Linbury Studio Theatre), Johann Werther, Bass 1 Death in Venice, Dr Grenvil La Traviata, Judge and Chelsias Susanna and Deputy Don Carlo; he also covered the roles of Figaro Le nozze di Figaro and Colline La bohème. Whilst there he worked under conductors including Sir Antonio Pappano, Edward Gardner, Richard Farnes, Alexander Joel, Daniel Oren, Julia Jones and Keri-Lynn Wilson, and directors including Sir David McVicar, Barrie Kosky and Christof Loy.
Despite many cancellations, 2020 saw his Scottish Opera début as Don Alfonso in Così fan tutte. He made his Glyndebourne Festival début roles as the Doctor in Pelléas et Mélisande and the Imperial Commissioner in Madam Butterfly in the 2018 Festival, where he was a Jerwood Young Artist. Other operatic roles include Leporello Don Giovanni for British Youth Opera, Immigration Officer Flight, The Protector Written on Skin (scenes), and the title role in Noyes Fludde.
Future opera performances include his début at Dijon Opera as Angelotti Tosca, a return to the Royal Opera House Covent Garden as a guest in the role of Masetto Don Giovanni and a role in the 2023 Glyndebourne Festival. In summer 2021 he will make his Salzburg Festival début as Angelotti Tosca, alongside Anna Netrebko, Yusif Eyvazov and Ludovic Tézier.
During the 19/20 season Michael was due to make debuts with the London Symphony Orchestra under Alan Gilbert performing Tippett’s Child of Our Time, St John Passion with the RTE National Symphony Orchestra, at the Salzburg Festival in Verdi I Vespri Sicilliani with Daniele Rustioni, and with Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Sir Tony Pappano (Night-watchman in Die Meistersinger). He was also due to perform guest roles for Scottish Opera and for Royal Opera House Covent Garden.
Michael is keen concert artist with an already considerable repertoire, including Verdi Requiem; Jesus, Pilate and arias in both Bach Passions; Haydn Creation; Handel Messiah; Stravinsky Les noces; Beethoven 9th Symphony; Mozart Requiem; Fauré Requiem; and Dvořák Stabat Mater. This season he performed Mahler’s Kindertotenlieder and a new composition by Roderick Williams with the Britten Sinfonia under Sir Mark Elder, and is also scheduled to make débuts with BBC National Orchestra of Wales and the Royal Scottish National Orchestra.
Along with his duo partner Keval Shah, Michael was a joint winner of the 2017 Oxford Lieder Young Artist Platform, through which he has given recitals in the Oxford Lieder Festival and at St John’s, Smith Square. He has also performed in recital at Wigmore Hall, and at the Queen’s Hall, Edinburgh with Malcolm Martineau and most recently at City Halls in Glasgow broadcast by the BBC as well as a return to Oxford Lieder with pianist Jâms Coleman. Future recitals include returns to Oxford Lieder, Wigmore Hall and the Heidelberger Frühling.
Along with fellow Scots Nicky Spence, Mhairi Lawson, and Iain Burnside, Michael took part in the first recording of the complete songs of Erik Chisholm, due to be released in 2021 by Delphian Records.
In masterclasses and individual coaching sessions he has worked with Malcolm Martineau, Sir Thomas Allen, Gerald Finley, Simon Keenlyside, Brindley Sherratt, Roderick Williams, James Gilchrist, Ann Murray CBE and Christopher Purves.
Michael is also a composer; his works include pieces for orchestra, instrumental chamber music, art songs and works for vocal ensemble, and his teachers have included Sir James MacMillan, Richard Causton and Robin Holloway.
bio Claude Eichenberger
Claude Eichenberger
La mezzo soprano Claude Eichenberger a grandi en Suisse. Après le collège elle intègre la classe de chant d’Elisabeth Glauder à la Haute Ecole des Arts de Berne. En 2000, elle y obtient son bachelor et en 2003 le diplôme de soliste avec mention ainsi que le Prix Edouard Tschumi (meilleur soliste de l’année). Elle poursuit sa formation à l’Opéra Studio International de Zürich. C’est auprès de Tomasz Herbut à la Haute Ecole des Arts de Berne et de Irwin Gage à la Haute école de musique de Zürich qu’elle étudie plus particulièrement l’art du Lied. Grâce au travail régulier avec Elisabeth Glauser, elle approfondit ses qualités vocales et artistiques.
Actuellement, Claude est membre de l’Ensemble de Solistes fixe du Théâtre de Berne où elle chantera pour la première fois les rôles d’Ortrud dans Lohengrin de Wagner et de Ježi Baba dans Rusalka de Dvořàk au cours de la saison 2015/16. À Berne, elle a eu l’occasion de chanter des rôles importants de mezzo-soprano tels que, entre autres, le Prince Charmant dans Cendrillon, Octavian dans Rosenkavalier, Le Komponist dans Ariadne auf Naxos, Hänsel dans le Hänsel und Gretel d’Humperdinck, Mère Marie dans Les Dialogues des Carmélites, Baba the Turk dans Rake’s Progress, Herodias dans Salomé de Strauss et Judith dans Herzog Blaubarts Burg de Bartok.
Déjà pendant ses études musicales, Claude a révélé sont talent de concertiste. Elle a chanté à ce jour sous la direction de nombreux dirigeants tels que Thomas Blunt, Roand Böer, Paul Daniels, Srboljub Dinic, Kevin John Edusei, Mirga Grazinyte-Tyla, Vincent de Kort, Laurent Gendre, Daniel Klajner, Philippe Jordan, Eiji Oue, Sébastien Rouland, Julien Salemkour, Ralf Weikert, Mario Venzago.
Son répertoire sacré se compose de grandes Messes, Passions, Oratorios de Bach et Haendel, Mendelssohn, Mozart, Rossini, Dvoràk, Verdi (Requiem). Pour Bach Stiftung St Gallen, elle a enregistré diverses cantates de Bach en DVD et CD sous la direction de Rudolph Lutz. Lors de concerts symphoniques, elle interpréta la Altrapshodie de Brahms, les Lieder eines fahrenden Gesellen de Mahler, les Wesendonck Lieder de Wagner et le Cornet de Franck Martin
bio Wolfgang Resch
Wolfgang Resch
Le baryton autrichien Wolfgang Resch possède un large éventail stylistique : cette saison, après avoir interprété Orsanes dans l’opéra Crésus de Reinhard Keiser à Paris, il restera fidèle à la musique ancienne et se produira dans le rôle de Cindor dans Zaïs de Rameau au Théâtre de Bienne Soleure, pour ensuite chanter Morales dans Carmen de Bizet au festival autrichien « Oper Burg Gars » en été 2021. De plus, de nombreux projets de concerts (dont le requiem de Fauré et plusieurs récitals) sont prévus.
Au cours de la saison passée, Wolfgang Resch a su convaincre par sa voix et son jeu dramatique, en tant qu’interprète d’oeuvres contemporaines, comme Joe Pitt dans l’opéra Angels in America de Peter Eötvös avec le Neue Oper Wien à Vienne et à Budapest, dans le rôle-titre de The Story of Valemon, the Polar Bear King à la Philharmonie de Luxembourg ainsi que comme Hans Scholl (Udo Zimmermann : White Rose) à Cracovie.
Parmi ses autres engagements récents, citons Hans Scholl au Theater Biel-Solothurn, à Londres, Budapest et Oslo, Papageno dans La Flûte enchantée à l’Opéra Burg Gars et au Festival de Morat, Falke dans La Chauve-souris à Darmstadt, Dandini dans La Cenerentola au Theater Biel-Solothurn ou le rôle de Piet dans la première mondiale de l’opéra Humanoid de Leonard Evers dans une coproduction entre le Theater Winterthur et le Konzert Theater Bern.
De 2013 à 2016, Wolfgang Resch a fait partie de la troupe du Konzert Theater Bern, où il s’est produit sur scène dans les rôles d’Arlequin, Papageno, Dandini et Eddy (Turnage: Greek), entre autres. En été 2014, il a été membre du Young Singers Project du Festival de Salzbourg.
Le jeune baryton est également un chanteur de Lieder et de concerts très recherché. Il s’est produit avec l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne à Londres, Liverpool et Reykjavík, entre autres, ainsi qu’au Festival du Lied de Zeist, à Grafenegg et au Musikverein de Vienne.
Wolfgang Resch a étudié au Tiroler Landeskonservatorium avec Karlheinz Hanser et à l’Université de musique et des arts du spectacle de Vienne avec Ralf Döring et Charles Spencer. Il a suivi des master classes avec Brigitte Fassbaender, Christa Ludwig, Thomas Hampson et Helmut Deutsch.
bio Jean-Paul Pruna
Jean-Paul Pruna
Le pianiste français Jean-Paul Pruna est chef-de-chant principal du Grand Théâtre de Genève où il travaille depuis 2019 avec des chanteurs, chefs d’orchestre et metteurs en scène de renommée internationale. Il était auparavant Jeune Artiste de la Royal Opera House de Londres avant d’être engagé comme pianiste pour quatre saisons à la Deutsche Oper de Berlin. Il effectue sa formation au Conservatoire de Paris ainsi qu’à la Guildhall School of Music and Drama de Londres.
Il accompagne régulièrement chanteuses et chanteurs sur de grandes scènes telles que le Barbican, King’s Place ou le Wigmore Hall et donne des récitals en France, Espagne, Hollande Suisse et Afrique du Sud. Jean-Paul collabore à de nombreuses productions pour des compagnies prestigieuses comme la Salzburger Festspiele, le Festival d’Aix-en-Provence, le Liceu de Barcelone et le festival de Glyndebourne.
Passionné par la transmission, Jean-Paul est régulièrement invité comme coach vocal pour l’Opera Studio de la Royal Opera House, la Formation Royaumont, l’Academy of French Song and Opera, l’Opera Studio de Cape Town et la Samling Academy de Newcastle.
Plus récemment, Jean-Paul a remplacé au pied levé l’OSR pour deux représentations des Pêcheurs de Perles au Grand Théâtre de Genève, une performance saluée par le public et la critique.
Récital du 22 mai 2022 à 18h
Récital du 22 mai 2022 à 15h
Récital du 22 mai 2022 à 11h
Récital du 21 mai 2022 à 20h
Récital du 21 mai 2022 à 17h
Récital du 21 mai 2022 à 14h
Récital du 20 mai 2022
Récital du 19 mai 2022
bio Anna Stoll Knecht
Anna Stoll Knecht
Anna Stoll Knecht poursuit actuellement des recherches sur les relations entre son et geste dans la comédie physique (bourse FNS Ambizione à l’Accademia Teatro Dimitri / École de Théâtre Jacques Lecoq, Paris / Université Paul Valéry, Montpellier, 2019-2023). Précédemment boursière postdoctorale de la British Academy à l’Université d’Oxford (Jesus College), elle a mené un projet sur Mahler interprète de Wagner, en tant que chef d’orchestre et compositeur.
Ses publications incluent une monographie sur la Septième Symphonie de Mahler (Oxford University Press, 2019), des essais sur Mahler et Wagner (pour Mahler in Context, Wagner in Context, Wagner Studies, Rethinking Mahler, The Wagner Journal), sur les études d’esquisses et le processus créateur (Naturlauf : Scholarly Journeys Toward Gustav Mahler / Texts and Beyond : The Process of Music Composition from the 19th to the 20th century), un article sur musique et clown dans Geography Notebooks, et un chapitre sur son et musique chez Jacques Tati pour The Palgrave Handbook of Film Music and Comedy.
Elle est également chercheuse associée à la Bibliothèque La Grange-Fleuret et membre du comité éditorial du Wagner Journal depuis 2019.
Programme de la saison 2022
bio Christophe Sturzenegger
Christophe Sturzenegger
En tant que corniste, il a étudié avec Bruno Schneider, et a été membre du Gustav Mahler Jugend Orchester ; il a aussi été titulaire dans deux orchestres (Opéra de Zürich – académie- et Orchestre symphonique de Bâle) avant de se lancer dans une carrière de chambriste et de free-lance. Il a ainsi côtoyé les plus grands chefs (Abbado, Levine, Marriner, Ashkenazy, …) et joué en soliste sous la baguette d’Emmanuel Krivine et de Marc Kissoczy, entre autres. 2ème prix au concours national d’exécution musicale de Riddes, demi-finaliste au Concours International de Trévoux (France), il est aussi lauréat de la Bourse Migros et du Prix de l’Association suisse des musiciens. Il est enfin membre fondateur du Geneva Brass Quintet.
En tant que pianiste, il a étudié avec Elisabeth Athanassova et Marc Pantillon et a reçu les encouragements de grands pédagogues comme Sebok ou Badura-Skoda. Lauréat de plusieurs concours (Friedl Wald, Dénéréaz) et des prix Neumann et Dumont, il est aussi lauréat du concours Whittaker. Professeur de piano secondaire, harmonie au clavier et improvisation à la HEM de Genève depuis 2003, il se produit régulièrement en récital et en musique de chambre (notamment le Duo Sforzando, avec lequel il a sorti deux disques).
En tant que compositeur, il est édité chez Woodbrass-music et compte une trentaine d’œuvres à son catalogue dont diverses commandes (notamment pour le Concours suisse de musique pour la jeunesse et différents ensembles en Suisse et à l’étranger). Christophe Sturzenegger s’est déjà produit dans de nombreux festivals (Salzburg, Verbier, Istanbul, Budapest, Tokyo, Aix-en-Provence, Hong-Kong, Capetown, Dubaï…) et fait de fréquentes apparitions à la radio. Enfin, il collabore régulièrement avec l’Orchestre de la Suisse Romande et d’autres orchestres suisses et étrangers.
Photo : Charly Rappo
bio Clémence Tilquin
Clémence Tilquin
Après des études de violoncelle et de chant à la Haute Ecole de Musique de Genève avec François Guye et Danielle Borst, couronnées par deux Masters Soliste avec Distinction, Clémence Tilquin commence une double carrière en Europe et au Japon. Lauréate de la prestigieuse fondation Leenaards, elle décide en 2010 de se consacrer entièrement au chant et se perfectionne à Londres, Oslo, Bruxelles et Milan.
Très vite, les engagements affluent. La jeune soprano fait ses débuts à l’Opéra Royal de Wallonie en Papagena puis dans le jeune troupe du Grand Théâtre de Genève (Amour/Gluck, la Princesse/Prokofiev, Ninette/Verdi). Elle incarne ensuite Adina/Donizetti en Autriche, La Fille de Madame Angot à l’Opéra Royal de Wallonie, la Princesse/Ravel au Festival d’Aix-en-Provence, Poppea/Monteverdi avec L.Garcia-Alarcon, Elettra/Mozart à l’Opéra de Montpellier, Elvira/Rossini à l’Opéra d’Avignon, Lauretta/Puccini, Fannì/ Rossini, Alcina/Vivaldi, Fiordiligi/Mozart et Vitellia/Mozart au Théâtre des Champs- Elysées à Paris…
Au concert, Clémence Tilquin se produit à l’Opéra Royal de Versailles pour la Comtesse/Mozart avec Jean-Claude Malgoire ainsi que le Requiem/Neukomm (disque), la Messe en ut/Mozart, Elias/Mendelssohn avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Ascanio/St Saens au Grand Théâtre de Genève (disque), Gounod au Palazetto Bru Zane de Venise, Proserpine/St Saens avec le Bayerischen Rundfunk de Munich (disque).
Dans le répertoire plus contemporain, on a pu entendre Clémence Tilquin dans le Pierrot Lunaire/Schönberg au théâtre de la Comédie de Genève, le cycle Anakrôn de Christophe Strurzenegger (disque), les poèmes russes G.Kurtag, Hans Zender avec le Lemanic Modern Ensemble, Stravinsky avec l’Ensemble Intercontemporain à la Cité de la Musique à Paris, Dallapiccola au Musiekgebaw d’Amsterdam. Elle se produit notamment sous la baguette de John Nelson, James Loughran, Wolfgang Rihm, Jean- Claude Malgoire, Emmanuel Krivine, Michail Jurowski, John Fiore, Gabòr Takacs (Cendrillon/Franck Martin, disque).
bio Angelina Komiyama
Angelina Komiyama
Après un Master en philosophie avec spécialisation en philosophie contemporaine à l’Université de Genève, Angelina complète son cursus avec un Master en musicologie. En 2021, elle effectue un stage au Service culturel de la Ville de Genève, où elle élabore des programmes de médiation culturelle et de mesures d’accès.
Durant son cursus universitaire, elle participe à plusieurs projets mis en place par Nancy Rieben et a ainsi l’occasion de s’essayer à différents défis : écriture de textes de programme, interviews auprès de musiciens et musiciennes, création d’une chaîne YouTube pour la Jeune Critique du Concours Clara Haskil, réalisation d’un film documentaire dans le cadre du Concours de Genève, etc. Ces expériences renforcent sa motivation à questionner les angles par lesquels la musique peut être abordée pour être appréciée à son plus haut degré, et résonner chez tout un chacun.
Son parcours de vie à travers plusieurs pays (Turquie, Kazakhstan, Autriche notamment) ainsi que ses racines japonaises et françaises, sont probablement indissociables de son désir d’établir et d’entretenir des ponts entre créateurs, interprètes, publics et objets artistiques, tout comme entre différents univers.
bio Hinako Takagi
Hinako Takagi
Professeure et assistante à l’Université de musique d’Osaka, Hinako Takagi compose des pièces contemporaines pour des jeunes artistes. Elle obtient en 2017 le 3e Prix du Concours National de Musique (Japon), section composition, avec une pièce pour quatuor et piano préparé, qui est diffusée à la radio NHK. Durant ses études, elle a eu l’opportunité de travailler avec Allain Gaussin et Eric Tanguy à Kyoto et a étudié le français de manière intensive.
Compositrice et pianiste, Hinako Takagi se consacre beaucoup à l’enseignement à destination des jeunes. Elle cherche toujours à expérimenter de nouvelles formes musicales pour transmettre des impressions et des concepts philosophiques par l’écriture contemporaine.
bio Satoko Kato
Satoko Kato
Née et élevée dans la métropole japonaise de Kobe, Satoko Kato s’est intéressée très tôt aux cultures et traditions européennes. Après avoir terminé avec succès ses études à l’Université de musique d’Osaka, elle s’est installée en Europe en 2000 pour connaître et comprendre non seulement la culture hétérogène du continent, mais aussi ses tendances et ses influences musicales. Passionnée et enthousiaste pour le Lied et la musique de chambre, Satoko Kato étudie le piano au Conservatoire d’Amsterdam.
La fascination de Satoko Kato pour l’interprétation de chansons l’a finalement conduite à étudier dans la classe de Lied de Hartmut Höll à la Haute école des arts de Zurich (ZHdK). C’est là qu’elle obtient son diplôme de concert avec distinction. Elle a aussi suivi de nombreux cours de maître avec des chanteurs et pianistes de renom, dont Udo Reinemann, Dietrich Fischer-Dieskau, Roger Vignoles, Graham Johnson et Rudolf Jansen. En 2003, elle s’est produite en duo avec la violoncelliste Martha Dzikanska lors de la Holland Music Session au Concertgebouw d’Amsterdam et dans d’autres villes des Pays-Bas.
En 1992, Satoko Kato a reçu le prix du Concours de musique classique du Japon à Tokyo et en 2000 le prix du North London Piano Competition. Au concours international Concours international de Chant-Piano Nadia et Lili Boulanger à Paris, elle a atteint la finale en 2007 et a reçu le Prix de la musique contemporaine en duo. Elle a fait de nombreuses tournées de concerts au Japon a participé à des festivals internationaux en Turquie, Espagne et Suède. Avec ses partenaires chanteurs, elle s’est produite dans des salles renommées. Les Grieg-Lieder, joués avec la chanteuse norvégienne Ulla Westvik à Tokyo en 2013, ont été choisis comme le deuxième meilleur concert de l’année (revue musicale Ongakunotomo).
Satoko Kato se produit régulièrement dans des festivals et récitals avec son partenaire de longue date Raphaël Favre (ténor). Ensemble ils ont enregistré un CD de Lieder de Schubert sorti en 2015 et en 2019 le CD Folksong Arrangements for Voice & Piano.
bio Raphaël Favre
Raphaël Favre
Né à La Chaux-de-Fonds, Raphaël Favre commence l’étude du chant avec Marie-Lise de Montmollin et poursuit sa formation au conservatoire de sa ville natale (diplôme d’enseignement en 2000). Il se perfectionne ensuite avec Christoph Prégardien à la Haute école de musique de Zurich (diplôme de concert en 2004 et diplôme de soliste en 2006). Pendant ses études, il a également la chance d’approfondir ses connaissances dans le domaine du lied, grâce à l’enseignement du pianiste Hartmut Höll.
Il est lauréat du Concours international Franz Schubert et la musique de la modernité de Graz et du Concours international de lied de Stuttgart. On a pu l’entendre dans des événements musicaux comme le Rheingau Musik Festival (D), le Ludwigsburger Schlossfestspiele (D), le Kissinger Sommer (D), Bachfest Leipzig (D), le Festival de Noirlac (F).
Son répertoire comprend les principales œuvres sacrées de Monteverdi, Bach, Haendel ou Mozart. Des oratorios romantiques et modernes ainsi qu’une très grande quantité de Lieder allemands, mélodies françaises et anglaises. Il a par ailleurs participé à de nombreux festivals en Suisse, France, Allemagne, Italie, Espagne, Portugal, Belgique ou au Japon avec des chefs tels que Michel Corboz, John Nelson, Michael Hofstetter, Philippe Krüttli, Jérémie Rhorer, Thomas Rösner, Adriano Giardina, Marc Kissoczy.
Son enregistrement du Voyage d’hiver de Schubert avec le guitariste André Fischer pour le label Stradivarius (2013) a été très bien reçu par la critique. Avec la pianiste Satoko Kato il a enregistré un choix de Lieder de Franz Schubert publié par le label SARU international music (2015) et pour le même label, le CD Folksong Arrangements for Voice & Piano (2019).
bio Sonja Lohmiller
Sonja Lohmiller
Sonja Lohmiller est née à Berlin. Elle étudie tout d’abord dans la classe de Peter Rösel au Conservatoire de Dresde, où elle obtient en 2001 un Diplôme avec distinction. Sa prédilection pour le Lied l’amène à se perfectionner comme accompagnatrice auprès de Karl-Peter Kammerlander à Weimar et de Phillip Moll à Leipzig, ainsi qu’avec Pierre Goy à Lausanne dans le cadre d’un postgrade de pianoforte. Elle achève ces trois cursus avec les félicitations du jury. Lors de cours de maîtres, elle a également la chance de bénéficier de conseils d’artistes tels que Dietrich Fischer-Dieskau, Eric Schneider et Ruben Lifschitz.
Au terme de ses Diplômes de Concert à Leipzig et de Soliste à Weimar, elle est engagée comme chargée d’enseignement aux Conservatoires de Leipzig et de Magdeburg, et comme pianiste des chœurs de jeunes filles à la Schola Cantorum de Leipzig. Puis elle entre en 2006 à l’Opéra-Studio International de Zürich.
De 2007 à 2010, Sonja Lohmiller a été chargée d’enseignement d’une classe de Lied au Conservatoire de Brême et en 2010, également à celui de Weimar. Depuis la saison 2010-2011, elle travaille comme chef de chant à l’Opéra de Berne.
bio Todd Boyce
Todd Boyce
Todd Boyce a suivi sa formation à l’Oberlin Conservatory de l’Ohio et au Studio d’opéra du Bayerische Staatsoper de Munich. Il a fait ses premières expériences scéniques à l’Opera Theater de St. Louis, à la Music Academy of the West, et au prestigieux Glimmerglass Festival Opera. Todd a également été finaliste de concours internationaux tels que: Houston Grand, Belvedere, Zaragoza, IVC, et a remporté un troisième prix à au Concours Ernst Haefliger.
En 2011, il devient membre de la troupe de l’Opéra de Lucerne, où il interprète des rôles comme Marcello dans La Bohème, Dandini dans La Cenerentola, Germont dans La Traviata, Enrico dans Lucia di Lammermoor, Malatesta dans Don Pasquale, Demetrius dans A Midsummer Night’s Dream, le rôle-titre dans Sweeney Todd ainsi que Fred et Petrucchio dans Kiss Me, Kate.
En 2016, il rejoint la troupe ensemble du Konzert Theater Bern, où il tient notamment les rôles de Don Giovanni, le conte Almaviva (Le Nozze di Figaro), Don Alfonso (Così fan tutte), Papageno (Die Zauberflöte), Dr. Falke (Die Fledermaus), Figaro (Il Bar biere di Siviglia), Valentin (Faust), Sharpless (Madama Butterfly), Marcello (La Bohème), Roland (Fierabras), et Robert Walser dans la création de Thorsten Rasch Die Formel. Todd retourne à Berne en 2022 pour le rôle-titre de Pelléas et Mélisande, dans une nouvelle production signée Elmar Goerden.
D’autres engagements comprennent: Don Alfonso and Marcello à l’Opéra de Zürich, Mangus (The Knot Garden) au Bayerische Staatsoper, Clodomiro (Lotario) au Festival International Händel de Göttingen et Sid (Albert Herring) dans la dernière production de Brigitte Fassbaender au Tiroler Landestheater.
Concertiste et récitaliste apprécié, Todd s’est produit avec des orchestres tels que le Cleveland Orchestra, le Münchner Mottetenchor, le Lucerne Festival Strings, la Bayerische Kammerphilharmonie, le Luzerner Sinfonieorchestra et le Berner Symphonieorchester. Son répertoire comporte des œuvres célèbres: Weihnachtsoratorium de Bach, Messiah de Haendel, Messa di Gloria de Puccini, Carmina Burana d’Orff, la Neuvième Symphonie de Beethoven, ainsi que les grands cycles de Mahler Lieder eines fahrenden Gesellen, Kindertotenlieder et Rückert-Lieder.
bio David Burkhard
David Burkhard
David Burkhard est un jeune musicien et musicologue italo-suisse diplômé de la Haute École de Musique et de l’Université de Genève. Ses activités varient entre recherches souterraines dans les archives de manuscrits et concerts de chant lyrique. Passionné par la découverte et le partage de musiques méconnues, il dirige des chœurs et accompagne des chanteurs, au piano comme à l’orgue. Convaincu des bienfaits du chant à tout âge, David développe également ses activités dans le domaine du coaching vocal, dans le désir de permettre au plus grand nombre de s’épanouir dans la pratique du chant.
Particulièrement intéressé par la musique pour piano ainsi que par les développements techniques des instruments et de la voix au XIXe siècle, il mène des recherches en Suisse et à l’étranger et donne des conférences afin de partager sa passion pour la musique et la musicologie avec le grand public. Enfin, il réfléchit à l’avenir de l’édition musicale – domaine qu’il affectionne – dans un monde numérique où les partitions et la musique sont de plus en plus accessibles.
bio Isabelle Aboulker
Isabelle Aboulker
Isabelle Aboulker est née en 1938 dans la concordance d’influences d’un grand-père compositeur, Henri Février, et d’un père cinéaste et écrivain, Marcel Aboulker. Parallèlement à des études d’écriture et d’accompagnement au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, elle compose pour le cinéma, le théâtre, la télévision.
Accompagnatrice, chef de chant, puis, de 1983 à 2003, professeur auprès des jeunes chanteurs au CNSM, l’excellent accueil suscité par ses premiers ouvrages lyriques la conforte quant à la constance de ses orientations stylistiques héritées d’une tradition française chère à Debussy, Ravel, Poulenc, attentive à la prosodie et exigeante dans le choix des livrets. Ainsi ses opéras pour jeune public font l’objet de nombreuses reprises, tant sur de grandes scènes – Opéras de Genève, Lyon, Rennes, Limoges, Toulon, Marseille, Avignon – que dans divers conservatoires et écoles de musique.
Citons parmi ceux-ci : Olympe la rebelle, Les Enfants du Levant, Les Fables de La Fontaine, Marco Polo et la Princesse de Chine, Myla et l’Arbre-bateau, Martin-Squelette, Trois bateaux pour nulle part, Atchafalaya et Douce et Barbe-Bleue, qui sera représenté dans sa version en allemand à l’Opéra de Hambourg en février 2022. Son dernier ouvrage, commande du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris et de l’Orchestre d’Auvergne, Hugo, Zola et la Baronne pour chœur de jeunes, chœur d’hommes et orchestre, a été représenté à Paris en octobre 2021.
bio Melody Louledjian
Melody Louledjian
Très appréciée pour ses qualités vocales et son excellent niveau musical, Melody Louledjian aborde les répertoires classique et contemporain avec la même réussite. Elle fait ses débuts dans les rôles de Lucia/Lucia di Lammermoor au Cultural Center of the Philippines en Janvier 2020 et Violetta/La Traviata à l’opéra de Tenerife en 2018. Française d’origine d’arménienne, Melody Louledjian commence la musique dès son plus jeune âge. Après un Premier Prix de Piano puis des Masters de Chant avec éloges à Lyon puis Vienne, elle débute véritablement sa carrière au Grand Théâtre de Bordeaux dans Le Balcon de Peter Eötvös, ou elle chante rôle de Carmen, une jeune prostituée. Sa prestation est saluée par la critique et elle sera dès lors régulièrement invitée par ce théâtre.
Sa personnalité, sa polyvalence et son oreille redoutable l’amènent à aborder de nombreux répertoires. Très à l’aise dans la musique contemporaine, elle est régulièrement l’invitée de prestigieux ensembles comme l’Intercontemporain, Contrechamps, Ensemble Modern, l’Instant Donné et le Klangforum. Elle affectionne le travail de création avec les compositeurs et se produit à la Philharmonie de Paris, le Konzert Haus Berlin, la Tonhalle-Orchester Zürich, la Tonhalle Düsseldorf, l’IRCAM, l’Alte Oper de Franckort, la Radio Suisse Romande et de nombreux festivals internationaux : März Festival à Berlin, Acht Brücken Festival à Cologne and Düsseldorf, Festival d’Automne, Festival Musica de Strasbourg, Royaumont à Paris. Elle est une des interprètes les plus reconnues de l’œuvre de Grisey Quatre Chants pour Franchir le Seuil, pièce qu’elle chante à de nombreuses reprises dans à la Philharmonie de Paris, de Köln, l’Alte Oper- Musikfest à Frankfurt ou encore le Festival Archipel à Genève.
Elle incarne sur scène les rôles de Musetta/La Bohème, Elvira L’Italiana in Algeri, Eurydice/Orphée aux Enfers, Oberto/Alcina et Naïade/Ariadne auf Naxos au Grand Théâtre de Bordeaux, le Feu et Le Rossignol/L’Enfant et les Sortilèges et la 1ste Zofe/Der Zwerg à l’Opéra de Paris et au Bayerische Staatsoper, Ciboulette/Ciboulette à l’Opéra Comique, Woglinde/Das Rheingold et Waldvogel/Siegfried a la Casa da Musica de Porto, à la Cité de la Musique et le Teatro Reggio Emilia et du Luxembourg, la 5fte Mägd./Elektra et Adele/Die Fledermaus à l’Opéra de Nice, La Princesse/Marthe/Trois Contes à l’Opéra de Lille, Élise/Le Dilettante en Avignon à l’Opéra d’Avignon, Die Fräulein/Die Gespenstersonate à la Radio Suisse Romande, Gabrielle/La Vie parisienne à l’Opéra de Lausanne, Bergère/La Pastorale au Théâtre du Chatelet, Girandole/La Cour du roi Pétaud au Théâtre de l’Athénée, Lauretta/Richard Cœur de Lion à l’Opéra Royal de Versailles Oenone/Phèdre de Lemoyne au Festival de Budapest, La Doctoresse/Voyage vers l’Espoir de Christian Jost au Grand Théâtre de Genève, Charlotte/Der Diktator et Bubikopf/Der Kaiser von Atlantis à l’Opéra de Tenerife… De 2017 à 2019, elle fait partie de l’Ensemble de Solistes en résidence au Grand Théâtre de Genève. Elle y chante les rôles de La Princesse Elsbeth/Fantasio, Arsena/Der Tzigeuner Baron, Lola/Cavalleria Rusticana, Barberine/Le Nozze di Figaro, Frasquita/Carmen, Xenia/Boris Godounov et Luigia/Viva la Mamma.
Elle se produit également en concert comme dans Carmina Burana à l’Opéra de St Etienne, la 9eme Symphonie de Beethoven au Grand Théâtre de Bordeaux, La Damoiselle Elue à la Philharmonie de Paris et la Maison de la Radio, dans des Airs de Gluck à l’Opéra de Nancy, avec la Camerata Ataremac à Lausanne dans Les Illuminations de Britten, aux Chorégies d’Orange, l’Opéra Comique, l’Opéra de Nice, la Chapelle Reine Elisabeth de Belgique, l’Auditorium de Lyon, l’Institut français de Kyoto au Japon. Elle donne de nombreux récital notamment à l’Opéra de Lille, d’Avignon, au Grand Théâtre de Bordeaux ; elle est l’invitée de festivals comme le New Year Festival de Gstaad, et se produit en particulier avec les pianistes Antoine Palloc et Giulio Zappa.
Pratiquant plusieurs instruments, elle cultive d’autres répertoires depuis toujours. C’est ainsi qu’en 2017, elle sort sous le nom de Melody Lou, un album intitulé Follement 30’ chez Inoui Distribution. Dans ce projet dont elle est à l’origine, elle reprend les chansons françaises des années 30, accompagnée de son accordéon et d’un quartet de jazz. Parallèlement à sa carrière de soliste, elle donne régulièrement des Masterclasses sur la musique contemporaine et l’improvisation libre à la Haute Ecole de Musique de Genève ainsi que dans plusieurs conservatoires en France. Elle est professeur au sein de l’European Opera Academy.
En 2021, Melody Louledjian produit également un projet d’« Art Total » fusionnant voix, peinture, danse et percussion sous forme de performance. Le corps, couvert de peinture tel un pinceau vivant, évolue en improvisation libre vocale, corporelle et percussive. Le projet sort sous forme d’objet artistique vidéo et documentaire online, proposant une réflexion sur l’organicité, le mouvement, le jaillissement et la question du Beau. Artiste polyvalente, elle met également en scène son premier spectacle Noël Swing en 2020, création au Grand Théâtre de Provence d’Aix en Provence en Décembre 2021.
bio Johan Treichel
Johan Treichel
Johan Treichel s’est formé dans les hautes écoles suisses dans les classes de piano, d’orgue et de composition. Passionné de musique de chambre et d’ensemble, il est notamment pianiste du Trio Gamajun, claveciniste de l’Ensemble Hexacorde, pianiste de l’Ensemble Symphonique Neuchâtel et membre du duo de musique électronique ILS.
Depuis 2021, il tient les claviers des orgues de la collégiale de Saint-Imier, dans le Jura bernois. Son accompagnement de la liturgie accorde une place à diverses musiques : répertoire d’orgue baroque et romantique, piano, musique électronique et, surtout, improvisation. Il est en outre directeur artistique de la saison Musique à la Collégiale.
Johan Treichel mène une activité soutenue de compositeur. Soixante créations de diverses envergures allant de l’opéra de chambre à la musique de scène en passant par la musique sacrée, le Lied et la musique acousmatique ont été interprétées par des ensembles suisses et européens et de nombreuses et nombreux solistes. Sa musique a visité les scènes de Suisse, de France, d’Allemagne, du Royaume-Uni, de Roumanie et d’Amérique latine.
Soucieux de transmettre la musique à toutes et à tous, il enseigne avec passion le piano et la formation musicale à l’École de musique du Jura bernois. Il vit actuellement à Saint-Imier.
bio Hélène Walter
Hélène Walter
Après une formation à la Haute Ecole de Musique de Lausanne où elle obtient un Master en 2013 avec les plus hautes distinctions, Hélène Walter devient lauréate de quatre concours internationaux (Kattenburg, Mirabent i Magrans, Mâcon et Clermont- Ferrand). Sa jeune carrière la mène à des collaborations aussi nombreuses que prestigieuses : à la Philharmonie de Paris, au Müpa de Budapest comme au Palau de la musica de Barcelone et à l’opéra de Lausanne, elle se produit sous la direction de Marc Minkowski, Fabien Gabel, Jean-Claude Malgoire ou encore Jean-Yves Ossonce et Corrado Rovaris. Sur les scènes de Lausanne, Paris, Bordeaux, Tours ou encore au Festival Rossini de Wildbad, elle incarne Pamina (Die Zauberflöte, Mozart), Susanna (Le Nozze di Figaro, Mozart), Mélisande (Pelléas et Mélisande, Debussy) ou encore Pauline (La vie parisienne, Offenbach) et Belinda (Dido&Aeneas, Purcell).
Le répertoire de concert lui est également cher. On a pu l’entendre dans l’Oratorio de Noël et de Pâques, le Magnificat, les Passions et Jesu meine Freude de Bach, le Poème de l’Amour et de la Mer de Chausson, Shéhérazade de Ravel, les Sieben frühe Lieder de Berg ainsi que le Dixit Dominus de Haendel. Eclectique, attirée par le répertoire baroque, classique, romantique ou contemporain, elle collabore notamment avec les Musiciens du Louvre, l’Orchestre d’Auvergne, l’ensemble Pygmalion et l’ensemble Intercontemporain. Hélène Walter se perfectionne auprès de Teresa Berganza, Alessandra Rossi, Raul Gimenez ou encore David Jones et Helmut Deutsch.
bio William Blank
William Blank
Compositeur et chef d’orchestre, William Blank est né à Montreux en 1957. En 1978, ses Hesse Lieder pour soprano et ensemble sont créés à l’occasion de l’inauguration de la stéréophonie sur les ondes de la Radio Suisse Romande puis en 1985, ses Canti d’Ungaretti pour contralto et 9 instruments sont sélectionnés par la Tribune Internationale des Jeunes Compositeurs de l’UNESCO. En 1986, il est bénéficiaire de la Bourse de la Ville de Genève, ce qui lui permet d’achever sa première œuvre pour grand orchestre, Omaggi, mise au programme d’une tournée mondiale de l’ Orchestre de la Suisse Romande (OSR).
Depuis, ses œuvres sont jouées dans toute l’Europe ainsi qu’au Japon et aux États Unis dans des salles prestigieuses : le Victoria Hall de Genève, le KKL de Lucerne, la Tonhalle de Zürich, la Philharmonie de Paris, la Zaal Koningin Elisabeth d’Anvers, le Wigmore Hall de Londres, le Jacqueline du Pré Music Building d’Oxford, le Gewandhaus de Leipzig, l’Elbphilharmonie de Hamburg le Musikverein de Vienne, le Festpielhaus de Salzburg, la Philharmonie de Dresde, la Philharmonie et le Mariinsky Concert Hall de St Petersburg, le Avery Fisher Hall de New York, la Philharmonie de Shanghai ou le Suntory Hall de Tokyo. Des chefs d’orchestre tels que Kasuyoshi Akiyama, Dennis Russell Davies, Jean Deroyer, Heinz Holliger, Armin Jordan, Fabio Luisi, Bruno Mantovani, Kent Nagano, Zsolt Nagy, Pascal Rophé, Pinchas Steinberg ou Antony Wit ont dirigé ses œuvres.
Comme chef et compositeur, il collabore de manière privilégiée avec de nombreux ensembles et interprètes de réputation internationale parmi lesquels l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de la Suisse Italienne, l’Orchestre du Mitteldeutscher Rundfunk, le Philharmonisches Staatsorchester Hamburg, le Tokyo Symphony Orchestra, l’Ensemble Intercontemporain, l’Ensemble Contrechamps, le Collegium Novum Zürich, les Swiss Chambers soloists, les Pre Art soloists, le Sine Nomine Quartet, le Amar Quartet, le flûtiste Boris Previsic, le hautboïste Matthias Arter, le clarinettiste Daniel Ottensamer, la trompettiste Alison Balsom, le pianiste David Lively, l’accordéoniste Sergej Tchirkov, l’altiste Geneviève Strosser, les violoncellistes Jan Vogler et Martina Schucan, ou encore les cantatrices Rosemary Hardy, Natalia Zagorinskaja, Hélène Fauchère ou Barbara Zanichelli.
bio Fruzsina Szuromi
Fruzsina Szuromi
Issue d’une famille de musiciens d’opéra, Fruzsina Szuromi est directrice de chœur, pianiste et spécialiste en Méthode Kodály. Elle obtient ses titres en direction de chœur, en enseignement de la méthode Kodály et en accompagnement au piano à l’Académie Franz Liszt de Budapest et à la Haute École de Musique de Genève.
Actuellement, elle dirige le Chœur Universitaire de Lausanne (UNIL/EPFL), un grand chœur d’oratorio, et deux chœurs de chambre, l’Ensemble Vocal Evohé à l’UNIL/EPFL et le Choeur des Professeurs du Conservatoire Populaire de Genève. C’est au sein de ce même conservatoire qu’elle partage, avec Magali Dami, la direction du prestigieux chœur d’enfants de la Maîtrise. Ponctuellement, elle se produit avec l’Ensemble Vocal Buissonnier, un chœur de chambre professionnel, et elle est chargée de la préparation des projets choraux à la Haute Ecole de Musique de Genève, où elle assure également le coaching vocal en tant que pianiste.
À travers ses divers projets, Fruzsina est ainsi amenée à collaborer avec de nombreux orchestres, tels que l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Ensemble Baroque du Léman, le Camerata Alma Viva, l’Orchestre Niedermeyer, l’Orchestre de Chambre de l’EPFL et l’Orchestre Symphonique et Universitaire de Lausanne.
bio Nicolas Bacri
Nicolas Bacri
Grand Prix de la Musique symphonique de la S.A.C.E.M. 2006 et nommé aux Victoires de la musique classique à cinq reprises en 2004, 2005, 2007, 2008 et 2012, Nicolas Bacri, né à Paris en 1961, est l’auteur de plus de cent-cinquante partitions dont sept Symphonies, onze Quatuors à cordes, deux Opéras en un acte, huit Cantates, douze Motets pour chœur a cappella, douze Concertos (quatre pour violon, trois pour clarinette, deux pour trompette, pour violoncelle, pour piano, pour flûte) et plusieurs autres œuvres concertantes (Ophelia’s Tears, Les Quatre Saisons, Une Prière, Requiem, Folia, Symphonie concertante, Divertimento, Notturno etc…) pour divers instruments, six Trios avec piano, quatre Sonates pour violon et piano, deux pour violoncelle et piano, une pour alto et piano, trois Sonates pour piano, des Sonates et Suites pour violon, alto ou violoncelle solos. Le rayonnement de sa musique dépasse d’année en année les frontières de la France avec d’importants concerts en Grande-Bretagne, en Chine, en Finlande et, particulièrement, aux USA et en Allemagne.
Pianiste de formation, Nicolas Bacri étudie l’analyse musicale et la composition avec Françoise Gangloff et Christian Manen, puis, à partir de 1979, avec Louis Saguer. Entré au Conservatoire de Paris en 1980, il fréquente les classes de Claude Ballif, Marius Constant, Serge Nigg et Michel Philippot et obtient un premier prix de composition en 1983. Pensionnaire à la Villa Médicis (1983-1985) puis à la Casa de Velázquez (1991-1993), il multiplie ensuite les résidences auprès d’orchestres, de conservatoires, et de festivals (Festival des forêts 2010-2012). Acteur de la vie musicale, Nicolas Bacri est délégué artistique du service de la Musique de chambre de Radio France (1987-1991). Après une invitation à l’abbaye de La Prée (1993), il fonde et co-dirige, jusqu’en 1997, les Rencontres musicales de La Prée.
Sa musique s’inscrit d’abord dans l’atonalité, dans une polyphonie hypertrophiée, influencée par l’École de Vienne et Darmstadt (1980-1985). Marqué par sa rencontre à Rome avec Giacinto Scelsi, il travaille ensuite sur la matière sonore (1985-1987), avant de s’engager vers un langage plus mélodique, sans recours aux techniques électroacoustiques. L’emploi des dissonances sert l’expression dans un climat harmonique, souvent chromatique et toujours emprunt d’un sentiment tonal. Choisi pour de nombreuses commandes d’État, il remporte les prix André Caplet et Pierre Cardin de l’Académie des beaux-arts, le Grand Prix de la musique symphonique de la Sacem et est nommé quatre fois aux Victoires de la musique.
Photo : Olivier M. Palade
bio Kimberley Boettger-Soller
Kimberley Boettger-Soller
La mezzo-soprano allemande Kimberley Boettger-Soller a étudié à l’Université de Musique de Hanover, puis à l’Université des Arts de Berlin où elle est étudiante de Julie Kaufmann, d’Axel Bauni et d’Eric Schneider.
Elle a suivi sa formation théâtrale avec Dagny Müller et Frank Hillbrich. Durant ses études, Kimberley a reçu des bourses d’études de la Studienstiftung des deutschen Volkes et du Yehudi Menuhin Live Music Now de Berlin.
Après avoir été membre de la troupe du Landestheater Niederbayern en 2016, Kimberley a rejoint la troupe du Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf. Elle y assume de nombreux rôles, parmi lesquels Cherubino dans Le Nozze di Figaro, Hänsel dans Hänsel und Gretel, L’Enfant dans L’Enfant et les Sortilèges, Wellgunde dans Das Rheingold, Lola dans Cavalleria Rusticana, Orlofsky dans Die Fledermaus, Der Trommler dans Der Kaiser von Atlantis. Parmi ses projets, le Renard dans La petite renarde rusée, Afra dans La Wally et Junon dans Platee.
Comme interprète de Lieder, Kimberley a remporté un premier prix lors du 9e Concours International Franz Schubert und die Modernen à Graz, et un second prix au Paula-Salomon-Lindberg-Wettbewerb 2013 à Berlin. Avec sa partenaire de duo Melissa Gore, elle donne des récitals dans plusieurs villes d’Europe, notamment au Teatro Vittoria de Turin, à la Old National Gallery de Berlin et à la Würzburger Residenz.
bio Stéphanie Guérin
Stéphanie Guérin
C’est sous la direction de Joshua Weilerstein que Stéphanie Guérin, mezzo-soprano, a fait ses débuts en 2018 à l’opéra de Lausanne dans le role de Dorabella dans Cosi fan tutte de Mozart, mis en scène par Jean Liermier. Stéphanie Guérin découvre le chant au sein de la maîtrise de Notre Dame de Paris. Après l’obtention d’un diplôme d’ingénieure en agronomie, elle fait le choix de la musique et entre à la Haute École de Musique de Genève ou elle acquiert un master de soliste dans la classe de Maria Diaconu.
Dans le cadre de ses études, elle interprète Katherine dans Kiss me Kate de Cole Porter (2017) sous la direction de Nader Abassi et Christian Rath. Avec la Hochschule für Musik und Theater de Hambourg, elle interprète Ruggiero dans Alcina de Haendel (2018) dirigé par Willem Wentzel et mis en scène par Philipp Himmelmann. Récemment, elle est Zerlina dans Don Giovanni de Mozart au Theater Rudolstadt (DE) sous la baguette d’Oliver Weder et la mise en scène de Damon Nestor Ploumis. Elle apparaît aussi en concert dans le requiem de Mozart sous la direction de Leonardo Garcia Alarcon ainsi que Bertrand de Billy, ou grâce à l’association Ponticello d’Ophélie Gaillard dans un programme autour de Purcell. Stéphanie s’intéresse aussi au répertoire de l’opérette et participe en 2020 à l’académie des Frivolités parisiennes, avec lesquels elle participera à la production de Là-haut de Maurice Yvain en 2022.
Stéphanie a cherché des conseils auprès de François Leroux, Dame Emma Kirkby, Regina Werner, Rachel Bersier et se perfectionne actuellement auprès de Heidi Brunner. Elle est lauréate du Xe concours de Lied & Mélodie de Gordes ainsi que de la bourse Mosetti 2018-2019 (Lausanne, CH) et reçoit la bourse du Cercle romand Richard Wagner 2018 puis en 2019 la prestigieuse bourse culturelle de la fondation Leenaards (CH). En juin 2021, Stéphanie Guérin gagne le Premier Prix Femme Prix Spécial « Andréa Guiot » du concours Opéra en Arles.
Récital du 14 octobre 2021
bio Christian Immler
Christian Immler
Enfant, il fut alto solo au Tölzer Knabenchor, mais il se produit maintenant en soliste dans les salles les plus prestigieuses: le baryton-basse allemand Christian Immler chante et enregistre depuis de nombreuses années auplus haut niveau ! Il a étudié auprès de Rudolf Piernay à la Guildhall de Londres et a remporté le Concours International Nadia et Lili Boulanger à Paris.
Il a travaillé avec des chefs tels que Nikolaus Harnoncourt, Marc Minkowski, René Jacobs, Philippe Herreweghe, Ivor Bolton, Daniel Harding, Kent Nagano, James Conlon, Michel Corboz, Masaaki Suzuki, Ottavio Dantone, Giovanni Antonini, Thomas Hengelbrock, Frieder Bernius, William Christie and Leonardo G. Alarcón, en des lieux comme les Festivals de Salzbourg, Vancouver et Lucerne, le Concertgebouw d’Amsterdam et la Philharmonie de Paris.
Sur scène, il a chanté au Grand Théâtre de Genève, au Boston Early Music Festival et avec le Sydney Symphony Orchestra. Plus récemment encore, Niobe (Steffani) en tournée en Europe (l’enregistrement a été nominé aux Grammy Awards), Castor et Pollux (Rameau) à l’Opéra-Comique avec Raphaël Pichon, La Flûte Enchantée (Mozart) à Dijon et au Festival d’Aix-en-Provence avec Christophe Rousset, Don Giovanni (Mozart) en Asie avec René Jacobs et Freischütz (Weber) à Bruxelles et Vienne avec Laurence Equilbey.
Comme récitaliste, Christian Immler s’est imposé comme un des plus éminents chanteurs de Lieder de sa génération. Il a chanté au Wigmore Hall, à la Frick Collection à New York et au Mozarteum de Salzbourg avec les pianistes Helmut Deutsch, Kristian Bezuidenhout, Christoph Berner et Danny Driver. Ses enregistrements ont été récompensés par le Diapason d’Or, le Diapason Découverte (pour Modern Times), le Diamant d’Opéra, le EchoKlassik, le Preis der Deutschen Schallplattenkritik et l’Enregistrement de l’Année (France-Musique).
Christian Immler suit régulièrement les invitations aux masterclasses et est professeur à la Kalaidos Fachhochschule à Zurich.
Photo : Marco Borggreve.
bio Marie Favre
Marie Favre
Deux passions ont toujours animé Marie Favre : la littérature et la musique. Après des études gymnasiales classiques (section latin-grec), elle intègre la Faculté des Lettres de l’Université de Genève, où elle effectue un double cursus la menant à l’obtention de deux maîtrises, l’une en musicologie, l’autre en langue en littérature françaises, avant de s’atteler à une thèse de doctorat en dramaturgie musicale. Parallèlement à ce parcours, elle multiplie les expériences l’amenant à faire se rencontrer ses deux pôles d’intérêt. Dans cette perspective, deux objets ont retenu son attention : la voix, et l’écriture.
Ainsi, après avoir goûté aux charmes de la radio (RTS-Espace 2 de 2016 à 2019), Marie est aujourd’hui active dans le monde choral. Co-présidente de la commission de musique de la Fédération des Sociétés de Chant du Valais, elle dirige quatre chœurs en terre valaisanne et est très impliquée dans ce milieu qui lui a révélé dès l’enfance l’amour conjugué des mots et des notes. Elle rédige également des textes musicographiques (Polyphème et les danseuses, préface au disque du guitariste Grégory Scalesia ; Debussy Revisited, notice au projet éponyme de la Compagnie BIS), œuvre auprès de diverses institutions culturelles dont elle est la plume (Sion Festival, Orchestre de chambre de Lausanne) et collabore régulièrement à divers projets indépendants.
Photo : Aline Fournier.
Masterclass des 24 et 25 septembre 2021
Récitals des 23 et 26 septembre 2021
bio Nancy Rieben
Nancy Rieben
Nancy Rieben est diplômée du Conservatoire de musique et de la Faculté des Lettres de l’Université de Genève, où elle a étudié la musicologie et la germanistique. Après avoir été assistante, elle devient chargée d’enseignement au département de musicologie de l’Université de Genève. Elle a été l’assistante du Professeur Georges Starobinski pour les filières de sciences humaines des étudiants de l’EPFL, puis chargée de l’enseignement de l’Histoire de la musique de l’Antiquité à nos jours à la Haute école de musique de Neuchâtel. Depuis 2006, elle est professeure d’histoire de la musique à la Haute école de musique de Genève.
En tant que coordinatrice de la filière Musique et Musicologie, elle participe depuis 2011 au concours international de piano Clara Haskil à Vevey, et supervise un jury de sept étudiants musicologues chargé d’attribuer un prix « coup de coeur ». En 2011, ce projet remportera – ex æquo avec le Concours Reine Elisabeth de Belgique – un prix décerné par la Fédération Mondiale des Concours Internationaux de Musique récompensant « des projets innovants et uniques pouvant servir d’exemple à d’autres concours ».
En tant que présidente du collectif de musicologues Hors Portée, elle collabore avec de nombreuses institutions culturelles: elle est responsable des activités musicologiques du festival Cully Classique et du festival Amadeus à Meinier, travaille avec la RTS ainsi qu’avec le Département de la Culture de la Ville de Genève, notamment pour la rédaction des textes de programmes des concerts Musique en été 2014. Pour le festival Cully Classique, elle est responsable des activités musicologiques depuis 2004. Elle est co-réalisatrice d’un film sur Jean-Jacques Rousseau musicien, dont le DVD est paru en 2013 chez l’Harmattan.
bio Sylvie Barberi
Sylvie Barberi
Formée par William Grant Nabore à Genève ainsi que par Marc Pantillon et Béatrice Richoz à la Haute école de musique de Lausanne, Sylvie Barberi débute sa carrière musicale en intégrant l’Ensemble contemporain Contrechamps de 2006 à 2013. À côté du poste de pianiste accompagnatrice qu’elle occupe à la Haute école de musique de Genève, elle est invitée à se produire régulièrement dans différents festivals (en Suisse, France, Allemagne, Hollande, Italie et Japon) et a joué dans des salles prestigieuses telles que la Luzerner Saal, le Victoria Hall de Genève, Musiekgebouw d’Amsterdam ou encore le Hyogo Performing Arts Center.
Elle a collaboré étroitement avec des compositeurs tels que Heinz Holliger, Michael Jarrell, Jonathan Harvey, Tristan Murail, ainsi qu’avec l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Genève, l’Orchestre Philharmonique de Radio France et l’Ircam à Paris. Avec le violoniste Christophe Quatremer, elle forme un duo depuis de nombreuses années (lauréats du Concours International de Musique de chambre de Padova et du Concours International de Duo violon-piano au Festival de Sion) ainsi qu’un trio, le «Trio Fauré», complété par le violoncelliste Noé Natorp (1er Prix 2016 du Concours International Giorgio Cambissa à Paris). Parmi ses autres partenaires de musique de chambre, on peut citer notamment Tedi Papavrami, Sergey Ostrovsky, Robert Zimansky, Girolamo Bottiglieri, Maurice Bourgue, Roland Perrenoud, Alexei Ogrintchouk, Jean-Louis Capezzali, Ivan Podyomov et Mathilde Lebert.
Sylvie Barberi a été boursière du Cercle Romand Richard Wagner, de la Fondation Irène Dénéréaz ainsi que de la Fondation Simon I. Patiño et a pu bénéficier d’une résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris en 2016 et 2017.
bio Julie Martin du Theil
Julie Martin du Theil
La soprano Julie Martin du Theil retourne cette saison à La Scala de Milan dans le rôle d’Oscar dans Un ballo in maschera sous la direction de Zubin Metha ainsi que dans le rôle de Sandrina dans La finta giardiniera pour la tournée de La Scala en Chine. Elle donne également une version concert de La finta giardiniera au Lugano Musica sous la direction de Diego Fasolis. Ses récents engagements incluent Sandrina dans La finta giardiniera à la Scala, Oscar dans Un ballo in maschera avec le Welsh National Opera sous la direction de Carlo Rizzi, Pamina dans Die Zauberflöte au Staatstheater de Karlsruhe, Najade dans Ariadne auf Naxos et Zerlina dans Don Giovanni à l’Opéra de Lausanne, Despina dans Cosi fan tutte au Deutsche Oper de Berlin sous la direction de Donald Runnicles. En 2015, elle participe par ailleurs à la premiere allemande de l’opéra The Trial de Philip Glass dans les rôles de Fräulein Bürstner et de Leni, une co-production du Theater Magdeburg avec le Music Theater Wales et le Royal Opera House de Coven Garden de Londres. En 2016, elle chante le role d’Hagar dans la première mondiale de l’opéra Die Andere de Sidney Corbett.
Entre 2010 et 2019, elle fait partie de la troupe du Theater Magdeburg et se construit un large répertoire en interprétant les rôles de Sandrina dans La finta giardiniera, Sophie dans Der Rosenkavalier, Gretel dans Hansel und Gretel, Oscar dans Un ballo in maschera, Pamina dans Die Zauberflöte, Susanna dans Le Nozze di Figaro, Hélène dans La Belle Hélène, Despina dans Cosi fan tutte, Zerlina dans Don Giovanni, Tytania dans A Midsummer Night’s Dream, Anna Reich et Frau Fluth dans Die lustigen Weiber von Windsor, Adele dans Die Fledermaus, Gabrielle dans La Vie parisienne, Olympia dans Les Contes d’Hoffmann, Blondchen dans Die Entführung aus dem Serail, Valencienne dans Die lustige Witwe, Sophie dans Werther, Laura dans Der Bettelstudent, Annina dans Eine Nacht in Venedig, Frasquita dans Carmen, Annchen dans Der Freischutz, Clorinda dans La Cenerentola, Flora dans The Turn of the Screw, Kristin dans l’opéra de Boesmans Julie, Bemira dans Miriways de Telemann, Maria dans West Side Story et la Baronne Freimann dans Der Wildschutz, rôle pour lequel elle est également engagée comme cover au Semperoper de Dresde.
Soprano franco-suisse née à Genève, elle étudie le chant au Conservatoire de Lausanne où elle obtient un diplôme d’enseignement, puis un diplôme de concert avec les félicitations du jury. Elle se perfectionne ensuite à la Hochschule für Musik und Theater de Munich. Elle a été, en 2009, lauréate de la fondation suisse Leenaards. La jeune soprano a debuté à l’opera en interprétant les roles d’Elena dans Le Chapeau de paille d’Italie de Nino Rota à Geneve, de Barbarina dans Le Nozze di Figaro à Moutier et à Neuchâtel et de Johanna dans Sweeney Todd de Stephen Sondheim (adaptation française d’Alain Perroux à Genève) ; puis à l’Opéra de Lausanne, dans le rôle de Papagena dans Die Zauberflöte et ceux de la Princesse et de la Chauve-Souris dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel. En concert, elle a chanté le rôle-titre dans La Suzanna de Stradella ainsi que Le Roi David d’Arthur Honegger à Lausanne et l’Oratorio de Noël de Bach dans une tournée en Suisse. Dans sa saison 2009-2010, elle interprète le rôle principal d’Émilienne dans le film Noces réalisé par le cinéaste français Philippe Béziat, d’après l’œuvre de Stravinsky.
bio Fabrizio Chiovetta
Fabrizio Chiovetta
« Son jeu se distingue par son élégance, son sens de l’équilibre et son raffinement. » France Musique.
Né à Genève, de nationalités suisse et italienne, Fabrizio Chiovetta étudie avec Elisabeth Athanassova, Dominique Weber, John Perry et Paul Badura-Skoda dont il deviendra un disciple privilégié. Lauréat des concours Orpheus (Zürich), New Talents (Italie), et Web Concert Hall (USA), il reçoit également le Prix Adolphe Neumann de la Ville de Genève récompensant un artiste qui s’est particulièrement distingué. Il donne de nombreux concerts en Europe, Amérique du Nord, Asie et Moyen Orient (Menuhin Festival de Gstaad, Schloss Elmau, Piano Festival de Princeton, National Center de Pékin, Oriental Art Center de Shanghai). Au-delà de ses activités de soliste, il est un chambriste très recherché et se produit avec des partenaires tels que Patrick Messina, Henri Demarquette, Gautier Capuçon, Camille Thomas, Corey Cerovsek, Benjamin Appl, Sarah Nemtanu, Sophie Karthäuser ou Werner Güra. Il joue notamment sous la direction de Gábor Takács-Nagy. Il a donné en création mondiale une œuvre pour piano seul du compositeur Tristan Murail et a réalisé le premier enregistrement mondial de pièces de musique de chambre d’Arvo Pärt, Jaan Rääts et Andre Previn.
Également improvisateur, Fabrizio Chiovetta collabore avec des musiciens de divers horizons (Grégoire Maret, Vincent Segal, Piano Seven, Juliette Noureddine). Ses enregistrements d’œuvres de Schumann, Schubert, Haydn, Mozart, Bach, Gorecki et Pärt pour les labels Palexa, Claves Records et Aparté ont été salués par la critique (Diapason, Fono Forum, Choc de Classica, American Music Guide). 2020 voit la parution d’un album consacré aux trois dernières sonates de Beethoven (Op. 109, 110 et 111). Fabrizio Chiovetta enseigne le piano à la Haute école de musique de Genève.
bio Marthe Keller
Marthe Keller
Marthe Keller commence son parcours d’actrice au Schiller Theater à Berlin. Elle est révélée en France dans les années 1970 avec le feuilleton culte La demoiselle d’Avignon et les films de Philippe De Broca dont Le diable par la queue. Elle a tourné ensuite dans de nombreux films avec Christopher Franck, Claude Lelouch, Benoît Jaquot, Nikita Mikhalkov, Mauro Bolognini. Au théâtre, elle a joué sous la direction de Sami Frey, Philippe Adrien, Michele Marquais, Patrice Chereau, Jorge Lavelli, Lucian Pintilié, Claus Peymann, Peter Konwincnny. Aux États-Unis, elle tourne avec Billy Wilder, John Schlesinger, Clint Eastwood, Sydney Pollack, John Frankenheimer, et elle a pour partenaires Al Pacino (Bobby Deerfield), Dustin Hoffman (Marathon Man), Marlon Brando (Formula). En 2002, elle est nominée aux Tony Awards pour son rôle dans Judgment at Nuremberg à Broadway.
En plus de sa carrière au théâtre et au cinéma, elle se consacre à de nombreux projets en lien avec la musique classique. Ainsi, elle interprète au Carnegie Hall Jeanne d’Arc de Honegger avec Seiji Ozawa, qu’elle tournera dans le monde entier et donnera également sous la baguette de Kurt Masur. Le New York Times lui attribue le prix de l’actrice de l’année pour sa prestation, et elle enregistre l’œuvre avec Ozawa pour le label Deutsche Grammophon. Elle récite également le rôle parlé dans Perséphone d’Igor Stravinsky et interprète La belle Maguelone de Brahms avec le baryton Roman Trekel à l’Opéra Bastille. Le compositeur suisse Michael Jarrell a écrit pour elle le mélodrame Cassandre d’après le roman de Christa Wolf qu’elle créera en 1994. Également metteure en scène d’opéra, on lui doit notamment la mise en scène du Dialogue des Carmélites de Francis Poulenc à l’Opéra National du Rhin de Strasbourg en 1999, et de Don Giovanni de Mozart au Metropolitan Opera de New York en 2005. Elle a également joué dans le film Au galop de Louis-Do de Lencquesaing présenté au festival de Cannes 2012. Toujours en 2012, elle a été nommée Chevalier de la Légion d’honneur.
bio Roman Trekel
Roman Trekel
Le baryton allemand Roman Trekel a d’abord etudié le violon et le hautbois avant d’entamer une formation vocale avec Heinz Reeh à la Hochschule für Musik Hanns Eisler à Berlin. Après avoir terminé ses études de chant, il devient membre de l’ensemble du Staatsoper Unter den Linden à Berlin, institution avec laquelle il restera lié jusqu’à aujourd’hui, de même qu’avec son directeur musical Daniel Barenboim. Il y joue notamment le rôle de Pelléas qui lui vaudra l’attention de la critique internationale. En-dehors de Berlin, on peut également l’entendre à la Scala de Milan, au Royal Opera House de Londres et sur les scènes d’opéra de Munich, Hambourg, Dresde, Amsterdam, Bruxelles, Vienne, Zurich et Tokyo.
En 1996, il fait ses débuts au Festival de Bayreuth, où il brillera en particulier dans le rôle de Wolfram von Eschenbach dans Tannhauser. Durant la saison prochaine, on pourra notamment l’entendre dans les rôles de Don Fernando (Fidelio), Papageno (Die Zauberflöte) ou encore celui de Gunther (Götterdämmerung) au Staatsoper Unter den Linden à Berlin. En plus de son travail à l’opéra, il donne des concerts avec le Philharmonique de Berlin, l’Orchestre Symphonique de Chicago, l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre Symphonique de Houston, l’Orchestre Philharmonique d’Israël ou l’Orchestre Philharmonique de Munich, sous le direction de chefs tels que Claudio Abbado, Daniel Barenboim, Pierre Boulez, Zubin Mehta, Christian Thielemann ou Kent Nagano.
Depuis 1989, il enseigne le chant à la Hochschule für Musik Hanns Eisler à Berlin. Il donne également des masterclasses et est invité régulierement en tant que juré de concours internationaux. En 2000, il a reçu la distinction de Kammersänger, titre décerné aux plus grands artistes lyriques.
Récital du 10 juin 2021
Programme de la saison 2021
Récital du 17 juin 2021
bio Guy-François Leuenberger
Guy-François Leuenberger
Né en 1983, Guy-François Leuenberger acquiert sa formation musicale auprès de Christian Favre, à la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU), où il obtient son Diplôme d’enseignement en 2004 avec les félicitations et le Prix Paderewski, ainsi qu’en 2007 son Diplôme de Concert de piano. En parallèle, il se forme auprès de Gary Magby et Anthony di Giantomasso en tant que stagiaire chef de chant de l’Atelier lyrique de la même institution.
Dès 2003, il enseigne le piano et se familiarise avec la musique de scène en participant, en qualité d’arrangeur et de compositeur à diverses productions lyriques et théâtrales en Suisse et en France. Il est également actif dans le domaine de l’improvisation, notamment au Festival de Musique Improvisée de Lausanne (FMIL). A partir de 2005, Guy-François Leuenberger travaille comme accompagnateur et chef de chant pour plusieurs productions de l’Opéra de Lausanne et, dès 2007, en tant que pianiste et compositeur pour l’Ecole-Atelier Rudra Béjart.
Parallèlement à ses engagements professionnels d’accompagnateur et de soliste, Guy-François Leuenberger travaille son propre style d’écriture, très imprégné par ses expériences de la scène et de l’improvisation. Ceci le conduit tout naturellement à commencer un Master de Composition, en section Jazz de la Haute Ecole de Musique de Lausanne, titre obtenu en juin 2011 et distingué par le Prix Moser.
Parmi ses créations, on peut citer Prometheus, lied pour baryton et six instrumentistes, David et Goliath, ballet pour Rudra Béjart, et T’es pas tout seul, spectacle musical sur Jacques Brel, Le procès de Don Juan, opéra-théâtre sur un livret adapté de La nuit de Valognes d’Eric-Emmanuel Schmitt, le triptyque Je confesse… avoir vécu avec le danseur de M. Graham Tancredo Tavares, la comédie musicale Le Goût du Sel.
bio André Gass
André Gass
Après des études au Conservatoire de Strasbourg, André Gass entre à la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de Gary Magby, avec qui il prépare un master de soliste. André Gass est lauréat de la bourse Mosetti 2010-2011.
Sur scène, il chante Flute dans A Midsummer Night’s Dream de Britten au Théâtre du Jorat, L’incoronazione di Poppea au Festival d’Ambronay, Ferrando dans une version de concert de Così fan tutte avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne et Don Ottavio dans Don Giovanni. À l’Opéra de Lausanne, il était également la doublure de Lawrence Brownlee pour les répétitions de L’Italiana in Algeri de Rossini, en novembre 2010. En 2011, il a interprété Matteo Borsa dans Rigoletto au Festival d’Opéra Avenches, sous la direction de Roberto Rizzi Brignoli. L’été 2012, il a pris part au projet de la Route Lyrique, interprétant les rôles de Chrysodule Babylas dans Monsieur Choufleuri et Ramasse-ta-tête dans Croquefer de Jacques Offenbach.
bio Claire Schwob
Claire Schwob
Née en Suisse en 1988, Claire Schwob a étudié le piano à la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de Christian Favre où elle a obtenu son diplôme d’enseignement. Elle rentre par la suite à la Zürcher Hochschule der Künste dans la classe d’Ulrich Koella pour une formation de Master spécialisé dans le travail de musique de chambre et accompagnement Lied qu’elle termine en 2011.
Au cours de ses études Claire Schwob a bénéficié des enseignements de Rudolf Koelmann, Patrick Genet, Brigitte Meyer, Stephan Goerner, et Marc Pantillon. Elle a suivi les Master Class de Jean-Jacques Ballet et Brigitte Balleys.
Grâce à son répertoire varié elle se produit régulièrement comme chambriste et en duo piano–chant dans toute la Suisse. Claire Schwob a participé à la création d’Icarus de Lera Auerbach au Verbier Festival sous la direction de Charles Dutoit, ainsi qu’à l’Opéra Tosca de Puccini sous la direction de Gianandrea Noseda.
Bénéficiant du soutien de la Fondation Irène Dénéréaz et de la Fondation Sandoz, elle poursuit actuellement ses études à Hambourg en Master Liedgestaltung dans la classe de Burkhard Kehring. Ces classes hambourgeoises lui ont permis de se produire à la Kunshalle de Hamburg ainsi qu’à la Spiegelsaal au Museum Kunst und Gewerbe Hamburg.
bio Lamia Beuque
Lamia Beuque
Après des études de flûte traversière, Lamia Beuque commence le chant en France, tout en terminant un master de management culturel à l’université de Bourgogne (2007). Elle décide alors de se consacrer uniquement à la musique et poursuit ses études vocales dans la classe de Brigitte Balleys à la Haute école de musique de Lausanne où elle obtient son master d’interprétation en juin 2012.
Lors de diverses masterclasses, elle a pu profiter des conseils d’artistes tels que Dale Dusing, Christa Ludwig, François Le Roux, Teresa Berganza et Helmut Deutsch. Elle a également bénéficié d’un erasmus de perfectionnement auprès de Hedwig Fassbender à la Musikhochschule de Frankfurt/Main.Lamia Beuque se produit régulièrement en concert en Suisse et en France, notamment lors de concerts de musique sacrée (Gloria de Vivaldi, Requiem de Duruflé, Stabat Mater de Dvorak…) ou en récital. Elle travaille entre autres sous la direction de D. Jurowski, J. Duxburry et C. Schnitzler.
A l’opéra, Lamia débute dans le rôle du Prince Orlofsky dans Die Fledermaus de Strauss. La saison 2012-2013 lui donne l’opportunité d’aborder plusieurs rôles: Mirabelle dans Les aventures du roi Pausole de Honegger et Kuchtik dans Rusalka de Dvorak (Grand Théâtre de Genève). Elle a aussi interprété Lazuli dans l’Étoile de Chabrier dans le canton de Fribourg. En version concert, elle fut Marguerite dans La Damnation de Faust de Berlioz.
bio Ludmilla Gautheron
Ludmilla Gautheron
Ludmilla Gautheron a obtenu son diplôme d’enseignement de piano dans la classe d’Elisabeth Athanassova. Elle poursuit ses études en obtenant un diplôme d’accompagnement dans la classe de Jean-Jacques Balet et Ursula Rüttimann. Elle a travaillé le clavecin avec Anne Gallet et a été lauréate de la bourse de Agostini 1996. Depuis la fin de ses études, elle enseigne le piano à l’Institut Jaques-Dalcroze et a travaillé plusieurs années au Studio Kodály.
Elle se produit en récital, en particulier avec le baryton Sacha Michon, et aussi avec d’autres instrumentistes et compagnies lyriques. Elle participe au Festival de piano 2011 Concertus Saisonnus et réalise des spectacles interprétés par de jeunes musiciens: Ministrelle, Crumble. Avec Sacha Michon, Larissa Rosanoff et Vincent Aubert, elle crée au printemps 2013 le concert/spectacle Transsibirskaïa.
bio Sacha Michon
Sacha Michon
Suite à son activité de chargé d’enseignement à l’Université de Genève en linguistique indo-européenne, Sacha Michon obtient son diplôme de chant dans la classe de Gary Magby au Conservatoire de Lausanne. Depuis il se produit fréquemment, en Liederabendeet sur scène (Opéra de Lausanne, Grand Théâtre de Genève, Opéras de Lille, Rouen, Tokyo). Il se perfectionne à la Fondation Royaumont. Il a fait partie de L’Envol, troupe de l’Opéra de Lausanne, en 2012-2013.
La saison dernière, on l’a vu dans Marcello (La Bohème), La Scala di Seta à l’Opéra de Mannheim en remplacements au pied levé, Die lustigen Weiber von Windsor (Opéra de Lausanne) et Carmen (Avenches). Avec Ludmilla Gautheron, Larissa Rosanoff et Vincent Aubert, il crée au printemps 2014 le concert/spectacle Transsibirskaïa. Il est membre de la troupe Operami.
bio Pierre Michot
Pierre Michot
Pierre Michot est né et vit à Genève, où il a accompli des études littéraires et musicologiques, poursuivies à Vienne, à Athènes et à Rome. Professeur honoraire d’histoire de la musique au Conservatoire de Genève, il présente des conférences au Grand Théâtre de Genève, à l’Association genevoise des Amis de l’opéra et du ballet (dont il est le président), au Cercle Romand Richard-Wagner et à Forum Opéra de Lausanne. Il tient une chronique de disques au journal Le Temps et collabore à L’Avant-Scène Opéra, où il a publié Mozart opéras, mode d’emploi (2006) et, dans la série OpéraConté, des analyses sur CD de Così fan tutte, de Tristan et de L’Anneau du Nibelung (2005).
bio Camille Girard
Camille Girard
Camille Girard a étudié l’histoire de l’art à l’Université de Genève et à l’Ecole du Louvre de Paris; elle s’est spécialisée dans l’histoire culturelle. Parallèlement à des études de musicologie, elle a suivi des cours de chant au Conservatoire de musique de Genève. Dès 2004, elle chante comme choriste dans plusieurs productions genevoises, notamment dans La Merisaie de Dimitri Chostakovitch au Casino-Théâtre et dans Le Chapeau de paille d’Italie de Nino Rota au Bâtiment des Forces Motrices. Elle travaille également avec L’Ensemble Vocal Buissonnier.
Sa formation a comporté des missions à la Cité de la musique à Paris, au chœur Accentus – Laurence Equilbey, au Musée National des Beaux-Arts du Québec, au Musée Bourdelle et au Musée du Luxembourg à Paris. Elle a conclu son parcours universitaire par un master en politique et gestion de la culture à l’Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg. S’intéressant particulièrement aux correspondances entre les arts, elle a publié des notices d’œuvres et des articles, dont un sur le personnage de Salomé autour de 1900 pour le Grand Théâtre de Genève (2009) . Après avoir travaillé pour le Wagner Geneva Festival, Camille Girard a rejoint l’équipe du Théâtre de Carouge, où elle est chargée des partenariats culturels.
bio Luc Baghdassarian
Luc Baghdassarian
Luc Baghdassarian a accompli ses études au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève. Il obtient le diplôme de direction d’orchestre avec Arpad Gerecz, un premier prix de virtuosité de piano dans la classe de Maria Tipo et un premier prix de musique de chambre.En tant que pianiste, il remporte les prix « Piano 80 » à Winterthur, Marescotti et De Agostini à Genève, de même que trois bourses Migros successives à Zurich. Avec le Trio de Genève, il gagne le premier prix du Concours de musique de chambre de Stresa et donne de nombreux récitals en Europe, en Argentine et au Canada. Il forme un duo violon-piano et piano à quatre mains avec Florence von Burg. Depuis 2014, il est artiste Bösendorfer.
Dans le cadre de master classes, il travaille sous l’égide de maîtres comme François-René Duchâble, Tatiana Nikolaïeva et Violette Breguet-Safarian. Il se produit notamment comme soliste avec l’Orchestre de la Suisse Romande et l’Orchestre Symphonique Genevois.
En tant que chef d’orchestre, il se perfectionne en Autriche, en France et surtout en Italie avec le regretté Carlo Maria Giulini. Ce dernier le proclame vainqueur des dix épreuves de direction d’orchestre à Florence et l’invite à se perfectionner auprès de lui à Milan, jusqu’à fin 2014. Il remporte également deux concours internationaux de Grenchen en 2002 et de Vienne en 2005.
Il est l’invité de plusieurs orchestres renommés tels que l’Orchestra Sinfonica di Roma, l’Orchestra del Lazio di Roma, l’Orchestre Amadeus de Paris, l’Orchestre Philharmonique d’Arménie, l’Orchestre de Chambre de Bucarest, l’Orchestre Philharmonique de Cluj ainsi que de l’Orchestre de la Suisse Romande, le Sinfonietta de Lausanne et l’Orchestre de Chambre de Lausanne.
Il fonde successivement l’Orchestre de Chambre de Villeneuve en 2013, l’Orchestre des Variations Symphoniques, nouvelle phalange professionnelle de l’arc lémanique à géométrie variable en 2014 et l’Orchestre Riviera Symphonique en janvier 2015.
bio Hélène Cajka McClellan
Hélène Cajka McClellan
D’origine suisse et tchèque, Hélène Čajka McClellan a étudié à Genève et aux Pays-Bas. C’est durant ses études de violon puis de violon baroque qu’elle s’est progressivement dirigée vers la musique vocale, tout d’abord en tant que chef de chœur. Elle s’est par la suite consacrée pleinement au chant grâce à un séjour de trois ans aux Pays-Bas en tant que lauréate de la Fondation André-François Marescotti. De retour en Suisse, elle a travaillé auprès de Marie-José d’Alboni avec qui elle a terminé ses études. Elle est titulaire d’un Diplôme de Direction chorale du Conservatoire de Musique de Genève (classe de Michel Corboz) ainsi que d’un Diplôme de Maître de Musique. Elle est par ailleurs diplômée de chant et de pédagogie de la SAMP (Schweizer Akademie für Musik und Musikpädagogik).
Sa tessiture et son timbre spécifique de contralto l’amènent à se produire dans le répertoire d’oratorio en tant que soliste dans des oeuvres telles que la Messe en si ou les Passions de Bach, la Petite Messe Solennelle de Rossini, le Messie de Händel, les Messes de Schubert ou Beethoven. Elle collabore avec de nombreux chefs en Suisse ou à l’étranger, tels que Luc Baghdassarian, Bernard Héritier, Pascal Crittin, Jonathan Griffith, Jonathan Ofir pour n’en nommer que quelques-uns.
On a pu l’entendre en Suisse à la Cathédrale de Genève, Lausanne, Sion, au Victoria Hall de Genève, dans le cadre du Festival du Jura, à la Schubertiade de la Radio Suisse Romande et avec des ensembles tels que l’Orchestre de Chambre de Genève, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre Symphonique de Bienne, le Sinfonietta de Lausanne, l’Ensemble Baroque du Léman ou la Camerata de Lausanne dirigée par Pierre Amoyal.
Elle se produit régulièrement en récital avec le pianiste et chef d’orchestre Luc Baghdassarian ou avec la pianiste Floriane Steinegger et a également eu l’occasion de se produire avec le pianofortiste Michel Kiener dans la série de concerts Amarcordes.
bio Elizavetha Touliankina
Elizavetha Touliankina
Elizavetha Touliankina est née à Moscou dans une famille de musiciens diplômés du Conservatoire Tchaïkovsky. Elle débute le piano à l’âge de 4 ans avec sa grand-mère, qui a été sa professeure jusqu’à ses études supérieures. Après avoir obtenu un Prix de piano au conservatoire de Nancy, elle poursuit ses études en Suisse, aux conservatoires de Berne et de Bâle, en Master de concert et soliste, auprès de Rada Petkova et Filippo Gamba. En 2013, elle obtient un Master d’accompagnement au Conservatoire de Lausanne où elle a poursuivi sa formation avec Todd Camburn et Marc Pantillon.
Elizavetha est lauréate de concours internationaux dont les Concours Bach et le Concours Kaufmann de Bruxelles et le Concours musical de France. Elle a récemment remporté un 3ème prix au concours de musique de chambre Salieri-Zinetti en Italie, en duo avec le violoniste Dmitry Khakhamov.
Après avoir beaucoup interprété en solo et avec orchestres, Elizavetha s’est surtout spécialisée dans le répertoire en duo, tant avec des violonistes que des chanteurs. Elle s’est produite en duo au Menuhin Festival de Gstaad, au Festival du Printemps de Prague.
Depuis 2013, elle accompagne les classes de chant et violon du Conservatoire de Lausanne.
bio Céline Mellon
Céline Mellon
Céline Mellon entre à 15 ans au Conservatoire de Strasbourg et trois ans plus tard à la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans la classe de Gary Magby. Elle suit les masterclasses de Dale Duesing, Teresa Berganza et Christa Ludwig.
Céline est lauréate dela bourse Mosetti en 2010 et de la bourse du Cercle Romand Richard Wagner en 2011. Elle obtient son Master d’interprétation en juin 2012 avec le prix d’excellence. Elle remporte le 2ème prix du concours international Antonin Dvorak 2012, ainsi que le prixdu festival du printemps de Prague.
En concert, elle chante la partie de soprano solo dans la Passion selon St Jean de J-S Bach, dirigée par Ton Koopman. Elle est le premier Elfe dans Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne et interprète Klärchen dans Egmont de Beethoven. Céline chante la 4ème Symphonie de Mahler ainsi que la partie de soprano solo dans la 2ème Symphonie de Mahler avec l’Orchestre Symphonique Genevois au Victoria Hall de Genève sous la direction d’Hervé Klopfenstein.
Durant la saison 2011/2012, elle fait ses débuts à l’Opéra de Lausanne dans le rôle d’Amélie dans La Grande-Duchesse de Gérolstein d’Offenbach, elle est également Madame Balandard dans l’opérette d’Offenbach Monsieur Choufleuri avec la route lyrique. Elle tient le rôle titre de La Petite Renarde rusée de Janàcek, au théâtre du Crochetan dans une mise en scène de Cédric Dorier, sous la direction d’Ivan Törzs.
Ces dernières saisons, elle chante les rôles de Barberine dans les Noces de Figaro dirigé par Theodor Guschlbauer, Ellen dans Lakmé de Delibes, elle est Gretel dans Hänsel et Gretel d’Humperdinck, Laura dans Luisa Miller de Verdi sous la direction de Roberto Rizzi Brignoli, Berta dans le Barbier de Seville et Anna Reich dans Die Lustigen Weiber von Windsor sous la baguette de Frank Beermann à l’Opéra de Lausanne. Elle a donné un récital lors du Festival du Printemps de Prague 2014. La saison prochaine, vous pourrez l’entendre dans le rôle de Poussette, dans Manon de Massenet ainsi que dans celui de Papagena dans la Flûte enchantée à l’Opéra de Lausanne.
bio Marie Cécile Bertheau
Marie Cécile Bertheau
Marie Cécile Bertheau commence ses études de piano à Nancy (France), puis reçoit un Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Elle part se perfectionner au Royal Northern College of Music de Manchester dans la classe de Renna Kellaway, où, deux ans plus tard, elle obtient un Post Graduate Diploma of Music.
Elle se produit par la suite dans de nombreux festivals, dont la Roque d’Anthéron, Aix en Provence, Saint-Jean-de-Luz (avec obtention du Prix Maurice Ravel) et Royaumont. Accompagnatrice de plusieurs classes d’instruments à vent au CNSM de Lyon, elle est nommée Cheffe de Chant de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Lyon.
Depuis 1996, elle est cheffe de chant à l’Opéra de Lausanne où elle travaille avec des chefs d’orchestre tels que Jonathan Darlington, Evelino Pido, Armin Jordan, Corrado Rovaris, Jane Glover, Louis Langrée, Jésus Lopez Coboz, Nicolas Chalvin, Christophe Rousset.
Marie Cécile Bertheau dirige également une classe de répertoire pour jeunes chanteurs au Conservatoire de Lausanne.
bio Carine Séchaye
Carine Séchaye
Carine Séchaye est née à Genève où elle a obtenu ses diplômes de chant et de comédienne au Conservatoire. Elle s’est perfectionnée ensuite à l’Opéra Studio International de Zürich.Bénéficiaire des bourses Friedl Wahl, Migros/Ernst Goehner, Leenaards et de la Fondation des Saints Anges (Paris), elle est aussi lauréate de concours internationaux : Voix d’or (3e prix), Ernst Haefliger (prix du meilleur candidat suisse), Operalia Placido Domingo (prix Zarzuela) et Toulouse Mélodie française (2e prix).
Elle fait ses débuts à l’Opéra de Zürich et à celui de Lausanne : elle y interprète Honora dans Tom Jones de Philidor (paru en CD et en DVD chez Dynamic), Cherubino, Mercédès (en tournée au Japon) et le rôle-titre du Chat botté de Xavier Montsalvatge. En Allemagne, elle se fait particulièrement remarquer en Mélisande et en Octavian (Rosenkavalier). Elle interprète Orlovsky aux Pays-Bas. En France, elle est distribuée dans des créations mondiales au Châtelet et à Montpellier. Elle se produit également à Metz, au Capitole de Toulouse, à Toulon (en Dorabella et Cherubino), à Rouen (pour ses débuts en Rosine) et à Dijon.
Elle est régulièrement invitée au Grand Théâtre de Genève, où elle chante le Page (Salomé), Berta (Il Barbiere di Siviglia), die Dritte Magd (Elektra), la Deuxième Dame (La Flûte enchantée), Sméraldine (L’Amour des trois oranges) et Bersi (Andrea Chénier). En mai 2012, elle y est Frédéric (Mignon) aux côtés de Sophie Koch et Diana Damrau. Cette même année, Carine Séchaye rencontre un vif succès dans les rôle de L’Enfant (L’Enfant et les sortilèges) à Monte-Carlo, de la Périchole à Limoges, de Siébel (Faust) à Metz et de Sélysette (Ariane et Barbe-Bleue) à Dijon. Dans le rôle-titre de l’Aiglon à Lausanne et à Tours, en 2013, la presse a salué son « extraordinaire engagement dramatique et vocal ».
Parmi ses productions récentes, citons : La Scala di Seta au Théâtre des Champs-Elysées, Cosi fan tutte à Tours, Roméo et Juliette à Monaco, Barbe-Bleue à Angers et Nantes, et Carmen dans La Tragédie de Carmen de Peter Brook à Bienne.
bio Jacques Tchamkerten
Jacques Tchamkerten
Jacques Tchamkerten est né à Genève. Après avoir travaillé l’orgue avec Pierre Segond au Conservatoire de Genève, il entreprend l’étude des Ondes Martenot auprès de Jeanne Loriod,dans la classe de qui il obtient une médaille d’or à l’unanimité au Conservatoire de Saint-Maur(France) en 1986. Depuis lors, il s’est produit dans une dizaine de pays européens, tant avec orchestre qu’en formation de musique de chambre. Il a aussi fait partie, de 1990 à 1996, du Sextuor Jeanne-Loriod, ensemble de six ondes Martenot.
Responsable de la Bibliothèque du Conservatoire de Musique de Genève, Jacques Tchamkertenpoursuit parallèlement une activité dans le domaine musicologique. Il a publié des monographiesconsacrées à Arthur Honegger, Emile Jaques-Dalcroze et Ernest Bloch, et de nombreux articlessur la musique en Suisse romande au debut du XXe siècle ainsi que sur la musique française des XIXe et XXe siècles. A ce titre, il a contribué au Dictionnaire du Théâtre en Suisse, au Dictionnaire de la Musique française au XIXe siècle et à la nouvelle édition du New Grove Dictionnary. En tant que chercheur, il est invité à participer à divers colloques. En 2011, il s’est vu décerner le prix de la Fondation Pierre-et-Louisa-Meylan pour l’ensemble de ses travaux.
bio Franck Villard
Franck Villard
Né en 1966, Franck Villard étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (harmonie, contrepoint, fugue, orchestration, accompagnement au piano et direction d’orchestre). Attiré par le répertoire lyrique, il débute son activité professionnelle en tant que chef de chant, puis s’oriente vers la direction d’orchestre.
En 2002, alors qu’il travaille à l’Opéra de Zürich, il rencontre Michel Plasson, dont il devientl’assistant à l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Depuis, il collabore régulièrement avec lui, notamment à l’Opéra de Paris, aux Chorégies d’Orange, au Wiener Konzerthaus, au Teatro Massimo de Palerme, au Megaron d’Athènes, au Grand Théâtre de Genève. A l’Opéra de Paris, il assiste aussi des chefs tels que Marco Armiliato, Michail Jurowsky, Michael Schönwandt, Daniele Callegari. Il s’est produit à la tête des principaux orchestres français, parmi lesquels l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre National de Lorraine, l’Orchestre Philharmonique de Marseille. A l’étranger, il a dirigé en particulier l’Orchestre du Théâtre Mikhailowski de Saint-Petersbourg, l’Orchestre de la Comunitat Valenciana, l’Orchestre de la Suisse Romande.
Parallèlement à la direction d’orchestre, Franck Villard se distingue comme pianiste accompa-gnateur, particulièrement dans le domaine de la Mélodie française. Il travaille avec des chanteurs comme Karine Deshayes, Yumiko Tanimura ou encore le ténor Sebastien Droy, avec lequel il participe au disque des révélations lyriques 2007 des Victoires de la Musique Classique.
Également compositeur, il signe plusieurs œuvres, dont Neuf Répons des Ténèbres du Jeudi Saint et Christus factus est pour chœur à cappella, Quasi una Fantasia et Ex abrupto pour orgue, Ariadne e Theseo – monologue dramatique pour mezzo-soprano et orchestre, ainsi que de nombreuses transcriptions et orchestrations. Son opéra L’Enfant et la Nuit, conte lyrique sur un livret d’Olivier Balazuc, a été représenté à l’Opéra d’Angers-Nantes et au Théâtre de Vevey.
bio Jean-François Lapointe
Jean-François Lapointe
Originaire du Québec, Jean-François Lapointe commence sa formation musicale avec le piano et le violon, puis prend goût à l’art vocal en suivant le travail de son père, ténor. Il entreprend alors des études de chant. Il obtient une maîtrise en interprétation à l’Université Laval de Québec dans la classe de Louise André, puis se perfectionne aux États-Unis auprès de Martial Singher.
Lauréat de nombreux prix, dont trois au prestigieux Concours International de Chant de Paris,Jean-François Lapointe s’est imposé sur les scènes lyriques internationales dans le répertoire français. Depuis ses débuts sur scène en 1983, il a chanté sur les principales scènes euro-péennes, ainsi qu’en Amérique et au Japon. Les critiques sont unanimes pour louer la richesse de sa voix, la finesse de son interprétation et ses qualités sceniques.
Parmi ses rôles de prédilection, citons le rôle-titre de Pelleas et Melisande, interprété notammentdans la célèbre mise en scène de Peter Brook, ainsi qu’à l’Opéra de Toronto, à Bonn sous la direction de Marc Soustrot, au Théâtre du Capitole de Toulouse, à la Scala de Milan sous la baguette de Georges Prêtre, au Théâtre des Champs-Elysées ou encore au Concertgebouw d’Amsterdam sous la direction de Bernard Haitink. Il incarne de nombreux autres rôles-titres, en particulier ceux de Don Giovanni, Eugène Onéguine, Hamlet, Candide, Didon et Enée, Le Barbier de Seville et dernièrement, Guillaume Tell au Grand Théâtre de Genève.
Parmi ses projets, mentionnons La Traviata (Germont) à Tampa, Les Pêcheurs de Perles (Zurga),Lucia di Lammermoor (Enrico) à Nancy, Dante (Bardi) de Godard à Münich, Hamlet à Marseille,Tannhäuser (Wolfram) à Monaco, Werther (Albert) à Bologne, Don Carlo (Rodrigo) à Marseille.
Parallèlement à sa carrière scénique, Jean-Francois Lapointe se produit régulièrement en concert, tant dans le domaine de la mélodie que dans celui de l’oratorio. Interprète réputé de Duparc, Fauré et Poulenc, il a enregistré deux disques consacrés à la Mélodie française, l’un sur des poèmes de Verlaine, l’autre avec le Poème de l’amour et de la mer de Chausson comme œuvre majeure.
bio Mathilde Reichler
Mathilde Reichler
Mathilde Reichler s’est formée à l’Université de Genève où elle a été assistante en musicologie pendant plusieurs années. Boursière du FNRS, elle a mené des recherches sur l’opéra russe du 19ème siècle. Elle enseigne actuellement la théorie musicale à la Haute Ecole de Musique de Lausanne, ainsi que la dramaturgie de l’opéra au sein du Certificat de formation continue en dramaturgie de l’Université de Lausanne.
Depuis 2001, elle signe en outre de nombreuses mises en scène, dont Orphée aux Enfers (Offenbach), Gardénal et vinaigrette et Gare d’Enal avec la compagnie de Quat’sous, La Merisaie(Moskva, Tcheriomouchki de Dimitri Chostakovitch) au Casino Théâtre de Genève, Le Chapeau de paille d’Italie (Nino Rota) au Bâtiment des Forces Motrices et Le Mariage de Moussorgski/Voronov, d’après Gogol, donné en création mondiale aux Jardins Musicaux (Cernier) et à la Bâtie-Festival de Genève en 2008.
Dernièrement, elle monte un spectacle dans le cadre des événements mis en place par la Ville de Genève pour le tricentenaire de Jean-Jacques Rousseau : Le Devin [loin] du village, coproduit par le collectif HorsPortée, dont elle est membre fondatrice, l’ensemble Lunaisiens, l’Ensemble baroque de Limoges et la Fondation Royaumont. Mathilde Reichler a été l’assistante d’Alain Maratrat sur Le Voyage à Reims (Rossini) et L’Amour des trois oranges (Prokofiev) au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Elle est également boursière de la Musiktheater Akademie (Allemagne) pour la mise en scène, et donne régulièrement des conférences dans diverses institutions de Suisse romande.
bio Phillip Moll
Phillip Moll
Né à Chicago, Phillip Moll vit à Berlin depuis 1970. Après des études d’anglais à l’Université de Harvard et de musique à l’Université du Texas, il a complété sa formation à la Musikhochschule de Munich grâce à une bourse d’études du Deutscher Akademischer Austauschdienst. Engagé ensuite comme chef de chant à la Deutsche Oper de Berlin, il y a travaillé jusqu’en 1978. Depuis lors, il est actif en tant qu’accompagnateur et pianiste d’ensemble, et collabore avec des artistes tels que Kathleen Battle, Håkan Hagegard, Jessye Norman, Kurt Moll, James Galway, Kyung Wha Chung, Anne-Sophie Mutter, Akiko Suwanai et Kolya Blacher.
Phillip Moll a joué et enregistré avec de nombreux ensembles berlinois, parmi lesquels l’Orchestre Philharmonique de Berlin, l’Orchestre Symphonique Allemand, le RIAS Kammerchor et le Chœur de la Radio de Berlin. Il s’est également produit comme soliste dans toute l’Europe, en Amérique du Nord et en Extrême-Orient, notamment avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin, l’English Chamber Orchestra, l’Orchestre de Smith Square de Saint John et le Philharmonic Kammermusik Kollegium. En Australie, il a été l’invité des orchestres symphoniques de Melbourne, de Sydney et de Tasmanie.
De 2004 à 2013, Phillip Moll a occupé la chaire d’interprétation du lied à la Musikhochschule de Leipzig. Il a donné des masterclasses dans de nombreux pays, en Belgique, en Israël, en Italie, en France, en Lettonie et en Lituanie, au Japon, à Taïwan et aux États-Unis.
Parmi les nombreux enregistrements auxquels il a participé, citons les Lieder de Schubert avec la soprano Jessye Norman, les Trios avec piano de Dvorak et Suk avec les solistes de l’Orchestre Philharmonique de Berlin, les Duos pour deux barytons avec les frères Paul Armin et Peter Edelmann, et les Gypsy Songs avec la mezzo Renée Morloc ; la Petite Messe solennelle de Rossini avec le RIAS Kammerchor, le Deutsches Requiem de Brahms dans la version pour piano à quatre mains avec le Chœur de la Radio de Berlin, et les Fantaisies d’Opéra pour instruments à vent avec les solistes de l’Orchestre de La Scala de Milan ; les Sonates de Schubert et des oeuvres de Bartòk avec la violoniste Andrea Duka Löwenstein, ainsi qu’un vaste répertoire avec le flûtiste Sir James Galway, qu’il accompagne depuis près de quarante ans.
bio Didier Puntos
Didier Puntos
Titulaire d’une Licence de concert de l’école Normale de Paris et diplômé en composition et en accompagnement du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, Didier Puntos n’a cesséd’approfondir sa pratique pianistique dans le domaine du récital, du concerto, de la musique de chambre, du lied et de la mélodie. Régulièrement invité par le Quatuor à cordes Debussy, l’Orchestre National de Lyon ou l’Orchestre de la Suisse Romande, il se produit aussi bien en France qu’à l’étranger.
Parallèlement à son activité de pianiste, il devient, en 1986, chef de chant à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Lyon. Il y réalise et interprète une version pour piano à quatre mains, flûte et violoncelle de L’Enfant et les sortilèges de Maurice Ravel. Cette production compte à ce jour plus de 350 représentations sur les plus grandes scènes européennes. D’autres adaptations d’ouvrages lyriques suivront, accueillies notamment au Théâtre des Champs-Elysées et à l’Opéra de Paris.
Didier Puntos est aussi un compositeur prolifique dont le catalogue comporte des œuvres vocales – citons en particulier un ballet, L’Ombre des jumeaux et un opéra, L’Enfant dans l’ombre – de la musique de chambre et des pièces pour piano. Sa discographie compte notamment l’intégrale des mélodies d’André Messager. Il a été directeur musical de l’ensemble vocal Passeggiata entre 2003 et 2008. En 2013, il a fait une incursion au théâtre sous la direction d’Omar Porras, en tant qu’acteur et musicien dans La Dame de la mer d’Ibsen.
bio Valerio Contaldo
Valerio Contaldo
Né en Italie, Valerio Contaldo se forme comme guitariste classique à Sion et à Paris, puis étudie le chant auprès de Gary Magby au Conservatoire de Lausanne, où il obtient un diplôme de concert. Finaliste du concours Bach de Leipzig en 2008, il a suivi des masterclasses avec Christa Ludwig, Klesie Kelly, David Jones et Julius Drake.
Son répertoire de concert comprend des œuvres de toutes les époques : le Requiem de Mozart, La Création et Les Saisons de Haydn, la Petite Messe solennelle de Rossini, les Passions, l’Oratorio de Noël et la Messe en si de Bach, les Vêpres de Monteverdi, le Messie et la Brockes Passionde Händel, la Messa di Gloria de Puccini, Le Vin Herbé et le Requiem de Frank Martin, la Cantate Saint Nicolas de Britten. Il s’est produit notamment aux Festivals des Flandres, d’Edimbourg, de Rheingau, d’Ambronay, d’Aix-en-Provence, aux Folles Journées de Nantes, à Bilbao, Varsovie et Tokyo, au Festival Resonanzen de Vienne ou encore à la Mozartwoche de Salzbourg. A l’opéra, on a pu l’entendre à l’Opéra de Paris, au Théâtre des Champs-Elysées, à l’Opéra de Nice, à l’Opéra National de Lorraine, à l’Opéra de Lausanne, à La Fenice de Venise.
Lors des dernières saisons, il a interprété des rôles comme Jupiter dans Semele de Händel à l’Opéra de Nice, dans l’Incoronazione di Poppeaà l’Opéra Garnier, dans Così fan Tutte (Ferrando) à l’Opéra de Nice et Magdeburg, dans la Passion selon Saint Matthieu de Bach (Evangéliste et second ténor) sous la direction de Stephan MacLeod avec la Nederlandse Bachvereniging, dans Acis and Galatea (Acis), àla Mozartwoche de Salzburg avec Les Musiciens du Louvre, Oronte dans Alcina de Handel à l’Opéra de Bienne-Soleure.
Parmi ses engagements pour la saison 2016-2017, mentionnons Gli Equivoci nel Sembiante d’Alessandro Scarlatti au Festival Purtimiro de Lugo, sous la direction de Rinaldo Alessandrini. L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi au Carnegie Hall de New York avec le Concerto Italiano ; le rôle-titre de L’Orfeo de Monteverdi avec le Concerto Italiano à Barcelone, puis en tournée en Chine, en Australie et au Japon, ainsi qu’avec la Cappella Mediterranea à Bruxelles, Rotterdam, Paris et en Amérique du Sud ; la Passion selon Saint Jean de Bach avec les Musiciens du Louvre au Musikverein de Vienne, ainsi qu’à Toulouse et Madrid.
Il travaille sous la direction de chefs tels que : Marc Minkowski, Rinaldo Alessandrini, Michel Corboz, John Nelson, Ton Koopman, William Christie, Gabriel Garrido, Leonardo García Alarcón, Philippe Pierlot, Stephan MacLeod, Jean-Marc Aymes, Laurent Gay. Il a participé à plusieurs réalisations discographiques auprès des maisons Naïve, Ricercar, K617, Sony Classical, Claves, Erato.
bio Lucas Buclin
Lucas Buclin
Lucas Buclin s’initie au piano avec Valentin Peiry, puis intègre la classe de Christian Favre à la Haute Ecole de Musique de Lausanne et y achève en 2010 un master avec les félicitations du jury. Il remporte la même année le Prix Paderewsky, ainsi qu’un 2e prix au Concours d’Interprétation Musicale de Lausanne. Il se perfectionne ensuite à l’Universität für Musik und darstellende Kunst de Vienne dans la classe de Christopher Hinterhuber. En 2011, il fait ses débuts au prestigieux Musikverein de Vienne et à la Gesellschaft für Musiktheater, et se produit dans des lieux tels que le Festival d’Avignon, le Festival international de piano de Genève, le Festival Cully Classique ou le Cowbridge Music Festival.
Passionné par le lied et l’opéra, Lucas Buclin se forme avec Todd Camburn à Lausanne, puis avec David Lutz et Robert Holl à Vienne, où il obtient un master d’accompagnement du chant. Depuis 2013, il collabore avec la compagnie Comiqu’opéra: après plus de 200 représentations de leur spectacle L’opéra dans tous ses états, ils créent Figaroh! à Neuchâtel, qu’ils jouent ensuite pendant deux mois à Paris. Lucas Buclin est directeur artistique du projet Science Fiction Lieder, qui commande de nouvelles mélodies pour quatuor et voix sur des textes d’anticipation. Il a par ailleurs développé une compétence peu commune : l’improvisation sur film muet. Il se produit d’abord à la Cinémathèque Suisse, avant d’être invité à la fois par des festivals et des cinémas, en Norvège, en France, en Autriche et en Angleterre. Son répertoire cinématographique va des courts-métrages de Buster Keaton aux oeuvres magistrales du cinéaste autrichien Fritz Lang.
bio Antoinette Dennefeld
Antoinette Dennefeld
Née à Strasbourg, Antoinette Dennefeld étudie les arts du spectacle à l’Université de sa ville natale, puis se forme à la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans les classes de Brigitte Balleys et Gary Magby où elle obtient en 2011 un master de soliste avec les félicitations du jury. Lauréate de nombreux prix, elle remporte en particulier la Bourse de la Fondation Leenaards, le Grand Prix au Concours International de Chant de Marmande ainsi que le Troisième Prix et le Prix du Public au Concours International de Chant de Genève.
En concert, elle chante des œuvres comme la Passion selon St-Jean de Bach sous la direction de Ton Koopmann, la Cantate Alexandr Nevsky de Prokofiev, ainsi que des extraits du Knabenwunderhorn avec le Sinfonietta de Lausanne, Pulcinella de Stravinsky avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, sous la direction de Kristjan Järvi. Elle a chanté la partie de mezzo solo dans la Symphonie n°2 de Mahler au Victoria Hall de Genève. A l’opéra, elle a déjà fait ses débuts dans des rôles comme Stéphano (Roméo et Juliette), Rosina (Il Barbiere di Siviglia) au Maggio Fiorentino, Oreste (La Belle Hélène) à Avignon, Annio (La Clemenza di Tito) à Montpellier, Jean (le Portrait de Manon) à l’Opéra de Marseille, Le Roi Carotte (Cunégonde) à l’Opéra National de Lyon, Werther (Charlotte) à Tenerife, La Traviata (Flora) et Carmen(Mercedes) à l’Opéra de Paris.
Parmi ses projets : Don Giovanni (Donna Elvira) à l’Opéra de Lyon, Le Nozze di Figaro (Cherubino) à l’Opéra de Marseille, le rôle-titre de Lakmé avec l’Orchestre de la Radio Bavaroise, Così fan tutte (Dorabella) à l’Opéra de Lausanne et plusieurs productions à l’Opéra de Paris (Cavalleria Rusticana, Carmen, La Clemenza di Tito).
bio Eric Schneider
Eric Schneider
Eric Schneider a étudié le piano et les mathématiques, et a obtenu à 22 ans son Diplôme d’interprète soliste avec mention à la Musikhochschule de Cologne. Il s’est ensuite perfectionné en interprétation du lied avec Hartmut Holl. Les pianistes Paul Badura-Skoda et Alfred Brendel, ainsi que les chanteurs Dietrich Fischer-Dieskau et Elisabeth Schwarzkopf ont eu une influence décisive sur son parcours. Auprès de Rolf Reuter, à Berlin, il a complété sa formation par des études de direction d’orchestre.
Eric Schneider a accompagné en Europe, en Amérique et en Asie des chanteurs tels que Matthias Goerne, Christine Schafer, Christiane Oelze, Stephan Genz, Anna Prohaska, Michael Kupfer-Radecky. Avec ses partenaires, il est régulièrement l’invité des Schubertiades de Schwarzenberg, du Festival de Salzbourg ou encore du Tanglewood Summer Music Festival. Sa discographie comprend notamment des enregistrements avec Christiane Oelze et Hans-Peter Blochwitz, Matthias Goerne et Anna Prohaska. Il a enregistré récemment la Winterreise de Schubert, ainsi que des œuvres de Henry Purcell et de George Crumb avec la soprano Christine Schafer, un disque de lieder de Franz Schubert «An mein Herz» avec Matthias Goerne chez Harmonia Mundi et un programme Soldaten-Lieder avec Anna Prohaska chez Deutsche Gramophon.
Eric Schneider se tourne à nouveau depuis quelques années vers le répertoire solistique pour piano. On a pu l’entendre dernièrement en récital au Festspielhaus de Baden-Baden, au Kissinger Sommer et au Klavier Festival Ruhr. Un disque d’œuvres pour piano de Janacek, Beethoven et Schumann est paru en 2009. Son enregistrement filmé de la Sonate opus 106 de Beethoven est disponible sur Youtube. Eric Schneider enseigne depuis 2008 l’interprétation du Lied à l’Université des Arts de Berlin.
bio Gregory Rauber
Gregory Rauber
Passionné par la musique et son histoire, Gregory Rauber a achevé un double cursus de musicolo-gie à l’Université de Genève et d’orgue à la Haute École de Musique de cette même ville. Chanteur autodidacte, il se produit au sein de divers ensembles de l’arc lémanique en tant que choriste ou soliste et porte un intérêt accru aux répertoires dits « anciens ». Sa rencontre avec le chef argentin Gabriel Garrido en 2010 lui permet de pratiquer et d’approfondir le répertoire vocal italien des XVIe et XVIIe siècles.
Gregory Rauber cultive également une affinité pour la musique baroque française, celle de Jean-Philippe Rameau en particulier, et bien entendu pour les délices de l’orgue. Ses activités de jeune musicologue l’ont amené à collaborer avec le Concours Clara Haskil, le festival Cully Classique, la Radio Suisse Romande, Claves Records, Arts et Lettres et le collectif de musicologues Hors Portée.
Actuellement, Gregory Rauber consacre une thèse de doctorat à la question des échelles musicales dans la théorie française au XVIIe siècle à l’Université de Lausanne, sous la direction de Constance Frei.
bio Edward Rushton
Edward Rushton
Edward Rushton étudie le piano dans la classe de Renna Kellaway et la composition au Chetham’s School of Music à Manchester, avant de continuer ses études au King’s College de Cambridge. Chambriste engagé, il participe aux Masterclasses de Martin Roscoe, Roger Vignoles ou du Quatuor Endellion et suit également les cours de John Yorke. En 1994, pendant son master de composition à la Royal Scottish Academy of Music and Drama, où il accompagne chanteurs et instrumentistes, il obtient le poste de Broadwood Junior Fellow en accompagnement. Il devient ensuite chef de chant aux Städtische Bühnen de Münster pendant deux ans, avant de s’installer en Suisse pour se consacrer au piano et à la composition. En 2001, après deux années de perfectionnement dans la classe d’Irwin Gage à la Hochschule der Künste de Zurich, il obtient un diplôme d’accompagnateur avec les félicitations du Jury.
Il se produit régulièrement en Allemagne, en France, en Grèce, en Belgique et en Angleterre, avec des chanteurs tels que Juliane Banse, Robin Adams, Yvonne Naef, Lázsló Polgár, Sybille Diethelm, René Perler ou Simon Wallfisch. Depuis 2000, Edward Rushton enseigne l’accompagnement du Lied à la Musik Hochschule de Lucerne.
Edward Rushton est membre du Harry White Trio. Il enregistre plusieurs CDs dans différents réper-toires: des lieder et de la musique de chambre de compositeurs suisses comme Schoeck, Boss-hart, Kletzki et Hermann von Glenck (paru chez Guild Music), Walter Courvoisier (chez Musiques Suisses) ; des lieder et des oeuvres pour piano de Grieg (chez Musicaphon), des mélodies de Geoffrey Bush (chez Nimbus Records, avec le baryton Simon Wallfisch). Un disque de lieder des compositeurs suisses Sulzberger, Frey, Lang et Zehnder est paru chez Musiques Suisses en 2014.
bio Annina Haug
Annina Haug
D’abord diplômée d’enseignement du violoncelle au Conservatoire de Neuchâtel, elle cultive depuis 2005 sa passion pour le chant. A la Royal Academy of Music de Londres, elle obtient en 2008 le Postgraduate Diploma of Performance auprès d’Alison Pearce, puis en 2010, un Master of Perfor-mance avec les félicitations du jury, auprès de Liliane Zuercher à la Musik-Hochschule de Lucerne. Elle se perfectionne ensuite au Schweizer Opernstudio. Depuis 2012, elle partage son acivité pro-fessionnelle entre une carrière solistique et l’enseignement en privé. A l’aise autant dans le répertoire classique que dans le répertoire de la chanson française ou celui de la comédie musicale, elle poursuit également sa recherche artistique avec la danse, le théâtre et l’écriture.
Lauréate de plusieurs concours, Annina Haug suit en outre les masterclasses de Margreet Honig, Klaus Mertens et Robert Tear. Au fil des années, elle répond à maints engagements au concert et à l’opéra. On peut l’entendre notamment dans les grands œuvres de Bach, Mendelssohn, Dvorák, Rossini, Pergolèse ou Haendel, mais également dans des œuvres moins connues du répertoire, comme Le Paradis perdu de Théodore Dubois, Rédemption de César Franck ou A Child of Our Timede Michael Tippett. À l’opéra, son répertoire s’étend de Monteverdi à Mozart, Rossini et Britten.
La musique de chambre fait partie de ses domaines de prédilection. Elle est membre active de l’organisation Besuch der Lieder, qui promeut le répertoire du Lied et de la Mélodie française at home. Elle a par ailleurs créé le DUO HAUG avec la harpiste Meret Eve Haug, et a monté un programme « Cabaret » avec le pianiste Raphaël Sudan.
bio Sassoun Arapian
Sassoun Arapian
Né dans une famille de musiciens, Sassoun Arapian étudie la philosophie et la musicologie à l’Université de Genève. C’est en essayant de comprendre ce qu’est une œuvre d’art au moyen du discours philosophique qu’il revient à son premier environnement : la musique. Il complète sa formation par des études d’écriture et d’analyse musicales, ainsi que de théorie du jazz. Sa pratique du piano l’amène à se produire fréquemment avec le groupe de musique Yanač, et également à composer pour plusieurs artistes. En tant que musicologue, Sassoun Arapian a collaboré avec les Amis de l’OSR, l’agence Caecilia, Arts&Lettres ou encore le Festival de Cully – Lavaux Classique. Entre 2015 et 2018, il a été assistant à la Haute École de Musique de Lausanne dans les Départements de Recherche et de Théorie Musicale.
bio Jorge Giménez
Jorge Giménez
Jorge Giménez étudie le piano et le cor à la Haute Ecole de Musique de Valencia, puis poursuit sa formation de pianiste au Codarts University de Rotterdam, où il obtient son Master avec les félicitations du Jury. Il se perfectionne avec Aquiles delle Vigne, Roger Vignoles, Mario Monreal et Gianni Fabbrini. Il étudie ensuite la direction d’orchestre auprès d’Alberto Zedda et de Perez Sierra.Plusieurs prix internationaux de piano (Panama International Piano Competition, Carlet International Piano Competition, Infanta Cristina Prize, Alicante Concerts Society Piano Competition) l’amènent à se produire sur de nombreuses scènes internationales : l’Opéra Bastille, le Palais Garnier, le Spanish National Auditorium, le Palau de la Musica, l’Auditorium du Louvres, le Théâtre Royal de la Monnaie. Il obtient en 2008 un poste de chef de chant et de chef assistant à Valencia et travaille notamment sous la direction de Lorin Maazel et Zubin Mehta. Egalement très demandé au clavecin et au pianoforte, Jorge Giménez travaille régulièrement en tant que continuiste et chef assisant à l’Opéra National de Paris, le Théâtre Royal de la Monnaie, le Théâtre des Champs-Elysée ou le Festival d’Aix-en-Provence et le Palais des Arts de Valencia. Il a collaboré avec des chefs comme Alain Altinoglu, Roberto Abbado, Lothar Koenigs, Danielle Callegari, Philippe Jordan, Michail Jurowski, Evelino Pido, Alberto Zedda, Franck Ollu.En récital, parmi les chanteurs avec lesquels il a travaillé, citons Elina Garanča, Eric Cutler, Sally Matthews, Marcelo Alvarez, Plácido Domingo, Piotr Beczala et Lenneke Ruiten.
bio Lenneke Ruiten
Lenneke Ruiten
Lenneke Ruiten a étudié le chant à La Haye avec Meinard Kraak et à la Bayerische Theaterakademie de Munich. Elle a gagné plusieurs prix à l’International Vocal Competition de Bois-le-Duc, ainsi que le Premier prix de l’Erna Spoorenberg Vocalisten Presentatie à Utrecht. En 2014, elle a été invitée à chanter au Festival de Salzbourg le rôle de Donna Anna (Don Giovanni), et en 2015, elle a fait ses débuts à La Scala de Milan sous la direction de Marc Minkowski, dans le rôle de Giunia (Lucio Silla), avant d’y retourner dans celui de Konstanze (L’enlèvement au sérail). Au Festival de Drottningholm, elle débute en Susanna dans les Noces de Figaro. Lenneke Ruiten s’est produite récemment à l’Opéra de Stuttgart (Sophie dans Der Rosenkavalier et Konstanze dans L’enlèvement au sérail), au Muziekgebouw d’Amsterdam pour un récital Grote Zangers, à Haarlem et au Concertgebouw d’Amsterdam pour la Passion selon Saint-Matthieu de Bach, à La Monnaie de Bruxelles (Aspasia dans Mitridate et Guinia dans Lucio Silla), au Festival d’Aix-en-Provence (Fiordiligi dans Cosi fan tutte), au Mostly Mozart Festival de New York, au Edinburgh Festival (Gilda dans Rigoletto) et à l’Opéra de Lausanne dans le rôle-titre de Lucia di Lammermoor. En concert, elle a chanté sur les plus grandes scènes internationales sous la baguette de chefs tels que John Eliot Gardiner, Christian Thielemann, Marek Janowski, Helmut Rilling, Frans Brüggen, Ton Koopman, Marc Minkowski, Emmanuelle Haïm, René Jacobs, Iván Fischer, Christian Zacharias, Christoph Eschenbach, Jérémy Rohrer et Ed Spanjard. Elle est régulièrement invitée à se produire dans les festivals majeurs : le Festival du Printemps de Prague, les Festivals d’Aldeburgh et de Brighton, le Festival Bach de Leipzig, les BBC Proms à Londres, le Festival de Beaune et le Schleswig-Holstein Musik Festival. Sa discographie inclut des airs de concert de Mozart (Spanjaard et le Concertgebouw Kammerorchester, chez Pentatone), la Messe en fa mineur de Bruckner (Janowski et l’Orchestre de la Suisse Romande, chez Pentatone), des Cantates de Bach (Gardiner et l’English Baroque Soloists, chez SDG), le Requiem de Johann Christian Bach (Rademann et la Akademie für Alte Musik chez Harmonia Mundi), Carmina Burana (Ensemble vocal SWR), ainsi qu’un disque de mélodies françaises avec le pianiste Thom Janssen et un disque de lieder de Brahms avec le pianiste Hans Adolfsen.
bio Ambroise de Rancourt
Ambroise de Rancourt
Né à Paris, Ambroise de Rancourt est diplômé d’un Master d’interprétation du Conservatoire national supérieur de musique de Paris (2014) et d’un Master de soliste de la HEM de Genève (2016). Passionné par la musique de chambre et en particulier par l’accompagnement vocal, il est lauréat de plusieurs premiers prix obtenus en concours internationaux : Concours international de mélodie française de Toulouse (2013, prix spécial de meilleur pianiste du concours), Concours international du Lyceum Club de Suisse (2015), Concours Mahler (Genève, 2016), Concours de Lied de Karlsruhe (2017). Ses activités d’interprète l’ont mené en Suisse, France, Allemagne et Italie au cours des dernières années.
bio Marion Grange
Marion Grange
La soprano française Marion Grange est lauréate de plusieurs concours internationaux dont le Grand Prix Paul Derenne au Concours International de Mélodie Française de Toulouse 2013 (en duo avec le pianiste Ambroise de Rancourt) et celui de Meilleure interprète au concours Armel Competition 2014, pour son interprétation du rôle de Susanna dans Figaro¿ de Christian Henking, ou le concours Gustav Mahler 2016 à Genève ainsi que le concours international de Lied 2017 à Karlsruhe.
Défendant un répertoire très varié, on peut l’apprécier régulièrement sur scène à l’Opéra de Lausanne (Die Erste Dame dans Die Zauberflöte, ou Hänsel und Gretel de Humperdinck), au Grand Théâtre de Genève (Le devin du village de Rousseau), à l’Opéra de Toulon (Echo dans Ariane auf Naxos, Erste Dame dans Die Zauberflöte), à l’opéra de Tours pour Philémon et Baucis de Gounod. A l’opéra de Bienne elle interprète Sifare dans Mitridate de Mozart, Susanna dans Figaro¿ de Christian Henking, Isolier dans Le comte Ory de Rossini. Avec l’Opéra de chambre de Genève, elle chante Despina dans Cosi fan tutte, Ernestine et Catherine dans Pomme d’Api et Monsieur Chou Fleuri restera chez lui d’Offenbach, Sofia dans Il signor Bruschino de Rossini. Elle interprète le rôle de Sophie Scholl dans Die weiße Rose de Udo Zimmermann (production de L’opéra de Bienne) à Bienne, Londres, Vienne et Oslo. Elle collabore depuis cette saison avec le Palazetto Bru Zane notamment pour le rôle de Pénélope dans Le retour d’Ulysse de Hervé, joué au théâtre Marigny à Paris.
En tant que concertiste, elle est régulièrement invitée par Michel Corboz, Celso Antunes (Orchestre Symphonique de Sao Paulo), Michel Piquemal, Jérôme Pillement. Elle a ainsi chanté dernièrement le Stabat Mater de Pergolèse, sous la direction de Nicolas Chalvin à l’auditorium de Lyon, ou la 9e symphonie de Beethoven au Victoria hall de Genève. Elle crée La passion selon Marc de Michael Levinas à Lausanne 2017.
Affectionnant particulièrement le Lied et la mélodie française, elle forme depuis 2012 un duo avec Ambroise de Rancourt et s’est produite en récital à Paris, Genève, à l’Opéra d’Avignon et Marseille, ou dernièrement au festival de Megève et à Berlin. Avec la pianiste Anne Le Bozec, elle chante pour le festival Présence Féminine à l’opéra de Toulon. En projet: 4 mélodies de Paul Celan de Michael Levinas au festival Messiaen (création mondiale), Le retour d’Ulysse de Hervé à Sartrouville, Marzelline dans Fidelio de Beethoven et Cécile dans Les liaisons dangereuses (opéra à partir d’airs de Vivaldi) à l’opéra de Bienne.
bio Yves Fournier
Yves Fournier
Diplômé de trompette et d’écriture musicale à la Haute école de musique de Genève, Yves Fournier a également obtenu un master en musicologie à l’Université de Genève. Il y a occupé un poste d’assistant durant huit ans, y a enseigné l’histoire de la musique des XIXe et XXe siècles et s’est spécialisé dans la philologie et la paléographie de la Renaissance, domaine dans lequel il a publié plusieurs articles scientifiques. Il a soutenu en 2019 une thèse de doctorat intitulée Tactus, notation mensuraliste et contrepoint à la Renaissance : pour un contexte théorique et une épistémologie pratique, pour laquelle il a reçu la mention d’excellence maxima cum laude. Il enseigne actuellement la trompette et le cornet au Conservatoire cantonal du Valais, ainsi que l’histoire de la musique à la Haute Ecole de Musique de Lausanne (site de Sion), et poursuit parallèlement ses recherches sur la notation musicale des XVe et XVIe siècles. Passionné par la trompette piccolo, Yves joue au sein de différents ensembles les grandes œuvres du répertoire baroque sur cet instrument. Fondateur et membre du quatuor Les Cuivres du Temple de 2004 à 2014, il nourrit également un intérêt pour la musique d’ensemble et dirige un chœur spécialisé dans la musique du XVIe siècle.
bio Franco Pomponi
Franco Pomponi
Franco Pomponi a débuté ses études de chant à Chicago, puis a poursuivi sa formation à la Juillard School de New York, où il a remporté le prestigieux De Rosa Prize. Il a étudié les répertoires français avec Régine Crespin, italien avec Carlo Bergonzi, et allemand avec Hermann Prey. Après des débuts au Lyric Opera de Chicago dans les rôles de Malatesta dans Don Pasquale puis Mercutio dans Roméo et Juliette, il se produit au Met de New York (Schaunard dans La bohème, Comte Dominik dans Arabella aux côtés de Renée Fleming, Presto dans Les mamelles de Tirésias sous la direction de James Levine), au New York City Opera, Los Angeles et Miami (Escamillo dans Carmen), au Spoleto Festival de Charleston (Lescaut dans Manon Lescaut), à l’Opéra de Portland (les quatre Diables dans Les contes d’Hoffmann) ainsi qu’au Canadian Opera de Toronto et Santa Fe Opera (Ford dans Falstaff). Il incarne un Stanley Kowalski très remarqué dans Un tramway nommé Désir d’André Prévin, à l’Opéra de la Nouvelle Orléans. Au Carnegie Hall, il fait ses débuts avec le Philadelphia Orchestra, sous la direction de Christoph Echenbach.
bio Claudio Chiacchiari
Claudio Chiacchiari
Après ses études de géologie à l’Université de Genève, Claudio Chiacchiari reprend ses études musicales avec le compositeur Eric Gaudibert et la pianiste Catherine Courvoisier et obtient le diplôme de piano de la SSPM en 2000. En 2004, il fonde Saisir le temps – L’intelligence musicale. Il réalise depuis des ateliers sur la créativité dans les entreprises et des conférences sur l’écoute de la musique pour le public. En 2009, il est le directeur artistique d’un « Concert en forme de montre » qui réunit le pianiste Louis Schwizgebel, l’auteur Jacques Probst et le quatuor Psophos à La-Chaux-de-Fonds. Depuis 2012, il crée à Genève des ateliers d’écoute de la musique consacrés aux grands compositeurs, à l’opéra, à la forme sonate, à la musique du Moyen Âge et de la Renaissance, à la musique russe et à Bach.
bio Riccardo Bovino
Riccardo Bovino
Originaire de Turin en Italie, Riccardo Bovino y a débuté sa formation de pianiste. Ayant brillamment réussi son diplôme à dix-huit ans, c’est à Bâle qu’il poursuit ses études auprès de Jürg Wyttenbach et Gérard Wyss. A tout juste vingt-et-un ans, il est engagé comme professeur à la Haute École de Musique de Bâle. Il occupera ce poste jusqu’en 2008. Par la suite et depuis, il est engagé par la Haute École d’Arts de Berne en tant que chargé de cours. Titulaire de nombreux prix, Riccardo Bovino mène une carrière internationale tant en soliste qu’en musique de chambre. Il a travaillé avec des artistes tels que David Garrett, Sol Gabetta, Jennifer Larmore, Renaud et Gautier Capuçon, Patricia Kopatchinskaja… il se produit sur de grandes scènes à Zürich, Londres, Vienne, Buenos Aires, Amsterdam, Prague et Bâle. De 2004 à 2007, il poursuit sa formation musicale en tant que chef d’orchestre auprès de Dennis Russel Davies au Mozarteum de Salzbourg et dirige régulièrement divers ensembles et orchestres en plus de sa carrière d’interprète.
bio Laurence Guillod
Laurence Guillod
La soprano italo-suisse Laurence Guillod se produit régulièrement sur les scènes internationales, tant à l’opéra qu’en concert. Son parcours l’a menée récemment au Teatro Massimo Bellini de Catane, au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Toulon, au Festival de Musique Contemporaine E 7.2 à Pampelune, ainsi qu’en Suisse au TheaterBasel et à l’Opéra de Lausanne. Elle obtient un master de soliste à la Haute École de Musique de Lausanne en 2010, accompagné du prix Max Jost et passe une saison au sein de l’Opéra Studio de Bâle, où elle perfectionne son aisance scénique et approfondit son répertoire. Elle reçoit plusieurs récompenses dont une bourse de la Fondation Colette Mosetti et un prix d’études du Pour-cent culturel Migros, et gagne en 2014 le prix Claudio Abbado ainsi que le deuxième prix du Concours international Umberto Giordano (IT). Laurence a interprété des rôles comme celui de Liù (Turandot, Puccini), Micaela (Carmen, Bizet), Adina (L’Elisir d’amore, Donizetti), Violetta Valéry (La Traviata, Verdi) ou encore Juliette (Roméo et Juliette, Gounod). Prochainement, elle incarnera Madama Butterfly, Tosca et Mimì dans La Bohème, trois opéras de Puccini.
bio Jean-Jacques Eigeldinger
Jean-Jacques Eigeldinger
Après une thèse de doctorat consacrée à Stephen Heller, Jean-Jacques Eigeldinger a tout d’abord enseigné au Conservatoire de Genève et à l’Institut Jaques-Dalcroze, avant de devenir titulaire de la chaire de musicologie à l’Université de Genève, puis professeur honoraire. Invité par de nombreux établissements prestigieux, dont l’École Normale Supérieure de Paris, il est connu en particulier pour l’édition critique du Dictionnaire de musique de Jean-Jacques Rousseau à la Bibliothèque de la Pléiade, et pour ses travaux consacrés à Frédéric Chopin, traduits dans le monde entier. Régulièrement l’invité des colloques scientifiques de Varsovie et du Concours International de piano Fryderyk Chopin (membre du jury en 1995) et titulaire de plusieurs prix, Jean-Jacques Eigeldinger a été élevé au rang de Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres (2011).
bio Alexis Golovine
Alexis Golovine
Né à Moscou en 1945, Alexis Golovine a commencé le piano avec Anna Artobolevskaya à l’École Centrale de Musique et au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, puis a obtenu avec distinction le Prix de virtuosité du Conservatoire de Genève. Lauréat des Concours Casagrande et Busoni, il s’est produit en soliste dans le monde entier, et a collaboré avec des artistes tels que Martha Argerich, Boris Christoff ou Nathan Milstein. Alexis Golovine se consacre depuis de nombreuses années à l’enseignement, conseillant des pianistes comme Leonid Kuzmin, Nelson Gœrner, Julien Quentin, François-Xavier Poizat ou Viva Sanchez-Morand, tous lauréats de grands concours internationaux. Sa discographie comprend les Scherzi de Chopin, les Études Tableaux de Rachmaninov, des œuvres de Schumann et de Scriabine, le Premier concerto pour piano, la Sonate en si mineur, Mephisto Waltz de Liszt, et des concertos pour piano de Mozart, Rachmaninov, Scriabine, Tcherepnine et Schchedrin.
bio Benoît Capt
Benoît Capt
Après des études d’écriture musicale et de musicologie à Genève, Benoît Capt accomplit sa formation de chant grâce à plusieurs bourses (Leenaards, Migros, Mosetti et Marescotti), d’abord à la HEM de Genève avec Gilles Cachemaille, puis au Conservatoire Mendelssohn de Leipzig, auprès de Hans-Joachim Beyer (master d’interprétation en opéra) et Phillip Moll (master d’interprétation en musique de chambre), et enfin à la HEMU de Lausanne dans la classe de Gary Magby (master de soliste).
Lauréat de plusieurs concours internationaux (Lyon, Marmande, Toulouse, Dortmund, Graz, Weiden), il a reçu le premier Prix du Cercle des Amis de l’OSR pour enregistrer un disque Mélodies autour du monde avec le pianiste Todd Camburn. Depuis ses débuts à l’Opéra de Lausanne en 2006 dans Le Téléphone de Menotti, il interprète de nombreux rôles, tels que Papageno dans Die Zauberflöte de Mozart, Schaunard dans La Bohème, Paolo Albiani dans Simon Boccanegra, le rôle-titre dans Pimpinone de Telemann, Zuniga dans Carmen, le fauteuil et l’arbre dans l’Enfant et les sortilèges de Ravel, le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod, Bottom dans A Midsummernight’s Dream de Britten, sous la baguette de chefs tels que Theodor Guschlbauer, Stefano Ranzani, Jean-Yves Ossonce, Roberto Rizzi-Brignoli, Hervé Niquet, Cyril Diederich, Miguel Ortega, Arie van Beek, Diego Fasiolis ou Frank Beerman.
Il est titulaire d’un diplôme de culture musicale du Conservatoire de Genève, obtenu avec le Prix d’écriture et d’érudition décerné par le Conseil d’Etat, ainsi que d’une maîtrise en musicologie de l’Université de Genève, où il a exercé la fonction d’assistant. Il a reçu le Prix de philosophie et d’esthétique Adolphe-Neuman pour son mémoire intitulé L’identité de l’oeuvre musicale: de la partition à l’interprétation.
bio Myrielle Schnewlin
Myrielle Schnewlin
Dès l’âge de sept ans, Myrielle Schnewlin étudie le violon au Conservatoire populaire de musique de Genève auprès de Jean-Claude Adler et de Ruth Lanz, puis s’oriente vers des études universitaires en Lettres à Genève, dans les disciplines d’anglais et de musicologie. Elle se passionne pour les pratiques d’exécution de la musique ancienne en suivant, d’une part, les cours des professeurs Étienne Darbellay et Brenno Boccadoro, d’autre part, de nombreux cours au Centre de musique ancienne à Genève. Après avoir obtenu une maîtrise en musicologie en 2017, elle se dirige dans la voie de la transmission et fait actuellement une formation à la Haute École Pédagogique du Valais à Saint-Maurice afin d’enseigner la musique et l’anglais au secondaire II.
bio Florent Lattuga-Duyck
Florent Lattuga-Duyck
Florent Lattuga-Duyck commence sa formation pianistique en Île-de-France. Il intègre la classe d’Adam Wibrowski au conservatoire Hector Berlioz de Paris, puis celle de Bernard Job au CRD de Blois, où il obtient un DEM à l’unanimité en 2008.
Il étudie parallèlement le jazz, et forme le groupe « l’Ombre de ton chien » avec lequel il se produit régulièrement à Paris, et participe au festival « Les Lucarnes Azurées » en Slovénie, au cours duquel il joue pour la radio nationale. Accompagnateur des soirées de cabaret parisiennes de l’association « Chansons de France », il coécrit un spectacle autour de Boris Vian, L’évadé Vian.
En 2010, il rentre dans la classe de Ricardo Castro à la Haute École de Musique de Lausanne, obtient un Bachelor of Music en 2012, puis un Master d’interprétation pour lequel il reçoit la note maximale, et le prix du meilleur récital de Master. Boursier du cercle Richard Wagner de Suisse Romande, il est invité au festival de Bayreuth durant l’été 2015.
bio Anne Sophie Petit
Anne Sophie Petit
La soprano Anne Sophie Petit intègre en 2014 la classe de Stephan Macleod à l’HEMU, où elle termine actuellement un master d’interprétation soliste. Elle y chante notamment Sœur Constance dans Dialogues des Carmélites et Susanna dans Les Noces de Figaro. En 2019, elle remporte un 3ème prix à l’unanimité au Concours de Béziers. Elle fait également partie de la nouvelle promotion des Jeunes Talents de l’Académie Philippe Jaroussky. Anne Sophie Petit se produit régulièrement en soliste avec l’ensemble Gli Angeli Genève dirigé par Stephan Macleod, où elle chante des airs de concert de Mozart, la Messe en Ut et des cantates profanes de Rameau. A l’Opéra de Lausanne, elle est Musetta dans La Bohème, la Fée dans Cendrillon (Viardot), et Angélique dans Les Chevaliers de la Table Ronde (Hervé). Ses prochains projets comportent une étude de rôles de Rossini à la Fondation Royaumont, La Flûte enchantée à Sion ainsi qu’Acante et Céphise de Rameau au Théâtre des Champs-Elysées à Paris.
bio Philippe Albèra
Philippe Albèra
Après des études de musique au Conservatoire de Genève, Philippe Albèra poursuit sa formation en musicologie à l’Université Paris VIII, puis enseigne au Conservatoire populaire de musique de Genève. Il crée les concerts Contrechamps en 1977 et l’Ensemble Contrechamps en 1980. Fondateur et rédacteur de la revue du même nom depuis 1983, Philippe Albèra fonde et dirige, dès 1991, les Éditions Contrechamps. Il est éditeur de nombreux textes de compositeurs et auteur d’écrits sur la musique du XXe siècle, en particulier d’un ouvrage sur Schœnberg publié à l’IRCAM et d’un volume intitulé : Le son et le sens, essais sur la musique de notre temps aux éditions Contrechamps. Il a reçu le prix de la Ville de Genève en 2003, le prix Meylan en 2007, et le prix Happy New Ears à Munich en 2011.
bio Yvonne Gesler
Yvonne Gesler
En tant que pianiste, Yvonne Gesler a accompagné des chanteurs tels que Rolando Villazón, Edwin Crossley-Mercer, Hanna-Elisabeth Müller, Melissa Petit, Zhengzhong Zhou, Nino Machaidze et Angela Brower. Elle joue régulièrement de la musique de chambre avec des membres du Berliner Philharmoniker. Yvonne Gesler étudie le piano avec le professeur GF Schenck à la Robert-Schumann-Musikhochschule de Düsseldorf et le chant avec le professeur Wolfram Rieger à la Musikhochschule «Hanns Eisler» de Berlin, où elle enseigne depuis 2012 en tant que répétitrice dans le département vocal. Elle doit un soutien particulier et des impulsions artistiques au professeur Dietrich Fischer-Dieskau, qui l’a recommandée comme «une excellente compagne» et l’a invitée à ses dernières classes de maître. Elle a été lauréate du Concours musical allemand et, en tant que boursière du Conseil allemand de la musique, elle a été promue dans la sélection fédérale « Konzerte junger Künstler ».
bio Peter Gijsbertsen
Peter Gijsbertsen
Le ténor Peter Gijsbertsen a étudié au Conservatoire d’Utrecht puis a poursuivi sa formation sous la houlette des professeurs de chant Dennis O’Neill, Ira Siff, Cristina Deutekom et Roberta Alexander. Peter a remporté le prix John Christie à Glyndebourne. En outre, il a été triplement récompensé lors du Concours international de chant de Bois-le-Duc. Il a notamment tenu les rôles du ténor principal dans La Reine des fées(Festival d’opéra de Glyndebourne), de Tamino dans La Flûte enchantée (Opéra d’Oviedo), de Don Ottavio dans Don Giovanni (Ministry of Operatic Affairs), de Gernando dans L’isola disabitata (National Touring Opera), de Kaherdin/3ème ténor dans Le Vin herbé (Opéra national de Berlin), ainsi que d’Eurymaque/Jupiter dans Le Retour d’Ulysse dans sa patrie (Opéra de Cologne). Peter Gijsbertsen a enregistré plusieurs disques sous le label belge Phaedra. Sa reprise de titres de Schubert a été saluée par la critique. De nouveaux enregistrements du ténor, interprétant des morceaux de Strauss, ainsi que de Schuman – en duo avec la soprano Liesbeth Devos –, doivent également paraître prochainement.
bio Géraldine Cloux
Géraldine Cloux
Géraldine Cloux se forme à la Haute Ecole de Musique de Genève et à l’Université de Genève, où elle obtient un Bachelor de musique et musicologie en 2012, avec le piano comme instrument principal, dans la classe de Fabrizio Chiovetta. Durant ses études, elle est membre du jury des étudiants «la Jeune Critique» au Concours Clara Haskil, lors de l’édition de 2011. Elle travaille également en tant que musicologue pour les festivals Amadeus et Cully Classique.
Elle poursuit ensuite des études de chant et obtient en 2014 un Master en pédagogie de chant à la Haute Ecole des Arts de Berne, dans la classe de Hans Peter Blochwitz. Pendant cette période, elle fait partie du Studio Suisse d’Opéra, et obtient en 2016 un Master spécialisé en opéra avec les professeurs Mathias Behrends et Franco Trinca. Elle complète sa formation par diverses masterclasses, notamment avec Helen Donath, Mireille Delunsch, David Jones et Janet Williams.
Elle se produit en tant que soliste dans l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns, le Stabat Mater de Pergolesi et la Messe en ut majeur de Beethoven avec le Berner Kammerorchester, sous la direction de Patrick Secchiari. A l’opéra, elle chante en 2015 les rôles d’un Esprit de l’air, d’une Bergère et d’une Nymphe dans King Arthur de Purcell et le rôle de Kate Julian dans l’opéra Owen Wingravede Britten au Théâtre Orchestre Bienne Soleure, puis le rôle-titre de Dido and Aeneas au Festival du Touno 2016. En récital, elle a chanté au Festival du Touno et au Menuhin Forum de Berne.
bio Todd Camburn
Todd Camburn
Todd Camburn a étudié le piano aux États-Unis avec Martin Katz, et a obtenu un diplôme en accompagnement et en musique de chambre. Il a été engagé comme pianiste et chef de chant à l’Opéra d’Aix-la-Chapelle, au Théâtre de Mannheim, au Festival Wagner de Seattle, à l’Opéra de Monte-Carlo, au Festival de Salzburg et a été invité au Festival de Tanglewood pour l’interprétation du Lied. En 1996, il est nommé chef de chant au Grand Théâtre de Genève, poste qu’il a occupé pendant vingt-trois ans. En sus de nombreux concerts de musique de chambre, notamment avec des membres de l’Orchestre de la Suisse Romande, et de nombreux concerts rediffusés à la radio et à la télévision en Suisse romande, Todd Camburn a accompagné en récital des chanteurs et chanteuses de renom, parmi lesquels Benoît Capt, Marina Viotti, Dale Duesing, Jeanne-Michèle Charbonnet, Marie-Claude Chappuis, Juha Uusitalo, Nicola Beller-Carbone. Ces dernières années, il a été pianiste et accompagnateur pour différents festivals de Lied, en Suisse, en France et en Italie. En 2004, il est nommé à la Haute École de Musique de Lausanne en tant que professeur d’accompagnement et plus récemment en tant que responsable du département vocal.
bio Solenn’ Lavanant-Linke
Solenn’ Lavanant Linke
Après des débuts remarqués à l’Opéra de Zürich en 2017 en Médée avec William Christie, Solenn’ Lavanant Linke a été choisie pour être le Cherubino du Bayerische Staatsoper de Münich avec Christof Loy et Constantinos Carydis pour l’ouverture de la saison 2017/18. La saison suivante, elle est attendue à Mainz pour le rôle de Cherubino, au Lucerne festival, en tournée suisse pour des récitals avec l’ensemble Mondrian, à Zürich pour une Messe en ut et tout particulièrement pour sa prise de rôle en Donna Elvira à l’Opéra de Lucerne dans la production de Benedikt Von Peter. Solenn’ Lavanant Linke est diplômée de la Haute École de Musique de Lausanne où elle a étudié avec Gary Magby. A la suite de ses études, elle est engagée à l’Opéra studio de Bâle, où elle interprète de nombreux rôles entre 2009 et 2015. Elle est ensuite invitée à chanter sur plusieurs scènes renommées telle qu’au Festival d’Aix-en-Provence, au SWR Schwetzinger Festspiele, au Festival d’Ambronay, à l’Opéra de Lausanne, de Berne ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève. Son premier enregistrement est une Didon dans Dido and Aeneas de Purcell, dirigée par Leonardo Garcia Alarcon, disque nominé aux « Midem classical awards 2011 ». Son second est Music for the Prix de Rome, musique de Camille Saint Saëns dirigée par Hervé Niquet.
bio Constance Frei
Constance Frei
Élève de Bahar Dördüncü pour le piano, de Liliane et Corrado Romano pour le violon, doctorante du Professeur Étienne Darbellay à l’Université de Genève, Constance Frei est une musicienne accomplie. Depuis la parution de son livre L’arco sonoro, fruit de son travail de thèse, elle collabore à la réalisation de plusieurs éditions critiques pour l’éditeur Suvini Zerboni et est l’auteure de nombreux articles scientifiques (notamment sur les rapports entre l’éditeur Breitkopf & Härtel et Beethoven, les typographes musicaux bolonais et modénais, les quatuors de Chostakovitch). Elle vient d’être nommée Professeure Assistante en musicologie à l’Université de Lausanne.
bio Quatuor Sine Nomine
Quatuor Sine Nomine
Depuis ses succès au concours d’Évian en 1985 et au concours Borciani à Reggio Emilia en 1987, le Quatuor Sine Nomine, établi à Lausanne, mène une carrière internationale qui le conduit dans les principales villes d’Europe et d’Amérique, notamment à Londres, Amsterdam, New-York ou encore Salzburg. Le Quatuor Sine Nomine possède un vaste répertoire, de Haydn au 21e siècle, sans négliger des œuvres moins jouées comme l’octuor d’Enesco. Il a créé plusieurs œuvres contemporaines qui lui sont dédiées. À part les grands classiques (l’intégrale de Schubert chez Cascavelle et celle de Brahms chez Claves), les quatuors d’Arriaga et des œuvres de Turina (aussi chez Claves), sa discographie comprend également les quintettes pour piano de Furtwängler (Timpani) et de Goldmark (CPO). Le quatuor assure la direction artistique de l’Orchestre des Jeunes de la Suisse Romande depuis 2012. Il bénéficie du soutien de la Ville de Lausanne et de l’État de Vaud. Le Quatuor Sine Nomine a choisi d’être appelé “sans nom” pour symboliser son désir de servir tous les compositeurs et les œuvres qu’il interprète.
bio Stephan MacLeod
Stephan MacLeod
Stephan MacLeod a étudié le violon et le piano à Genève avant de se tourner vers le chant, à Genève toujours, puis à Cologne avec Kurt Moll et enfin à Lausanne avec Gary Magby. Sa carrière de chanteur commence pendant ses études en Allemagne au travers d’une fructueuse collaboration avec Reinhard Gœbel et Musica Antiqua Köln. Ce sont alors les portes du monde de l’oratorio et de la musique ancienne qui s’ouvrent à lui et il chante régulièrement depuis et dans le monde entier sous la direction de chefs tels que Philippe Herreweghe, Jordi Savall, Michel Corboz, Gustav Leonhardt, Reinhard Goebel pour n’en citer que quelques-uns. Depuis 2005, il se consacre aussi à la direction et est le fondateur de l’Ensemble Gli Angeli Genève avec lequel il donne plus d’une trentaine de concerts par an, en Suisse comme à l’étranger. Il est depuis 2013 professeur de chant à la Haute École de Musique de Lausanne. La discographie de Stephan MacLeod comporte plus de 85 CDs, dont un grand nombre primé par la critique.