Récital du 21 mai 2022 à 14h
Miroirs
Hélène Walter, soprano · Johan Treichel, piano et composition
Présentation des œuvres par Philippe Albèra
Palais de l’Athénée, salle des Abeilles · 2, rue de l’Athénée · 1204 Genève
Programme
Wolf, Berg, Webern, Ravel, Poulenc, Debussy, Treichel
Documents
Photos
© David Fraternali
Dans les coulisses
À l’occasion de cet évènement, certains de nos invités ont accepté de partager leur impressions, leurs envies et leur enthousiasme. Voici les messages qu’ils vous adressent…
Biographies
bio Hélène Walter
Hélène Walter
Après une formation à la Haute Ecole de Musique de Lausanne où elle obtient un Master en 2013 avec les plus hautes distinctions, Hélène Walter devient lauréate de quatre concours internationaux (Kattenburg, Mirabent i Magrans, Mâcon et Clermont- Ferrand). Sa jeune carrière la mène à des collaborations aussi nombreuses que prestigieuses : à la Philharmonie de Paris, au Müpa de Budapest comme au Palau de la musica de Barcelone et à l’opéra de Lausanne, elle se produit sous la direction de Marc Minkowski, Fabien Gabel, Jean-Claude Malgoire ou encore Jean-Yves Ossonce et Corrado Rovaris. Sur les scènes de Lausanne, Paris, Bordeaux, Tours ou encore au Festival Rossini de Wildbad, elle incarne Pamina (Die Zauberflöte, Mozart), Susanna (Le Nozze di Figaro, Mozart), Mélisande (Pelléas et Mélisande, Debussy) ou encore Pauline (La vie parisienne, Offenbach) et Belinda (Dido&Aeneas, Purcell).
Le répertoire de concert lui est également cher. On a pu l’entendre dans l’Oratorio de Noël et de Pâques, le Magnificat, les Passions et Jesu meine Freude de Bach, le Poème de l’Amour et de la Mer de Chausson, Shéhérazade de Ravel, les Sieben frühe Lieder de Berg ainsi que le Dixit Dominus de Haendel. Eclectique, attirée par le répertoire baroque, classique, romantique ou contemporain, elle collabore notamment avec les Musiciens du Louvre, l’Orchestre d’Auvergne, l’ensemble Pygmalion et l’ensemble Intercontemporain. Hélène Walter se perfectionne auprès de Teresa Berganza, Alessandra Rossi, Raul Gimenez ou encore David Jones et Helmut Deutsch.
bio Johan Treichel
Johan Treichel
Johan Treichel s’est formé dans les hautes écoles suisses dans les classes de piano, d’orgue et de composition. Passionné de musique de chambre et d’ensemble, il est notamment pianiste du Trio Gamajun, claveciniste de l’Ensemble Hexacorde, pianiste de l’Ensemble Symphonique Neuchâtel et membre du duo de musique électronique ILS.
Depuis 2021, il tient les claviers des orgues de la collégiale de Saint-Imier, dans le Jura bernois. Son accompagnement de la liturgie accorde une place à diverses musiques : répertoire d’orgue baroque et romantique, piano, musique électronique et, surtout, improvisation. Il est en outre directeur artistique de la saison Musique à la Collégiale.
Johan Treichel mène une activité soutenue de compositeur. Soixante créations de diverses envergures allant de l’opéra de chambre à la musique de scène en passant par la musique sacrée, le Lied et la musique acousmatique ont été interprétées par des ensembles suisses et européens et de nombreuses et nombreux solistes. Sa musique a visité les scènes de Suisse, de France, d’Allemagne, du Royaume-Uni, de Roumanie et d’Amérique latine.
Soucieux de transmettre la musique à toutes et à tous, il enseigne avec passion le piano et la formation musicale à l’École de musique du Jura bernois. Il vit actuellement à Saint-Imier.
bio Philippe Albèra
Philippe Albèra
Après des études de musique au Conservatoire de Genève, Philippe Albèra poursuit sa formation en musicologie à l’Université Paris VIII, puis enseigne au Conservatoire populaire de musique de Genève. Il crée les concerts Contrechamps en 1977 et l’Ensemble Contrechamps en 1980. Fondateur et rédacteur de la revue du même nom depuis 1983, Philippe Albèra fonde et dirige, dès 1991, les Éditions Contrechamps. Il est éditeur de nombreux textes de compositeurs et auteur d’écrits sur la musique du XXe siècle, en particulier d’un ouvrage sur Schœnberg publié à l’IRCAM et d’un volume intitulé : Le son et le sens, essais sur la musique de notre temps aux éditions Contrechamps. Il a reçu le prix de la Ville de Genève en 2003, le prix Meylan en 2007, et le prix Happy New Ears à Munich en 2011.