Depuis le concert inaugural du 16 mars 2013, nous avons organisé près de 30 récitals, incluant quelque 80 chefs-d’œuvre célèbres ou méconnus (plus de 500 lieder et mélodies du patrimoine mondial), tous interprétés en langue originale.
Nous avons déjà pu programmer des œuvres de 43 compositeurs et entendre 7 langues mises en musique. Les 40 artistes et les 14 conférenciers·ères que nous avons sollicités ont tous·tes répondu positivement à notre invitation et se sont montré·e·s désireux·ses de revenir.
Pour chaque récital, nous mettons à votre disposition de nombreux documents : le programme complet, la présentation des œuvres, les poèmes et leur traduction, les communiqués de presse et les biographies des artistes et des conférenciers·ères.
Programme de la saison 2021
Récital du 14 février 2021
bio Guy-François Leuenberger

Guy-François Leuenberger
Né en 1983, Guy-François Leuenberger acquiert sa formation musicale auprès de Christian Favre, à la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU), où il obtient son Diplôme d’enseignement en 2004 avec les félicitations et le Prix Paderewski, ainsi qu’en 2007 son Diplôme de Concert de piano. En parallèle, il se forme auprès de Gary Magby et Anthony di Giantomasso en tant que stagiaire chef de chant de l’Atelier lyrique de la même institution.
Dès 2003, il enseigne le piano et se familiarise avec la musique de scène en participant, en qualité d’arrangeur et de compositeur à diverses productions lyriques et théâtrales en Suisse et en France. Il est également actif dans le domaine de l’improvisation, notamment au Festival de Musique Improvisée de Lausanne (FMIL). A partir de 2005, Guy-François Leuenberger travaille comme accompagnateur et chef de chant pour plusieurs productions de l’Opéra de Lausanne et, dès 2007, en tant que pianiste et compositeur pour l’Ecole-Atelier Rudra Béjart.
Parallèlement à ses engagements professionnels d’accompagnateur et de soliste, Guy-François Leuenberger travaille son propre style d’écriture, très imprégné par ses expériences de la scène et de l’improvisation. Ceci le conduit tout naturellement à commencer un Master de Composition, en section Jazz de la Haute Ecole de Musique de Lausanne, titre obtenu en juin 2011 et distingué par le Prix Moser.
Parmi ses créations, on peut citer Prometheus, lied pour baryton et six instrumentistes, David et Goliath, ballet pour Rudra Béjart, et T’es pas tout seul, spectacle musical sur Jacques Brel, Le procès de Don Juan, opéra-théâtre sur un livret adapté de La nuit de Valognes d’Eric-Emmanuel Schmitt, le triptyque Je confesse… avoir vécu avec le danseur de M. Graham Tancredo Tavares, la comédie musicale Le Goût du Sel.
bio André Gass

André Gass
Après des études au Conservatoire de Strasbourg, André Gass entre à la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de Gary Magby, avec qui il prépare un master de soliste. André Gass est lauréat de la bourse Mosetti 2010-2011.
Sur scène, il chante Flute dans A Midsummer Night’s Dream de Britten au Théâtre du Jorat, L’incoronazione di Poppea au Festival d’Ambronay, Ferrando dans une version de concert de Così fan tutte avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne et Don Ottavio dans Don Giovanni. À l’Opéra de Lausanne, il était également la doublure de Lawrence Brownlee pour les répétitions de L’Italiana in Algeri de Rossini, en novembre 2010. En 2011, il a interprété Matteo Borsa dans Rigoletto au Festival d’Opéra Avenches, sous la direction de Roberto Rizzi Brignoli. L’été 2012, il a pris part au projet de la Route Lyrique, interprétant les rôles de Chrysodule Babylas dans Monsieur Choufleuri et Ramasse-ta-tête dans Croquefer de Jacques Offenbach.
bio Claire Schwob

Claire Schwob
Née en Suisse en 1988, Claire Schwob a étudié le piano à la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de Christian Favre où elle a obtenu son diplôme d’enseignement. Elle rentre par la suite à la Zürcher Hochschule der Künste dans la classe d’Ulrich Koella pour une formation de Master spécialisé dans le travail de musique de chambre et accompagnement Lied qu’elle termine en 2011.
Au cours de ses études Claire Schwob a bénéficié des enseignements de Rudolf Koelmann, Patrick Genet, Brigitte Meyer, Stephan Goerner, et Marc Pantillon. Elle a suivi les Master Class de Jean-Jacques Ballet et Brigitte Balleys.
Grâce à son répertoire varié elle se produit régulièrement comme chambriste et en duo piano–chant dans toute la Suisse. Claire Schwob a participé à la création d’Icarus de Lera Auerbach au Verbier Festival sous la direction de Charles Dutoit, ainsi qu’à l’Opéra Tosca de Puccini sous la direction de Gianandrea Noseda.
Bénéficiant du soutien de la Fondation Irène Dénéréaz et de la Fondation Sandoz, elle poursuit actuellement ses études à Hambourg en Master Liedgestaltung dans la classe de Burkhard Kehring. Ces classes hambourgeoises lui ont permis de se produire à la Kunshalle de Hamburg ainsi qu’à la Spiegelsaal au Museum Kunst und Gewerbe Hamburg.
bio Lamia Beuque

Lamia Beuque
Après des études de flûte traversière, Lamia Beuque commence le chant en France, tout en terminant un master de management culturel à l’université de Bourgogne (2007). Elle décide alors de se consacrer uniquement à la musique et poursuit ses études vocales dans la classe de Brigitte Balleys à la Haute école de musique de Lausanne où elle obtient son master d’interprétation en juin 2012.
Lors de diverses masterclasses, elle a pu profiter des conseils d’artistes tels que Dale Dusing, Christa Ludwig, François Le Roux, Teresa Berganza et Helmut Deutsch. Elle a également bénéficié d’un erasmus de perfectionnement auprès de Hedwig Fassbender à la Musikhochschule de Frankfurt/Main.Lamia Beuque se produit régulièrement en concert en Suisse et en France, notamment lors de concerts de musique sacrée (Gloria de Vivaldi, Requiem de Duruflé, Stabat Mater de Dvorak…) ou en récital. Elle travaille entre autres sous la direction de D. Jurowski, J. Duxburry et C. Schnitzler.
A l’opéra, Lamia débute dans le rôle du Prince Orlofsky dans Die Fledermaus de Strauss. La saison 2012-2013 lui donne l’opportunité d’aborder plusieurs rôles: Mirabelle dans Les aventures du roi Pausole de Honegger et Kuchtik dans Rusalka de Dvorak (Grand Théâtre de Genève). Elle a aussi interprété Lazuli dans l’Étoile de Chabrier dans le canton de Fribourg. En version concert, elle fut Marguerite dans La Damnation de Faust de Berlioz.
bio Ludmilla Gautheron

Ludmilla Gautheron
Ludmilla Gautheron a obtenu son diplôme d’enseignement de piano dans la classe d’Elisabeth Athanassova. Elle poursuit ses études en obtenant un diplôme d’accompagnement dans la classe de Jean-Jacques Balet et Ursula Rüttimann. Elle a travaillé le clavecin avec Anne Gallet et a été lauréate de la bourse de Agostini 1996. Depuis la fin de ses études, elle enseigne le piano à l’Institut Jaques-Dalcroze et a travaillé plusieurs années au Studio Kodály.
Elle se produit en récital, en particulier avec le baryton Sacha Michon, et aussi avec d’autres instrumentistes et compagnies lyriques. Elle participe au Festival de piano 2011 Concertus Saisonnus et réalise des spectacles interprétés par de jeunes musiciens: Ministrelle, Crumble. Avec Sacha Michon, Larissa Rosanoff et Vincent Aubert, elle crée au printemps 2013 le concert/spectacle Transsibirskaïa.
bio Sacha Michon

Sacha Michon
Suite à son activité de chargé d’enseignement à l’Université de Genève en linguistique indo-européenne, Sacha Michon obtient son diplôme de chant dans la classe de Gary Magby au Conservatoire de Lausanne. Depuis il se produit fréquemment, en Liederabendeet sur scène (Opéra de Lausanne, Grand Théâtre de Genève, Opéras de Lille, Rouen, Tokyo). Il se perfectionne à la Fondation Royaumont. Il a fait partie de L’Envol, troupe de l’Opéra de Lausanne, en 2012-2013.
La saison dernière, on l’a vu dans Marcello (La Bohème), La Scala di Seta à l’Opéra de Mannheim en remplacements au pied levé, Die lustigen Weiber von Windsor (Opéra de Lausanne) et Carmen (Avenches). Avec Ludmilla Gautheron, Larissa Rosanoff et Vincent Aubert, il crée au printemps 2014 le concert/spectacle Transsibirskaïa. Il est membre de la troupe Operami.
bio Pierre Michot

Pierre Michot
Pierre Michot est né et vit à Genève, où il a accompli des études littéraires et musicologiques, poursuivies à Vienne, à Athènes et à Rome. Professeur honoraire d’histoire de la musique au Conservatoire de Genève, il présente des conférences au Grand Théâtre de Genève, à l’Association genevoise des Amis de l’opéra et du ballet (dont il est le président), au Cercle Romand Richard-Wagner et à Forum Opéra de Lausanne. Il tient une chronique de disques au journal Le Temps et collabore à L’Avant-Scène Opéra, où il a publié Mozart opéras, mode d’emploi (2006) et, dans la série OpéraConté, des analyses sur CD de Così fan tutte, de Tristan et de L’Anneau du Nibelung (2005).
bio Camille Girard

Camille Girard
Camille Girard a étudié l’histoire de l’art à l’Université de Genève et à l’Ecole du Louvre de Paris; elle s’est spécialisée dans l’histoire culturelle. Parallèlement à des études de musicologie, elle a suivi des cours de chant au Conservatoire de musique de Genève. Dès 2004, elle chante comme choriste dans plusieurs productions genevoises, notamment dans La Merisaie de Dimitri Chostakovitch au Casino-Théâtre et dans Le Chapeau de paille d’Italie de Nino Rota au Bâtiment des Forces Motrices. Elle travaille également avec L’Ensemble Vocal Buissonnier.
Sa formation a comporté des missions à la Cité de la musique à Paris, au chœur Accentus – Laurence Equilbey, au Musée National des Beaux-Arts du Québec, au Musée Bourdelle et au Musée du Luxembourg à Paris. Elle a conclu son parcours universitaire par un master en politique et gestion de la culture à l’Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg. S’intéressant particulièrement aux correspondances entre les arts, elle a publié des notices d’œuvres et des articles, dont un sur le personnage de Salomé autour de 1900 pour le Grand Théâtre de Genève (2009) . Après avoir travaillé pour le Wagner Geneva Festival, Camille Girard a rejoint l’équipe du Théâtre de Carouge, où elle est chargée des partenariats culturels.
bio Luc Baghdassarian

Luc Baghdassarian
Luc Baghdassarian a accompli ses études au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève. Il obtient le diplôme de direction d’orchestre avec Arpad Gerecz, un premier prix de virtuosité de piano dans la classe de Maria Tipo et un premier prix de musique de chambre.En tant que pianiste, il remporte les prix « Piano 80 » à Winterthur, Marescotti et De Agostini à Genève, de même que trois bourses Migros successives à Zurich. Avec le Trio de Genève, il gagne le premier prix du Concours de musique de chambre de Stresa et donne de nombreux récitals en Europe, en Argentine et au Canada. Il forme un duo violon-piano et piano à quatre mains avec Florence von Burg. Depuis 2014, il est artiste Bösendorfer.
Dans le cadre de master classes, il travaille sous l’égide de maîtres comme François-René Duchâble, Tatiana Nikolaïeva et Violette Breguet-Safarian. Il se produit notamment comme soliste avec l’Orchestre de la Suisse Romande et l’Orchestre Symphonique Genevois.
En tant que chef d’orchestre, il se perfectionne en Autriche, en France et surtout en Italie avec le regretté Carlo Maria Giulini. Ce dernier le proclame vainqueur des dix épreuves de direction d’orchestre à Florence et l’invite à se perfectionner auprès de lui à Milan, jusqu’à fin 2014. Il remporte également deux concours internationaux de Grenchen en 2002 et de Vienne en 2005.
Il est l’invité de plusieurs orchestres renommés tels que l’Orchestra Sinfonica di Roma, l’Orchestra del Lazio di Roma, l’Orchestre Amadeus de Paris, l’Orchestre Philharmonique d’Arménie, l’Orchestre de Chambre de Bucarest, l’Orchestre Philharmonique de Cluj ainsi que de l’Orchestre de la Suisse Romande, le Sinfonietta de Lausanne et l’Orchestre de Chambre de Lausanne.
Il fonde successivement l’Orchestre de Chambre de Villeneuve en 2013, l’Orchestre des Variations Symphoniques, nouvelle phalange professionnelle de l’arc lémanique à géométrie variable en 2014 et l’Orchestre Riviera Symphonique en janvier 2015.
bio Hélène Cajka McClellan

Hélène Cajka McClellan
D’origine suisse et tchèque, Hélène Čajka McClellan a étudié à Genève et aux Pays-Bas. C’est durant ses études de violon puis de violon baroque qu’elle s’est progressivement dirigée vers la musique vocale, tout d’abord en tant que chef de chœur. Elle s’est par la suite consacrée pleinement au chant grâce à un séjour de trois ans aux Pays-Bas en tant que lauréate de la Fondation André-François Marescotti. De retour en Suisse, elle a travaillé auprès de Marie-José d’Alboni avec qui elle a terminé ses études. Elle est titulaire d’un Diplôme de Direction chorale du Conservatoire de Musique de Genève (classe de Michel Corboz) ainsi que d’un Diplôme de Maître de Musique. Elle est par ailleurs diplômée de chant et de pédagogie de la SAMP (Schweizer Akademie für Musik und Musikpädagogik).
Sa tessiture et son timbre spécifique de contralto l’amènent à se produire dans le répertoire d’oratorio en tant que soliste dans des oeuvres telles que la Messe en si ou les Passions de Bach, la Petite Messe Solennelle de Rossini, le Messie de Händel, les Messes de Schubert ou Beethoven. Elle collabore avec de nombreux chefs en Suisse ou à l’étranger, tels que Luc Baghdassarian, Bernard Héritier, Pascal Crittin, Jonathan Griffith, Jonathan Ofir pour n’en nommer que quelques-uns.
On a pu l’entendre en Suisse à la Cathédrale de Genève, Lausanne, Sion, au Victoria Hall de Genève, dans le cadre du Festival du Jura, à la Schubertiade de la Radio Suisse Romande et avec des ensembles tels que l’Orchestre de Chambre de Genève, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre Symphonique de Bienne, le Sinfonietta de Lausanne, l’Ensemble Baroque du Léman ou la Camerata de Lausanne dirigée par Pierre Amoyal.
Elle se produit régulièrement en récital avec le pianiste et chef d’orchestre Luc Baghdassarian ou avec la pianiste Floriane Steinegger et a également eu l’occasion de se produire avec le pianofortiste Michel Kiener dans la série de concerts Amarcordes.
bio Elizavetha Touliankina

Elizavetha Touliankina
Elizavetha Touliankina est née à Moscou dans une famille de musiciens diplômés du Conservatoire Tchaïkovsky. Elle débute le piano à l’âge de 4 ans avec sa grand-mère, qui a été sa professeure jusqu’à ses études supérieures. Après avoir obtenu un Prix de piano au conservatoire de Nancy, elle poursuit ses études en Suisse, aux conservatoires de Berne et de Bâle, en Master de concert et soliste, auprès de Rada Petkova et Filippo Gamba. En 2013, elle obtient un Master d’accompagnement au Conservatoire de Lausanne où elle a poursuivi sa formation avec Todd Camburn et Marc Pantillon.
Elizavetha est lauréate de concours internationaux dont les Concours Bach et le Concours Kaufmann de Bruxelles et le Concours musical de France. Elle a récemment remporté un 3ème prix au concours de musique de chambre Salieri-Zinetti en Italie, en duo avec le violoniste Dmitry Khakhamov.
Après avoir beaucoup interprété en solo et avec orchestres, Elizavetha s’est surtout spécialisée dans le répertoire en duo, tant avec des violonistes que des chanteurs. Elle s’est produite en duo au Menuhin Festival de Gstaad, au Festival du Printemps de Prague.
Depuis 2013, elle accompagne les classes de chant et violon du Conservatoire de Lausanne.
bio Céline Mellon

Céline Mellon
Céline Mellon entre à 15 ans au Conservatoire de Strasbourg et trois ans plus tard à la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans la classe de Gary Magby. Elle suit les masterclasses de Dale Duesing, Teresa Berganza et Christa Ludwig.
Céline est lauréate dela bourse Mosetti en 2010 et de la bourse du Cercle Romand Richard Wagner en 2011. Elle obtient son Master d’interprétation en juin 2012 avec le prix d’excellence. Elle remporte le 2ème prix du concours international Antonin Dvorak 2012, ainsi que le prixdu festival du printemps de Prague.
En concert, elle chante la partie de soprano solo dans la Passion selon St Jean de J-S Bach, dirigée par Ton Koopman. Elle est le premier Elfe dans Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne et interprète Klärchen dans Egmont de Beethoven. Céline chante la 4ème Symphonie de Mahler ainsi que la partie de soprano solo dans la 2ème Symphonie de Mahler avec l’Orchestre Symphonique Genevois au Victoria Hall de Genève sous la direction d’Hervé Klopfenstein.
Durant la saison 2011/2012, elle fait ses débuts à l’Opéra de Lausanne dans le rôle d’Amélie dans La Grande-Duchesse de Gérolstein d’Offenbach, elle est également Madame Balandard dans l’opérette d’Offenbach Monsieur Choufleuri avec la route lyrique. Elle tient le rôle titre de La Petite Renarde rusée de Janàcek, au théâtre du Crochetan dans une mise en scène de Cédric Dorier, sous la direction d’Ivan Törzs.
Ces dernières saisons, elle chante les rôles de Barberine dans les Noces de Figaro dirigé par Theodor Guschlbauer, Ellen dans Lakmé de Delibes, elle est Gretel dans Hänsel et Gretel d’Humperdinck, Laura dans Luisa Miller de Verdi sous la direction de Roberto Rizzi Brignoli, Berta dans le Barbier de Seville et Anna Reich dans Die Lustigen Weiber von Windsor sous la baguette de Frank Beermann à l’Opéra de Lausanne. Elle a donné un récital lors du Festival du Printemps de Prague 2014. La saison prochaine, vous pourrez l’entendre dans le rôle de Poussette, dans Manon de Massenet ainsi que dans celui de Papagena dans la Flûte enchantée à l’Opéra de Lausanne.
bio Marie Cécile Bertheau

Marie Cécile Bertheau
Marie Cécile Bertheau commence ses études de piano à Nancy (France), puis reçoit un Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Elle part se perfectionner au Royal Northern College of Music de Manchester dans la classe de Renna Kellaway, où, deux ans plus tard, elle obtient un Post Graduate Diploma of Music.
Elle se produit par la suite dans de nombreux festivals, dont la Roque d’Anthéron, Aix en Provence, Saint-Jean-de-Luz (avec obtention du Prix Maurice Ravel) et Royaumont. Accompagnatrice de plusieurs classes d’instruments à vent au CNSM de Lyon, elle est nommée Cheffe de Chant de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Lyon.
Depuis 1996, elle est cheffe de chant à l’Opéra de Lausanne où elle travaille avec des chefs d’orchestre tels que Jonathan Darlington, Evelino Pido, Armin Jordan, Corrado Rovaris, Jane Glover, Louis Langrée, Jésus Lopez Coboz, Nicolas Chalvin, Christophe Rousset.
Marie Cécile Bertheau dirige également une classe de répertoire pour jeunes chanteurs au Conservatoire de Lausanne.
bio Carine Séchaye

Carine Séchaye
Carine Séchaye est née à Genève où elle a obtenu ses diplômes de chant et de comédienne au Conservatoire. Elle s’est perfectionnée ensuite à l’Opéra Studio International de Zürich.Bénéficiaire des bourses Friedl Wahl, Migros/Ernst Goehner, Leenaards et de la Fondation des Saints Anges (Paris), elle est aussi lauréate de concours internationaux : Voix d’or (3e prix), Ernst Haefliger (prix du meilleur candidat suisse), Operalia Placido Domingo (prix Zarzuela) et Toulouse Mélodie française (2e prix).
Elle fait ses débuts à l’Opéra de Zürich et à celui de Lausanne : elle y interprète Honora dans Tom Jones de Philidor (paru en CD et en DVD chez Dynamic), Cherubino, Mercédès (en tournée au Japon) et le rôle-titre du Chat botté de Xavier Montsalvatge. En Allemagne, elle se fait particulièrement remarquer en Mélisande et en Octavian (Rosenkavalier). Elle interprète Orlovsky aux Pays-Bas. En France, elle est distribuée dans des créations mondiales au Châtelet et à Montpellier. Elle se produit également à Metz, au Capitole de Toulouse, à Toulon (en Dorabella et Cherubino), à Rouen (pour ses débuts en Rosine) et à Dijon.
Elle est régulièrement invitée au Grand Théâtre de Genève, où elle chante le Page (Salomé), Berta (Il Barbiere di Siviglia), die Dritte Magd (Elektra), la Deuxième Dame (La Flûte enchantée), Sméraldine (L’Amour des trois oranges) et Bersi (Andrea Chénier). En mai 2012, elle y est Frédéric (Mignon) aux côtés de Sophie Koch et Diana Damrau. Cette même année, Carine Séchaye rencontre un vif succès dans les rôle de L’Enfant (L’Enfant et les sortilèges) à Monte-Carlo, de la Périchole à Limoges, de Siébel (Faust) à Metz et de Sélysette (Ariane et Barbe-Bleue) à Dijon. Dans le rôle-titre de l’Aiglon à Lausanne et à Tours, en 2013, la presse a salué son « extraordinaire engagement dramatique et vocal ».
Parmi ses productions récentes, citons : La Scala di Seta au Théâtre des Champs-Elysées, Cosi fan tutte à Tours, Roméo et Juliette à Monaco, Barbe-Bleue à Angers et Nantes, et Carmen dans La Tragédie de Carmen de Peter Brook à Bienne.
bio Jacques Tchamkerten

Jacques Tchamkerten
Jacques Tchamkerten est né à Genève. Après avoir travaillé l’orgue avec Pierre Segond au Conservatoire de Genève, il entreprend l’étude des Ondes Martenot auprès de Jeanne Loriod,dans la classe de qui il obtient une médaille d’or à l’unanimité au Conservatoire de Saint-Maur(France) en 1986. Depuis lors, il s’est produit dans une dizaine de pays européens, tant avec orchestre qu’en formation de musique de chambre. Il a aussi fait partie, de 1990 à 1996, du Sextuor Jeanne-Loriod, ensemble de six ondes Martenot.
Responsable de la Bibliothèque du Conservatoire de Musique de Genève, Jacques Tchamkertenpoursuit parallèlement une activité dans le domaine musicologique. Il a publié des monographiesconsacrées à Arthur Honegger, Emile Jaques-Dalcroze et Ernest Bloch, et de nombreux articlessur la musique en Suisse romande au debut du XXe siècle ainsi que sur la musique française des XIXe et XXe siècles. A ce titre, il a contribué au Dictionnaire du Théâtre en Suisse, au Dictionnaire de la Musique française au XIXe siècle et à la nouvelle édition du New Grove Dictionnary. En tant que chercheur, il est invité à participer à divers colloques. En 2011, il s’est vu décerner le prix de la Fondation Pierre-et-Louisa-Meylan pour l’ensemble de ses travaux.
bio Franck Villard

Franck Villard
Né en 1966, Franck Villard étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (harmonie, contrepoint, fugue, orchestration, accompagnement au piano et direction d’orchestre). Attiré par le répertoire lyrique, il débute son activité professionnelle en tant que chef de chant, puis s’oriente vers la direction d’orchestre.
En 2002, alors qu’il travaille à l’Opéra de Zürich, il rencontre Michel Plasson, dont il devientl’assistant à l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Depuis, il collabore régulièrement avec lui, notamment à l’Opéra de Paris, aux Chorégies d’Orange, au Wiener Konzerthaus, au Teatro Massimo de Palerme, au Megaron d’Athènes, au Grand Théâtre de Genève. A l’Opéra de Paris, il assiste aussi des chefs tels que Marco Armiliato, Michail Jurowsky, Michael Schönwandt, Daniele Callegari. Il s’est produit à la tête des principaux orchestres français, parmi lesquels l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre National de Lorraine, l’Orchestre Philharmonique de Marseille. A l’étranger, il a dirigé en particulier l’Orchestre du Théâtre Mikhailowski de Saint-Petersbourg, l’Orchestre de la Comunitat Valenciana, l’Orchestre de la Suisse Romande.
Parallèlement à la direction d’orchestre, Franck Villard se distingue comme pianiste accompa-gnateur, particulièrement dans le domaine de la Mélodie française. Il travaille avec des chanteurs comme Karine Deshayes, Yumiko Tanimura ou encore le ténor Sebastien Droy, avec lequel il participe au disque des révélations lyriques 2007 des Victoires de la Musique Classique.
Également compositeur, il signe plusieurs œuvres, dont Neuf Répons des Ténèbres du Jeudi Saint et Christus factus est pour chœur à cappella, Quasi una Fantasia et Ex abrupto pour orgue, Ariadne e Theseo – monologue dramatique pour mezzo-soprano et orchestre, ainsi que de nombreuses transcriptions et orchestrations. Son opéra L’Enfant et la Nuit, conte lyrique sur un livret d’Olivier Balazuc, a été représenté à l’Opéra d’Angers-Nantes et au Théâtre de Vevey.
bio Jean-François Lapointe

Jean-François Lapointe
Originaire du Québec, Jean-François Lapointe commence sa formation musicale avec le piano et le violon, puis prend goût à l’art vocal en suivant le travail de son père, ténor. Il entreprend alors des études de chant. Il obtient une maîtrise en interprétation à l’Université Laval de Québec dans la classe de Louise André, puis se perfectionne aux États-Unis auprès de Martial Singher.
Lauréat de nombreux prix, dont trois au prestigieux Concours International de Chant de Paris,Jean-François Lapointe s’est imposé sur les scènes lyriques internationales dans le répertoire français. Depuis ses débuts sur scène en 1983, il a chanté sur les principales scènes euro-péennes, ainsi qu’en Amérique et au Japon. Les critiques sont unanimes pour louer la richesse de sa voix, la finesse de son interprétation et ses qualités sceniques.
Parmi ses rôles de prédilection, citons le rôle-titre de Pelleas et Melisande, interprété notammentdans la célèbre mise en scène de Peter Brook, ainsi qu’à l’Opéra de Toronto, à Bonn sous la direction de Marc Soustrot, au Théâtre du Capitole de Toulouse, à la Scala de Milan sous la baguette de Georges Prêtre, au Théâtre des Champs-Elysées ou encore au Concertgebouw d’Amsterdam sous la direction de Bernard Haitink. Il incarne de nombreux autres rôles-titres, en particulier ceux de Don Giovanni, Eugène Onéguine, Hamlet, Candide, Didon et Enée, Le Barbier de Seville et dernièrement, Guillaume Tell au Grand Théâtre de Genève.
Parmi ses projets, mentionnons La Traviata (Germont) à Tampa, Les Pêcheurs de Perles (Zurga),Lucia di Lammermoor (Enrico) à Nancy, Dante (Bardi) de Godard à Münich, Hamlet à Marseille,Tannhäuser (Wolfram) à Monaco, Werther (Albert) à Bologne, Don Carlo (Rodrigo) à Marseille.
Parallèlement à sa carrière scénique, Jean-Francois Lapointe se produit régulièrement en concert, tant dans le domaine de la mélodie que dans celui de l’oratorio. Interprète réputé de Duparc, Fauré et Poulenc, il a enregistré deux disques consacrés à la Mélodie française, l’un sur des poèmes de Verlaine, l’autre avec le Poème de l’amour et de la mer de Chausson comme œuvre majeure.
bio Mathilde Reichler

Mathilde Reichler
Mathilde Reichler s’est formée à l’Université de Genève où elle a été assistante en musicologie pendant plusieurs années. Boursière du FNRS, elle a mené des recherches sur l’opéra russe du 19ème siècle. Elle enseigne actuellement la théorie musicale à la Haute Ecole de Musique de Lausanne, ainsi que la dramaturgie de l’opéra au sein du Certificat de formation continue en dramaturgie de l’Université de Lausanne.
Depuis 2001, elle signe en outre de nombreuses mises en scène, dont Orphée aux Enfers (Offenbach), Gardénal et vinaigrette et Gare d’Enal avec la compagnie de Quat’sous, La Merisaie(Moskva, Tcheriomouchki de Dimitri Chostakovitch) au Casino Théâtre de Genève, Le Chapeau de paille d’Italie (Nino Rota) au Bâtiment des Forces Motrices et Le Mariage de Moussorgski/Voronov, d’après Gogol, donné en création mondiale aux Jardins Musicaux (Cernier) et à la Bâtie-Festival de Genève en 2008.
Dernièrement, elle monte un spectacle dans le cadre des événements mis en place par la Ville de Genève pour le tricentenaire de Jean-Jacques Rousseau : Le Devin [loin] du village, coproduit par le collectif HorsPortée, dont elle est membre fondatrice, l’ensemble Lunaisiens, l’Ensemble baroque de Limoges et la Fondation Royaumont. Mathilde Reichler a été l’assistante d’Alain Maratrat sur Le Voyage à Reims (Rossini) et L’Amour des trois oranges (Prokofiev) au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Elle est également boursière de la Musiktheater Akademie (Allemagne) pour la mise en scène, et donne régulièrement des conférences dans diverses institutions de Suisse romande.
bio Phillip Moll

Phillip Moll
Né à Chicago, Phillip Moll vit à Berlin depuis 1970. Après des études d’anglais à l’Université de Harvard et de musique à l’Université du Texas, il a complété sa formation à la Musikhochschule de Munich grâce à une bourse d’études du Deutscher Akademischer Austauschdienst. Engagé ensuite comme chef de chant à la Deutsche Oper de Berlin, il y a travaillé jusqu’en 1978. Depuis lors, il est actif en tant qu’accompagnateur et pianiste d’ensemble, et collabore avec des artistes tels que Kathleen Battle, Håkan Hagegard, Jessye Norman, Kurt Moll, James Galway, Kyung Wha Chung, Anne-Sophie Mutter, Akiko Suwanai et Kolya Blacher.
Phillip Moll a joué et enregistré avec de nombreux ensembles berlinois, parmi lesquels l’Orchestre Philharmonique de Berlin, l’Orchestre Symphonique Allemand, le RIAS Kammerchor et le Chœur de la Radio de Berlin. Il s’est également produit comme soliste dans toute l’Europe, en Amérique du Nord et en Extrême-Orient, notamment avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin, l’English Chamber Orchestra, l’Orchestre de Smith Square de Saint John et le Philharmonic Kammermusik Kollegium. En Australie, il a été l’invité des orchestres symphoniques de Melbourne, de Sydney et de Tasmanie.
De 2004 à 2013, Phillip Moll a occupé la chaire d’interprétation du lied à la Musikhochschule de Leipzig. Il a donné des masterclasses dans de nombreux pays, en Belgique, en Israël, en Italie, en France, en Lettonie et en Lituanie, au Japon, à Taïwan et aux États-Unis.
Parmi les nombreux enregistrements auxquels il a participé, citons les Lieder de Schubert avec la soprano Jessye Norman, les Trios avec piano de Dvorak et Suk avec les solistes de l’Orchestre Philharmonique de Berlin, les Duos pour deux barytons avec les frères Paul Armin et Peter Edelmann, et les Gypsy Songs avec la mezzo Renée Morloc ; la Petite Messe solennelle de Rossini avec le RIAS Kammerchor, le Deutsches Requiem de Brahms dans la version pour piano à quatre mains avec le Chœur de la Radio de Berlin, et les Fantaisies d’Opéra pour instruments à vent avec les solistes de l’Orchestre de La Scala de Milan ; les Sonates de Schubert et des oeuvres de Bartòk avec la violoniste Andrea Duka Löwenstein, ainsi qu’un vaste répertoire avec le flûtiste Sir James Galway, qu’il accompagne depuis près de quarante ans.
bio Didier Puntos

Didier Puntos
Titulaire d’une Licence de concert de l’école Normale de Paris et diplômé en composition et en accompagnement du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, Didier Puntos n’a cesséd’approfondir sa pratique pianistique dans le domaine du récital, du concerto, de la musique de chambre, du lied et de la mélodie. Régulièrement invité par le Quatuor à cordes Debussy, l’Orchestre National de Lyon ou l’Orchestre de la Suisse Romande, il se produit aussi bien en France qu’à l’étranger.
Parallèlement à son activité de pianiste, il devient, en 1986, chef de chant à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Lyon. Il y réalise et interprète une version pour piano à quatre mains, flûte et violoncelle de L’Enfant et les sortilèges de Maurice Ravel. Cette production compte à ce jour plus de 350 représentations sur les plus grandes scènes européennes. D’autres adaptations d’ouvrages lyriques suivront, accueillies notamment au Théâtre des Champs-Elysées et à l’Opéra de Paris.
Didier Puntos est aussi un compositeur prolifique dont le catalogue comporte des œuvres vocales – citons en particulier un ballet, L’Ombre des jumeaux et un opéra, L’Enfant dans l’ombre – de la musique de chambre et des pièces pour piano. Sa discographie compte notamment l’intégrale des mélodies d’André Messager. Il a été directeur musical de l’ensemble vocal Passeggiata entre 2003 et 2008. En 2013, il a fait une incursion au théâtre sous la direction d’Omar Porras, en tant qu’acteur et musicien dans La Dame de la mer d’Ibsen.
bio Valerio Contaldo

Valerio Contaldo
Né en Italie, Valerio Contaldo se forme comme guitariste classique à Sion et à Paris, puis étudie le chant auprès de Gary Magby au Conservatoire de Lausanne, où il obtient un diplôme de concert. Finaliste du concours Bach de Leipzig en 2008, il a suivi des masterclasses avec Christa Ludwig, Klesie Kelly, David Jones et Julius Drake.
Son répertoire de concert comprend des œuvres de toutes les époques : le Requiem de Mozart, La Création et Les Saisons de Haydn, la Petite Messe solennelle de Rossini, les Passions, l’Oratorio de Noël et la Messe en si de Bach, les Vêpres de Monteverdi, le Messie et la Brockes Passionde Händel, la Messa di Gloria de Puccini, Le Vin Herbé et le Requiem de Frank Martin, la Cantate Saint Nicolas de Britten. Il s’est produit notamment aux Festivals des Flandres, d’Edimbourg, de Rheingau, d’Ambronay, d’Aix-en-Provence, aux Folles Journées de Nantes, à Bilbao, Varsovie et Tokyo, au Festival Resonanzen de Vienne ou encore à la Mozartwoche de Salzbourg. A l’opéra, on a pu l’entendre à l’Opéra de Paris, au Théâtre des Champs-Elysées, à l’Opéra de Nice, à l’Opéra National de Lorraine, à l’Opéra de Lausanne, à La Fenice de Venise.
Lors des dernières saisons, il a interprété des rôles comme Jupiter dans Semele de Händel à l’Opéra de Nice, dans l’Incoronazione di Poppeaà l’Opéra Garnier, dans Così fan Tutte (Ferrando) à l’Opéra de Nice et Magdeburg, dans la Passion selon Saint Matthieu de Bach (Evangéliste et second ténor) sous la direction de Stephan MacLeod avec la Nederlandse Bachvereniging, dans Acis and Galatea (Acis), àla Mozartwoche de Salzburg avec Les Musiciens du Louvre, Oronte dans Alcina de Handel à l’Opéra de Bienne-Soleure.
Parmi ses engagements pour la saison 2016-2017, mentionnons Gli Equivoci nel Sembiante d’Alessandro Scarlatti au Festival Purtimiro de Lugo, sous la direction de Rinaldo Alessandrini. L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi au Carnegie Hall de New York avec le Concerto Italiano ; le rôle-titre de L’Orfeo de Monteverdi avec le Concerto Italiano à Barcelone, puis en tournée en Chine, en Australie et au Japon, ainsi qu’avec la Cappella Mediterranea à Bruxelles, Rotterdam, Paris et en Amérique du Sud ; la Passion selon Saint Jean de Bach avec les Musiciens du Louvre au Musikverein de Vienne, ainsi qu’à Toulouse et Madrid.
Il travaille sous la direction de chefs tels que : Marc Minkowski, Rinaldo Alessandrini, Michel Corboz, John Nelson, Ton Koopman, William Christie, Gabriel Garrido, Leonardo García Alarcón, Philippe Pierlot, Stephan MacLeod, Jean-Marc Aymes, Laurent Gay. Il a participé à plusieurs réalisations discographiques auprès des maisons Naïve, Ricercar, K617, Sony Classical, Claves, Erato.
bio Lucas Buclin

Lucas Buclin
Lucas Buclin s’initie au piano avec Valentin Peiry, puis intègre la classe de Christian Favre à la Haute Ecole de Musique de Lausanne et y achève en 2010 un master avec les félicitations du jury. Il remporte la même année le Prix Paderewsky, ainsi qu’un 2e prix au Concours d’Interprétation Musicale de Lausanne. Il se perfectionne ensuite à l’Universität für Musik und darstellende Kunst de Vienne dans la classe de Christopher Hinterhuber. En 2011, il fait ses débuts au prestigieux Musikverein de Vienne et à la Gesellschaft für Musiktheater, et se produit dans des lieux tels que le Festival d’Avignon, le Festival international de piano de Genève, le Festival Cully Classique ou le Cowbridge Music Festival.
Passionné par le lied et l’opéra, Lucas Buclin se forme avec Todd Camburn à Lausanne, puis avec David Lutz et Robert Holl à Vienne, où il obtient un master d’accompagnement du chant. Depuis 2013, il collabore avec la compagnie Comiqu’opéra: après plus de 200 représentations de leur spectacle L’opéra dans tous ses états, ils créent Figaroh! à Neuchâtel, qu’ils jouent ensuite pendant deux mois à Paris. Lucas Buclin est directeur artistique du projet Science Fiction Lieder, qui commande de nouvelles mélodies pour quatuor et voix sur des textes d’anticipation. Il a par ailleurs développé une compétence peu commune : l’improvisation sur film muet. Il se produit d’abord à la Cinémathèque Suisse, avant d’être invité à la fois par des festivals et des cinémas, en Norvège, en France, en Autriche et en Angleterre. Son répertoire cinématographique va des courts-métrages de Buster Keaton aux oeuvres magistrales du cinéaste autrichien Fritz Lang.
bio Antoinette Dennefeld

Antoinette Dennefeld
Née à Strasbourg, Antoinette Dennefeld étudie les arts du spectacle à l’Université de sa ville natale, puis se forme à la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans les classes de Brigitte Balleys et Gary Magby où elle obtient en 2011 un master de soliste avec les félicitations du jury. Lauréate de nombreux prix, elle remporte en particulier la Bourse de la Fondation Leenaards, le Grand Prix au Concours International de Chant de Marmande ainsi que le Troisième Prix et le Prix du Public au Concours International de Chant de Genève.
En concert, elle chante des œuvres comme la Passion selon St-Jean de Bach sous la direction de Ton Koopmann, la Cantate Alexandr Nevsky de Prokofiev, ainsi que des extraits du Knabenwunderhorn avec le Sinfonietta de Lausanne, Pulcinella de Stravinsky avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, sous la direction de Kristjan Järvi. Elle a chanté la partie de mezzo solo dans la Symphonie n°2 de Mahler au Victoria Hall de Genève. A l’opéra, elle a déjà fait ses débuts dans des rôles comme Stéphano (Roméo et Juliette), Rosina (Il Barbiere di Siviglia) au Maggio Fiorentino, Oreste (La Belle Hélène) à Avignon, Annio (La Clemenza di Tito) à Montpellier, Jean (le Portrait de Manon) à l’Opéra de Marseille, Le Roi Carotte (Cunégonde) à l’Opéra National de Lyon, Werther (Charlotte) à Tenerife, La Traviata (Flora) et Carmen(Mercedes) à l’Opéra de Paris.
Parmi ses projets : Don Giovanni (Donna Elvira) à l’Opéra de Lyon, Le Nozze di Figaro (Cherubino) à l’Opéra de Marseille, le rôle-titre de Lakmé avec l’Orchestre de la Radio Bavaroise, Così fan tutte (Dorabella) à l’Opéra de Lausanne et plusieurs productions à l’Opéra de Paris (Cavalleria Rusticana, Carmen, La Clemenza di Tito).
bio Eric Schneider

Eric Schneider
Eric Schneider a étudié le piano et les mathématiques, et a obtenu à 22 ans son Diplôme d’interprète soliste avec mention à la Musikhochschule de Cologne. Il s’est ensuite perfectionné en interprétation du lied avec Hartmut Holl. Les pianistes Paul Badura-Skoda et Alfred Brendel, ainsi que les chanteurs Dietrich Fischer-Dieskau et Elisabeth Schwarzkopf ont eu une influence décisive sur son parcours. Auprès de Rolf Reuter, à Berlin, il a complété sa formation par des études de direction d’orchestre.
Eric Schneider a accompagné en Europe, en Amérique et en Asie des chanteurs tels que Matthias Goerne, Christine Schafer, Christiane Oelze, Stephan Genz, Anna Prohaska, Michael Kupfer-Radecky. Avec ses partenaires, il est régulièrement l’invité des Schubertiades de Schwarzenberg, du Festival de Salzbourg ou encore du Tanglewood Summer Music Festival. Sa discographie comprend notamment des enregistrements avec Christiane Oelze et Hans-Peter Blochwitz, Matthias Goerne et Anna Prohaska. Il a enregistré récemment la Winterreise de Schubert, ainsi que des œuvres de Henry Purcell et de George Crumb avec la soprano Christine Schafer, un disque de lieder de Franz Schubert «An mein Herz» avec Matthias Goerne chez Harmonia Mundi et un programme Soldaten-Lieder avec Anna Prohaska chez Deutsche Gramophon.
Eric Schneider se tourne à nouveau depuis quelques années vers le répertoire solistique pour piano. On a pu l’entendre dernièrement en récital au Festspielhaus de Baden-Baden, au Kissinger Sommer et au Klavier Festival Ruhr. Un disque d’œuvres pour piano de Janacek, Beethoven et Schumann est paru en 2009. Son enregistrement filmé de la Sonate opus 106 de Beethoven est disponible sur Youtube. Eric Schneider enseigne depuis 2008 l’interprétation du Lied à l’Université des Arts de Berlin.
bio Gregory Rauber

Gregory Rauber
Passionné par la musique et son histoire, Gregory Rauber a achevé un double cursus de musicolo-gie à l’Université de Genève et d’orgue à la Haute École de Musique de cette même ville. Chanteur autodidacte, il se produit au sein de divers ensembles de l’arc lémanique en tant que choriste ou soliste et porte un intérêt accru aux répertoires dits « anciens ». Sa rencontre avec le chef argentin Gabriel Garrido en 2010 lui permet de pratiquer et d’approfondir le répertoire vocal italien des XVIe et XVIIe siècles.
Gregory Rauber cultive également une affinité pour la musique baroque française, celle de Jean-Philippe Rameau en particulier, et bien entendu pour les délices de l’orgue. Ses activités de jeune musicologue l’ont amené à collaborer avec le Concours Clara Haskil, le festival Cully Classique, la Radio Suisse Romande, Claves Records, Arts et Lettres et le collectif de musicologues Hors Portée.
Actuellement, Gregory Rauber consacre une thèse de doctorat à la question des échelles musicales dans la théorie française au XVIIe siècle à l’Université de Lausanne, sous la direction de Constance Frei.
bio Edward Rushton

Edward Rushton
Edward Rushton étudie le piano dans la classe de Renna Kellaway et la composition au Chetham’s School of Music à Manchester, avant de continuer ses études au King’s College de Cambridge. Chambriste engagé, il participe aux Masterclasses de Martin Roscoe, Roger Vignoles ou du Quatuor Endellion et suit également les cours de John Yorke. En 1994, pendant son master de composition à la Royal Scottish Academy of Music and Drama, où il accompagne chanteurs et instrumentistes, il obtient le poste de Broadwood Junior Fellow en accompagnement. Il devient ensuite chef de chant aux Städtische Bühnen de Münster pendant deux ans, avant de s’installer en Suisse pour se consacrer au piano et à la composition. En 2001, après deux années de perfectionnement dans la classe d’Irwin Gage à la Hochschule der Künste de Zurich, il obtient un diplôme d’accompagnateur avec les félicitations du Jury.
Il se produit régulièrement en Allemagne, en France, en Grèce, en Belgique et en Angleterre, avec des chanteurs tels que Juliane Banse, Robin Adams, Yvonne Naef, Lázsló Polgár, Sybille Diethelm, René Perler ou Simon Wallfisch. Depuis 2000, Edward Rushton enseigne l’accompagnement du Lied à la Musik Hochschule de Lucerne.
Edward Rushton est membre du Harry White Trio. Il enregistre plusieurs CDs dans différents réper-toires: des lieder et de la musique de chambre de compositeurs suisses comme Schoeck, Boss-hart, Kletzki et Hermann von Glenck (paru chez Guild Music), Walter Courvoisier (chez Musiques Suisses) ; des lieder et des oeuvres pour piano de Grieg (chez Musicaphon), des mélodies de Geoffrey Bush (chez Nimbus Records, avec le baryton Simon Wallfisch). Un disque de lieder des compositeurs suisses Sulzberger, Frey, Lang et Zehnder est paru chez Musiques Suisses en 2014.
bio Annina Haug

Annina Haug
D’abord diplômée d’enseignement du violoncelle au Conservatoire de Neuchâtel, elle cultive depuis 2005 sa passion pour le chant. A la Royal Academy of Music de Londres, elle obtient en 2008 le Postgraduate Diploma of Performance auprès d’Alison Pearce, puis en 2010, un Master of Perfor-mance avec les félicitations du jury, auprès de Liliane Zuercher à la Musik-Hochschule de Lucerne. Elle se perfectionne ensuite au Schweizer Opernstudio. Depuis 2012, elle partage son acivité pro-fessionnelle entre une carrière solistique et l’enseignement en privé. A l’aise autant dans le répertoire classique que dans le répertoire de la chanson française ou celui de la comédie musicale, elle poursuit également sa recherche artistique avec la danse, le théâtre et l’écriture.
Lauréate de plusieurs concours, Annina Haug suit en outre les masterclasses de Margreet Honig, Klaus Mertens et Robert Tear. Au fil des années, elle répond à maints engagements au concert et à l’opéra. On peut l’entendre notamment dans les grands œuvres de Bach, Mendelssohn, Dvorák, Rossini, Pergolèse ou Haendel, mais également dans des œuvres moins connues du répertoire, comme Le Paradis perdu de Théodore Dubois, Rédemption de César Franck ou A Child of Our Timede Michael Tippett. À l’opéra, son répertoire s’étend de Monteverdi à Mozart, Rossini et Britten.
La musique de chambre fait partie de ses domaines de prédilection. Elle est membre active de l’organisation Besuch der Lieder, qui promeut le répertoire du Lied et de la Mélodie française at home. Elle a par ailleurs créé le DUO HAUG avec la harpiste Meret Eve Haug, et a monté un programme « Cabaret » avec le pianiste Raphaël Sudan.
bio Sassoun Arapian

Sassoun Arapian
Né dans une famille de musiciens, Sassoun Arapian étudie la philosophie et la musicologie à l’Université de Genève. C’est en essayant de comprendre ce qu’est une œuvre d’art au moyen du discours philosophique qu’il revient à son premier environnement : la musique. Il complète sa formation par des études d’écriture et d’analyse musicales, ainsi que de théorie du jazz. Sa pratique du piano l’amène à se produire fréquemment avec le groupe de musique Yanač, et également à composer pour plusieurs artistes. En tant que musicologue, Sassoun Arapian a collaboré avec les Amis de l’OSR, l’agence Caecilia, Arts&Lettres ou encore le Festival de Cully – Lavaux Classique. Entre 2015 et 2018, il a été assistant à la Haute École de Musique de Lausanne dans les Départements de Recherche et de Théorie Musicale.
bio Jorge Giménez

Jorge Giménez
Jorge Giménez étudie le piano et le cor à la Haute Ecole de Musique de Valencia, puis poursuit sa formation de pianiste au Codarts University de Rotterdam, où il obtient son Master avec les félicitations du Jury. Il se perfectionne avec Aquiles delle Vigne, Roger Vignoles, Mario Monreal et Gianni Fabbrini. Il étudie ensuite la direction d’orchestre auprès d’Alberto Zedda et de Perez Sierra.Plusieurs prix internationaux de piano (Panama International Piano Competition, Carlet International Piano Competition, Infanta Cristina Prize, Alicante Concerts Society Piano Competition) l’amènent à se produire sur de nombreuses scènes internationales : l’Opéra Bastille, le Palais Garnier, le Spanish National Auditorium, le Palau de la Musica, l’Auditorium du Louvres, le Théâtre Royal de la Monnaie. Il obtient en 2008 un poste de chef de chant et de chef assistant à Valencia et travaille notamment sous la direction de Lorin Maazel et Zubin Mehta. Egalement très demandé au clavecin et au pianoforte, Jorge Giménez travaille régulièrement en tant que continuiste et chef assisant à l’Opéra National de Paris, le Théâtre Royal de la Monnaie, le Théâtre des Champs-Elysée ou le Festival d’Aix-en-Provence et le Palais des Arts de Valencia. Il a collaboré avec des chefs comme Alain Altinoglu, Roberto Abbado, Lothar Koenigs, Danielle Callegari, Philippe Jordan, Michail Jurowski, Evelino Pido, Alberto Zedda, Franck Ollu.En récital, parmi les chanteurs avec lesquels il a travaillé, citons Elina Garanča, Eric Cutler, Sally Matthews, Marcelo Alvarez, Plácido Domingo, Piotr Beczala et Lenneke Ruiten.
bio Lenneke Ruiten

Lenneke Ruiten
Lenneke Ruiten a étudié le chant à La Haye avec Meinard Kraak et à la Bayerische Theaterakademie de Munich. Elle a gagné plusieurs prix à l’International Vocal Competition de Bois-le-Duc, ainsi que le Premier prix de l’Erna Spoorenberg Vocalisten Presentatie à Utrecht. En 2014, elle a été invitée à chanter au Festival de Salzbourg le rôle de Donna Anna (Don Giovanni), et en 2015, elle a fait ses débuts à La Scala de Milan sous la direction de Marc Minkowski, dans le rôle de Giunia (Lucio Silla), avant d’y retourner dans celui de Konstanze (L’enlèvement au sérail). Au Festival de Drottningholm, elle débute en Susanna dans les Noces de Figaro. Lenneke Ruiten s’est produite récemment à l’Opéra de Stuttgart (Sophie dans Der Rosenkavalier et Konstanze dans L’enlèvement au sérail), au Muziekgebouw d’Amsterdam pour un récital Grote Zangers, à Haarlem et au Concertgebouw d’Amsterdam pour la Passion selon Saint-Matthieu de Bach, à La Monnaie de Bruxelles (Aspasia dans Mitridate et Guinia dans Lucio Silla), au Festival d’Aix-en-Provence (Fiordiligi dans Cosi fan tutte), au Mostly Mozart Festival de New York, au Edinburgh Festival (Gilda dans Rigoletto) et à l’Opéra de Lausanne dans le rôle-titre de Lucia di Lammermoor. En concert, elle a chanté sur les plus grandes scènes internationales sous la baguette de chefs tels que John Eliot Gardiner, Christian Thielemann, Marek Janowski, Helmut Rilling, Frans Brüggen, Ton Koopman, Marc Minkowski, Emmanuelle Haïm, René Jacobs, Iván Fischer, Christian Zacharias, Christoph Eschenbach, Jérémy Rohrer et Ed Spanjard. Elle est régulièrement invitée à se produire dans les festivals majeurs : le Festival du Printemps de Prague, les Festivals d’Aldeburgh et de Brighton, le Festival Bach de Leipzig, les BBC Proms à Londres, le Festival de Beaune et le Schleswig-Holstein Musik Festival. Sa discographie inclut des airs de concert de Mozart (Spanjaard et le Concertgebouw Kammerorchester, chez Pentatone), la Messe en fa mineur de Bruckner (Janowski et l’Orchestre de la Suisse Romande, chez Pentatone), des Cantates de Bach (Gardiner et l’English Baroque Soloists, chez SDG), le Requiem de Johann Christian Bach (Rademann et la Akademie für Alte Musik chez Harmonia Mundi), Carmina Burana (Ensemble vocal SWR), ainsi qu’un disque de mélodies françaises avec le pianiste Thom Janssen et un disque de lieder de Brahms avec le pianiste Hans Adolfsen.
bio Ambroise de Rancourt

Ambroise de Rancourt
Né à Paris, Ambroise de Rancourt est diplômé d’un Master d’interprétation du Conservatoire national supérieur de musique de Paris (2014) et d’un Master de soliste de la HEM de Genève (2016). Passionné par la musique de chambre et en particulier par l’accompagnement vocal, il est lauréat de plusieurs premiers prix obtenus en concours internationaux : Concours international de mélodie française de Toulouse (2013, prix spécial de meilleur pianiste du concours), Concours international du Lyceum Club de Suisse (2015), Concours Mahler (Genève, 2016), Concours de Lied de Karlsruhe (2017). Ses activités d’interprète l’ont mené en Suisse, France, Allemagne et Italie au cours des dernières années.
bio Marion Grange

Marion Grange
La soprano française Marion Grange est lauréate de plusieurs concours internationaux dont le Grand Prix Paul Derenne au Concours International de Mélodie Française de Toulouse 2013 (en duo avec le pianiste Ambroise de Rancourt) et celui de Meilleure interprète au concours Armel Competition 2014, pour son interprétation du rôle de Susanna dans Figaro¿ de Christian Henking, ou le concours Gustav Mahler 2016 à Genève ainsi que le concours international de Lied 2017 à Karlsruhe.
Défendant un répertoire très varié, on peut l’apprécier régulièrement sur scène à l’Opéra de Lausanne (Die Erste Dame dans Die Zauberflöte, ou Hänsel und Gretel de Humperdinck), au Grand Théâtre de Genève (Le devin du village de Rousseau), à l’Opéra de Toulon (Echo dans Ariadne auf Naxos, Erste Dame dans Die Zauberflöte), à l’opéra de Tours pour Philémon et Baucis de Gounod. A l’opéra de Bienne elle interprète Sifare dans Mitridate de Mozart, Su- sanna dans Figaro¿ de Christian Henking, Isolier dans Le comte Ory de Rossini. Avec l’Opéra de chambre de Genève, elle chante Despina dans Cosi fan tutte, Ernestine et Catherine dans Pomme d’Api et Monsieur Chou Fleuri restera chez lui d’Offenbach, Sofia dans Il signor Bruschino de Rossini. Elle interprète le rôle de Sophie Scholl dans die weiße Rose de Udo Zimmermann (production de L’opéra de Bienne) à Bienne, Londres, Vienne et Oslo. Elle col- labore depuis cette saison avec le Palazetto Bru Zane notamment pour le rôle de Pénélope dans Le retour d’Ulysse de Hervé, joué au théâtre Marigny à Paris.
En tant que concertiste, elle est régulièrement invitée par Michel Corboz, Celso Antunes (Or – chestre Symphonique de Sao Paulo), Michel Piquemal, Jérome Pillement. Elle a ainsi chanté dernièrement le Stabat Mater de Pergolèse, sous la direction de Nicolas Chalvin à l’audito- rium de Lyon, ou la 9e symphonie de Beethoven au Victoria hall de Genève. Elle crée la pas- sion selon Marc de Michael Levinas à Lausanne 2017.
Affectionnant particulièrement le Lied et la mélodie française, elle forme depuis 2012 un duo avec Ambroise de Rancourt et s’est produite en récital à Paris, Genève, à l’Opéra d’Avignon, et Marseille, ou dernièrement au festival de Megève et à Berlin. Avec la pianiste Anne Le Bo- zec, elle chante pour le festival Présence Féminine à l’opéra de Toulon. En projet: 4 mélodies de Paul Celan de Michael Levinas au festival Messiaen (création mondiale), Le retour d’Ulysse de Hervé à Sartrouville, Marzelline dans Fidelio de Beethoven et Cécile dans Les Liaisons dangereuses (opéra à partir d’airs de Vivaldi) à l’opéra de Bienne.
bio Yves Fournier

Yves Fournier
Diplômé de trompette et d’écriture musicale à la Haute école de musique de Genève, Yves Fournier a également obtenu un master en musicologie à l’Université de Genève. Il y a occupé un poste d’assistant durant huit ans, y a enseigné l’histoire de la musique des XIXe et XXe siècles et s’est spécialisé dans la philologie et la paléographie de la Renaissance, domaine dans lequel il a publié plusieurs articles scientifiques. Il a soutenu en 2019 une thèse de doctorat intitulée Tactus, notation mensuraliste et contrepoint à la Renaissance : pour un contexte théorique et une épistémologie pratique, pour laquelle il a reçu la mention d’excellence maxima cum laude. Il enseigne actuellement la trompette et le cornet au Conservatoire cantonal du Valais, ainsi que l’histoire de la musique à la Haute Ecole de Musique de Lausanne (site de Sion), et poursuit parallèlement ses recherches sur la notation musicale des XVe et XVIe siècles. Passionné par la trompette piccolo, Yves joue au sein de différents ensembles les grandes œuvres du répertoire baroque sur cet instrument. Fondateur et membre du quatuor Les Cuivres du Temple de 2004 à 2014, il nourrit également un intérêt pour la musique d’ensemble et dirige un chœur spécialisé dans la musique du XVIe siècle.
bio Franco Pomponi

Franco Pomponi
Franco Pomponi a débuté ses études de chant à Chicago, puis a poursuivi sa formation à la Juillard School de New York, où il a remporté le prestigieux De Rosa Prize. Il a étudié les répertoires français avec Régine Crespin, italien avec Carlo Bergonzi, et allemand avec Hermann Prey. Après des débuts au Lyric Opera de Chicago dans les rôles de Malatesta dans Don Pasquale puis Mercutio dans Roméo et Juliette, il se produit au Met de New York (Schaunard dans La bohème, Comte Dominik dans Arabella aux côtés de Renée Fleming, Presto dans Les mamelles de Tirésias sous la direction de James Levine), au New York City Opera, Los Angeles et Miami (Escamillo dans Carmen), au Spoleto Festival de Charleston (Lescaut dans Manon Lescaut), à l’Opéra de Portland (les quatre Diables dans Les contes d’Hoffmann) ainsi qu’au Canadian Opera de Toronto et Santa Fe Opera (Ford dans Falstaff). Il incarne un Stanley Kowalski très remarqué dans Un tramway nommé Désir d’André Prévin, à l’Opéra de la Nouvelle Orléans. Au Carnegie Hall, il fait ses débuts avec le Philadelphia Orchestra, sous la direction de Christoph Echenbach.
bio Claudio Chiacchiari

Claudio Chiacchiari
Après ses études de géologie à l’Université de Genève, Claudio Chiacchiari reprend ses études musicales avec le compositeur Eric Gaudibert et la pianiste Catherine Courvoisier et obtient le diplôme de piano de la SSPM en 2000. En 2004, il fonde Saisir le temps – L’intelligence musicale. Il réalise depuis des ateliers sur la créativité dans les entreprises et des conférences sur l’écoute de la musique pour le public. En 2009, il est le directeur artistique d’un « Concert en forme de montre » qui réunit le pianiste Louis Schwizgebel, l’auteur Jacques Probst et le quatuor Psophos à La-Chaux-de-Fonds. Depuis 2012, il crée à Genève des ateliers d’écoute de la musique consacrés aux grands compositeurs, à l’opéra, à la forme sonate, à la musique du Moyen Âge et de la Renaissance, à la musique russe et à Bach.
bio Riccardo Bovino

Riccardo Bovino
Originaire de Turin en Italie, Riccardo Bovino y a débuté sa formation de pianiste. Ayant brillamment réussi son diplôme à dix-huit ans, c’est à Bâle qu’il poursuit ses études auprès de Jürg Wyttenbach et Gérard Wyss. A tout juste vingt-et-un ans, il est engagé comme professeur à la Haute École de Musique de Bâle. Il occupera ce poste jusqu’en 2008. Par la suite et depuis, il est engagé par la Haute École d’Arts de Berne en tant que chargé de cours. Titulaire de nombreux prix, Riccardo Bovino mène une carrière internationale tant en soliste qu’en musique de chambre. Il a travaillé avec des artistes tels que David Garrett, Sol Gabetta, Jennifer Larmore, Renaud et Gautier Capuçon, Patricia Kopatchinskaja… il se produit sur de grandes scènes à Zürich, Londres, Vienne, Buenos Aires, Amsterdam, Prague et Bâle. De 2004 à 2007, il poursuit sa formation musicale en tant que chef d’orchestre auprès de Dennis Russel Davies au Mozarteum de Salzbourg et dirige régulièrement divers ensembles et orchestres en plus de sa carrière d’interprète.
bio Laurence Guillod

Laurence Guillod
La soprano italo-suisse Laurence Guillod se produit régulièrement sur les scènes internationales, tant à l’opéra qu’en concert. Son parcours l’a menée récemment au Teatro Massimo Bellini de Catane, au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Toulon, au Festival de Musique Contemporaine E 7.2 à Pampelune, ainsi qu’en Suisse au TheaterBasel et à l’Opéra de Lausanne. Elle obtient un master de soliste à la Haute École de Musique de Lausanne en 2010, accompagné du prix Max Jost et passe une saison au sein de l’Opéra Studio de Bâle, où elle perfectionne son aisance scénique et approfondit son répertoire. Elle reçoit plusieurs récompenses dont une bourse de la Fondation Colette Mosetti et un prix d’études du Pour-cent culturel Migros, et gagne en 2014 le prix Claudio Abbado ainsi que le deuxième prix du Concours international Umberto Giordano (IT). Laurence a interprété des rôles comme celui de Liù (Turandot, Puccini), Micaela (Carmen, Bizet), Adina (L’Elisir d’amore, Donizetti), Violetta Valéry (La Traviata, Verdi) ou encore Juliette (Roméo et Juliette, Gounod). Prochainement, elle incarnera Madama Butterfly, Tosca et Mimì dans La Bohème, trois opéras de Puccini.
bio Jean-Jacques Eigeldinger

Jean-Jacques Eigeldinger
Après une thèse de doctorat consacrée à Stephen Heller, Jean-Jacques Eigeldinger a tout d’abord enseigné au Conservatoire de Genève et à l’Institut Jaques-Dalcroze, avant de devenir titulaire de la chaire de musicologie à l’Université de Genève, puis professeur honoraire. Invité par de nombreux établissements prestigieux, dont l’École Normale Supérieure de Paris, il est connu en particulier pour l’édition critique du Dictionnaire de musique de Jean-Jacques Rousseau à la Bibliothèque de la Pléiade, et pour ses travaux consacrés à Frédéric Chopin, traduits dans le monde entier. Régulièrement l’invité des colloques scientifiques de Varsovie et du Concours International de piano Fryderyk Chopin (membre du jury en 1995) et titulaire de plusieurs prix, Jean-Jacques Eigeldinger a été élevé au rang de Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres (2011).
bio Alexis Golovine

Alexis Golovine
Né à Moscou en 1945, Alexis Golovine a commencé le piano avec Anna Artobolevskaya à l’École Centrale de Musique et au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, puis a obtenu avec distinction le Prix de virtuosité du Conservatoire de Genève. Lauréat des Concours Casagrande et Busoni, il s’est produit en soliste dans le monde entier, et a collaboré avec des artistes tels que Martha Argerich, Boris Christoff ou Nathan Milstein. Alexis Golovine se consacre depuis de nombreuses années à l’enseignement, conseillant des pianistes comme Leonid Kuzmin, Nelson Gœrner, Julien Quentin, François-Xavier Poizat ou Viva Sanchez-Morand, tous lauréats de grands concours internationaux. Sa discographie comprend les Scherzi de Chopin, les Études Tableaux de Rachmaninov, des œuvres de Schumann et de Scriabine, le Premier concerto pour piano, la Sonate en si mineur, Mephisto Waltz de Liszt, et des concertos pour piano de Mozart, Rachmaninov, Scriabine, Tcherepnine et Schchedrin.
bio Benoît Capt

Benoît Capt
Après des études d’écriture musicale et de musicologie à Genève, Benoît Capt accomplit sa formation de chant grâce à plusieurs bourses (Leenaards, Migros, Mosetti et Marescotti), d’abord à la HEM de Genève avec Gilles Cachemaille, puis au Conservatoire Mendelssohn de Leipzig, auprès de Hans-Joachim Beyer (master d’interprétation en opéra) et Phillip Moll (master d’interprétation en musique de chambre), et enfin à l’HEMU de Lausanne dans la classe de Gary Magby (master de soliste). Lauréat de plusieurs concours internationaux (Lyon, Marmande, Toulouse, Dortmund, Graz, Weiden), il reçoit en 2008 le prix du Cercle des Amis de l’OSR pour enregistrer un disque de mélodies avec le pianiste Todd Camburn. Depuis ses débuts à l’Opéra de Lausanne en 2006 dans Le Téléphone de Menotti, il interprète de nombreux rôles, tels que Zuniga dans Carmen, le fauteuil et l’arbre dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel, Papageno dans Die Zauberflöte de Mozart, le rôle-titre dans Pimpinone de Telemann, le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod, Bottom dans A Midsummernight’s Dream de Britten, ou encore Schaunard dans La Bohème de Puccini, sous la baguette de chefs tels que Theodor Guschlbauer, Stefano Ranzani, Jean-Yves Ossonce, Roberto Rizzi-Brignoli, Hervé Niquet, Cyril Diederich, Miguel Ortega, Arie van Beek, Diego Fasiolis ou Frank Beerman. Il se produit régulièrement au concert et en récital, et a fondé l’Association Lied et Mélodie à Genève.
bio Myrielle Schnewlin

Myrielle Schnewlin
Dès l’âge de sept ans, Myrielle Schnewlin étudie le violon au Conservatoire populaire de musique de Genève auprès de Jean-Claude Adler et de Ruth Lanz, puis s’oriente vers des études universitaires en Lettres à Genève, dans les disciplines d’anglais et de musicologie. Elle se passionne pour les pratiques d’exécution de la musique ancienne en suivant, d’une part, les cours des professeurs Étienne Darbellay et Brenno Boccadoro, d’autre part, de nombreux cours au Centre de musique ancienne à Genève. Après avoir obtenu une maîtrise en musicologie en 2017, elle se dirige dans la voie de la transmission et fait actuellement une formation à la Haute École Pédagogique du Valais à Saint-Maurice afin d’enseigner la musique et l’anglais au secondaire II.
bio Florent Lattuga-Duyck

Florent Lattuga-Duyck
Florent Lattuga-Duyck commence sa formation pianistique en Île-de-France. Il intègre la classe d’Adam Wibrowski au conservatoire Hector Berlioz de Paris, puis celle de Bernard Job au CRD de Blois, où il obtien tun DEM à l’unanimité en 2008. Il étudie parallèlement le jazz, et forme le groupe « l’Ombre de ton chien » avec lequel il se produit régulièrement à Paris, et participe au festival « Les Lucarnes Azurées » en Slovénie, au cours duquel il joue pour la radio nationale. Accompagnateur des soirées de cabaret parisiennes de l’association « Chansons de France », il coécrit un spectacle autour de Boris Vian, L’évadé Vian. En 2010, il rentre dans la classe de Ricardo Castro à la Haute École de Musique de Lausanne , obtient un Bachelor of Music en 2012, puis un Master d’interprétation pour lequel il reçoit la note maximale, et le prix du meilleur récital de Master. Boursier du cercle Richard Wagner de Suisse Romande, il est invité au festival de Bayreuth durant l’été 2015.
bio Anne Sophie Petit

Anne Sophie Petit
La soprano Anne Sophie Petit intègre en 2014 la classe de Stephan Macleod à l’HEMU, où elle termine actuellement un master d’interprétation soliste. Elle y chante notamment Sœur Constance dans Dialogues des Carmélites et Susanna dans Les Noces de Figaro. En 2019, elle remporte un 3ème prix à l’unanimité au Concours de Béziers. Elle fait également partie de la nouvelle promotion des Jeunes Talents de l’Académie Philippe Jaroussky. Anne Sophie Petit se produit régulièrement en soliste avec l’ensemble Gli Angeli Genève dirigé par Stephan Macleod, où elle chante des airs de concert de Mozart, la Messe en Ut et des cantates profanes de Rameau. A l’Opéra de Lausanne, elle est Musetta dans La Bohème, la Fée dans Cendrillon (Viardot), et Angélique dans Les Chevaliers de la Table Ronde (Hervé). Ses prochains projets comportent une étude de rôles de Rossini à la Fondation Royaumont, La Flûte enchantée à Sion ainsi qu’Acante et Céphise de Rameau au Théâtre des Champs-Elysées à Paris.
bio Philippe Albèra

Philippe Albèra
Après des études de musique au Conservatoire de Genève, Philippe Albèra poursuit sa formation en musicologie à l’Université Paris VIII, puis enseigne au Conservatoire populaire de musique de Genève. Il crée les concerts Contrechamps en 1977 et l’Ensemble Contrechamps en 1980. Fondateur et rédacteur de la revue du même nom depuis 1983, Philippe Albèra fonde et dirige, dès 1991, les Éditions Contrechamps. Il est éditeur de nombreux textes de compositeurs et auteur d’écrits sur la musique du XXe siècle, en particulier d’un ouvrage sur Schœnberg publié à l’IRCAM et d’un volume intitulé : Le son et le sens, essais sur la musique de notre temps aux éditions Contrechamps. Il a reçu le prix de la Ville de Genève en 2003, le prix Meylan en 2007, et le prix Happy New Ears à Munich en 2011.
bio Yvonne Gesler

Yvonne Gesler
En tant que pianiste, Yvonne Gesler a accompagné des chanteurs tels que Rolando Villazón, Edwin Crossley-Mercer, Hanna-Elisabeth Müller, Melissa Petit, Zhengzhong Zhou, Nino Machaidze et Angela Brower. Elle joue régulièrement de la musique de chambre avec des membres du Berliner Philharmoniker. Yvonne Gesler étudie le piano avec le professeur GF Schenck à la Robert-Schumann-Musikhochschule de Düsseldorf et le chant avec le professeur Wolfram Rieger à la Musikhochschule «Hanns Eisler» de Berlin, où elle enseigne depuis 2012 en tant que répétitrice dans le département vocal. Elle doit un soutien particulier et des impulsions artistiques au professeur Dietrich Fischer-Dieskau, qui l’a recommandée comme «une excellente compagne» et l’a invitée à ses dernières classes de maître. Elle a été lauréate du Concours musical allemand et, en tant que boursière du Conseil allemand de la musique, elle a été promue dans la sélection fédérale « Konzerte junger Künstler ».
bio Peter Gijsbertsen

Peter Gijsbertsen
Le ténor Peter Gijsbertsen a étudié au Conservatoire d’Utrecht puis a poursuivi sa formation sous la houlette des professeurs de chant Dennis O’Neill, Ira Siff, Cristina Deutekom et Roberta Alexander. Peter a remporté le prix John Christie à Glyndebourne. En outre, il a été triplement récompensé lors du Concours international de chant de Bois-le-Duc. Il a notamment tenu les rôles du ténor principal dans La Reine des fées(Festival d’opéra de Glyndebourne), de Tamino dans La Flûte enchantée (Opéra d’Oviedo), de Don Ottavio dans Don Giovanni (Ministry of Operatic Affairs), de Gernando dans L’isola disabitata (National Touring Opera), de Kaherdin/3ème ténor dans Le Vin herbé (Opéra national de Berlin), ainsi que d’Eurymaque/Jupiter dans Le Retour d’Ulysse dans sa patrie (Opéra de Cologne). Peter Gijsbertsen a enregistré plusieurs disques sous le label belge Phaedra. Sa reprise de titres de Schubert a été saluée par la critique. De nouveaux enregistrements du ténor, interprétant des morceaux de Strauss, ainsi que de Schuman – en duo avec la soprano Liesbeth Devos –, doivent également paraître prochainement.
bio Géraldine Cloux

Géraldine Cloux
Géraldine Cloux se forme à la Haute Ecole de Musique de Genève et à l’Université de Genève, où elle obtient un Bachelor de musique et musicologie en 2012, avec le piano comme instrument principal, dans la classe de Fabrizio Chiovetta. Durant ses études, elle est membre du jury des étudiants «la Jeune Critique» au Concours Clara Haskil, lors de l’édition de 2011. Elle travaille également en tant que musicologue pour les festivals Amadeus et Cully Classique.
Elle poursuit ensuite des études de chant et obtient en 2014 un Master en pédagogie de chant à la Haute Ecole des Arts de Berne, dans la classe de Hans Peter Blochwitz. Pendant cette période, elle fait partie du Studio Suisse d’Opéra, et obtient en 2016 un Master spécialisé en opéra avec les professeurs Mathias Behrends et Franco Trinca. Elle complète sa formation par diverses masterclasses, notamment avec Helen Donath, Mireille Delunsch, David Jones et Janet Williams.
Elle se produit en tant que soliste dans l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns, le Stabat Mater de Pergolesi et la Messe en ut majeur de Beethoven avec le Berner Kammerorchester, sous la direction de Patrick Secchiari. A l’opéra, elle chante en 2015 les rôles d’un Esprit de l’air, d’une Bergère et d’une Nymphe dans King Arthur de Purcell et le rôle de Kate Julian dans l’opéra Owen Wingravede Britten au Théâtre Orchestre Bienne Soleure, puis le rôle-titre de Dido and Aeneas au Festival du Touno 2016. En récital, elle a chanté au Festival du Touno et au Menuhin Forum de Berne.
bio Todd Camburn

Todd Camburn
Todd Camburn a étudié le piano aux États-Unis avec Martin Katz, et a obtenu un diplôme en accompagnement et en musique de chambre. Il a été engagé comme pianiste et chef de chant à l’Opéra d’Aix-la-Chapelle, au Théâtre de Mannheim, au Festival Wagner de Seattle, à l’Opéra de Monte-Carlo, au Festival de Salzburg et a été invité au Festival de Tanglewood pour l’interprétation du Lied. En 1996, il est nommé chef de chant au Grand Théâtre de Genève, poste qu’il a occupé pendant vingt-trois ans. En sus de nombreux concerts de musique de chambre, notamment avec des membres de l’Orchestre de la Suisse Romande, et de nombreux concerts rediffusés à la radio et à la télévision en Suisse romande, Todd Camburn a accompagné en récital des chanteurs et chanteuses de renom, parmi lesquels Benoît Capt, Marina Viotti, Dale Duesing, Jeanne-Michèle Charbonnet, Marie-Claude Chappuis, Juha Uusitalo, Nicola Beller-Carbone. Ces dernières années, il a été pianiste et accompagnateur pour différents festivals de Lied, en Suisse, en France et en Italie. En 2004, il est nommé à la Haute École de Musique de Lausanne en tant que professeur d’accompagnement et plus récemment en tant que responsable du département vocal.
bio Solenn’ Lavanant-Linke

Solenn’ Lavanant Linke
Après des débuts remarqués à l’Opéra de Zürich en 2017 en Médée avec William Christie, Solenn’ Lavanant Linke a été choisie pour être le Cherubino du Bayerische Staatsoper de Münich avec Christof Loy et Constantinos Carydis pour l’ouverture de la saison 2017/18. La saison suivante, elle est attendue à Mainz pour le rôle de Cherubino, au Lucerne festival, en tournée suisse pour des récitals avec l’ensemble Mondrian, à Zürich pour une Messe en ut et tout particulièrement pour sa prise de rôle en Donna Elvira à l’Opéra de Lucerne dans la production de Benedikt Von Peter. Solenn’ Lavanant Linke est diplômée de la Haute École de Musique de Lausanne où elle a étudié avec Gary Magby. A la suite de ses études, elle est engagée à l’Opéra studio de Bâle, où elle interprète de nombreux rôles entre 2009 et 2015. Elle est ensuite invitée à chanter sur plusieurs scènes renommées telle qu’au Festival d’Aix-en-Provence, au SWR Schwetzinger Festspiele, au Festival d’Ambronay, à l’Opéra de Lausanne, de Berne ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève. Son premier enregistrement est une Didon dans Dido and Aeneas de Purcell, dirigée par Leonardo Garcia Alarcon, disque nominé aux « Midem classical awards 2011 ». Son second est Music for the Prix de Rome, musique de Camille Saint Saëns dirigée par Hervé Niquet.
bio Constance Frei

Constance Frei
Élève de Bahar Dördüncü pour le piano, de Liliane et Corrado Romano pour le violon, doctorante du Professeur Étienne Darbellay à l’Université de Genève, Constance Frei est une musicienne accomplie. Depuis la parution de son livre L’arco sonoro, fruit de son travail de thèse, elle collabore à la réalisation de plusieurs éditions critiques pour l’éditeur Suvini Zerboni et est l’auteure de nombreux articles scientifiques (notamment sur les rapports entre l’éditeur Breitkopf & Härtel et Beethoven, les typographes musicaux bolonais et modénais, les quatuors de Chostakovitch). Elle vient d’être nommée Professeure Assistante en musicologie à l’Université de Lausanne.
bio Quatuor Sine Nomine

Quatuor Sine Nomine
Depuis ses succès au concours d’Évian en 1985 et au concours Borciani à Reggio Emilia en 1987, le Quatuor Sine Nomine, établi à Lausanne, mène une carrière internationale qui le conduit dans les principales villes d’Europe et d’Amérique, notamment à Londres, Amsterdam, New-York ou encore Salzburg. Le Quatuor Sine Nomine possède un vaste répertoire, de Haydn au 21e siècle, sans négliger des œuvres moins jouées comme l’octuor d’Enesco. Il a créé plusieurs œuvres contemporaines qui lui sont dédiées. À part les grands classiques (l’intégrale de Schubert chez Cascavelle et celle de Brahms chez Claves), les quatuors d’Arriaga et des œuvres de Turina (aussi chez Claves), sa discographie comprend également les quintettes pour piano de Furtwängler (Timpani) et de Goldmark (CPO). Le quatuor assure la direction artistique de l’Orchestre des Jeunes de la Suisse Romande depuis 2012. Il bénéficie du soutien de la Ville de Lausanne et de l’État de Vaud. Le Quatuor Sine Nomine a choisi d’être appelé “sans nom” pour symboliser son désir de servir tous les compositeurs et les œuvres qu’il interprète.
bio Stephan MacLeod

Stephan MacLeod
Stephan MacLeod a étudié le violon et le piano à Genève avant de se tourner vers le chant, à Genève toujours, puis à Cologne avec Kurt Moll et enfin à Lausanne avec Gary Magby. Sa carrière de chanteur commence pendant ses études en Allemagne au travers d’une fructueuse collaboration avec Reinhard Gœbel et Musica Antiqua Köln. Ce sont alors les portes du monde de l’oratorio et de la musique ancienne qui s’ouvrent à lui et il chante régulièrement depuis et dans le monde entier sous la direction de chefs tels que Philippe Herreweghe, Jordi Savall, Michel Corboz, Gustav Leonhardt, Reinhard Goebel pour n’en citer que quelques-uns. Depuis 2005, il se consacre aussi à la direction et est le fondateur de l’Ensemble Gli Angeli Genève avec lequel il donne plus d’une trentaine de concerts par an, en Suisse comme à l’étranger. Il est depuis 2013 professeur de chant à la Haute École de Musique de Lausanne. La discographie de Stephan MacLeod comporte plus de 85 CDs, dont un grand nombre primé par la critique.